La douloureuse sortie de terre du nouveau quartier de la Porte d’Aix

Décryptage
le 5 Juin 2021
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Lancée il y a plus de 20 ans, la rénovation de la Porte d'Aix se poursuit, non sans heurts et polémique. Marsactu fait le point sur les dernières évolutions en décryptant les enjeux de quatre chantiers toujours en cours.

Deux chantiers d
Deux chantiers d'envergure ont démarré sur la place au cours des derniers mois (à droite sur l'image). (Photo LC)

Deux chantiers d'envergure ont démarré sur la place au cours des derniers mois (à droite sur l'image). (Photo LC)

Depuis des années, la Porte d’Aix offre un visage presque chaotique. Pour qui remonte la rue d’Aix et finit par relever la tête, le tableau est impressionnant : l’arche monumentale, débarrassée depuis plusieurs années du rond-point qui l’encerclait, voisine avec des grues gigantesques et des strates de palissades de chantier côté est, tandis qu’à l’ouest, la station de métro n’est plus coiffée des vieux immeubles au bord de l’effondrement, mais bordée d’un terrain vague.

La place traverse un lifting de longue haleine. Depuis 1997, les équipes d’Euroméditerranée planchent sur cette ZAC, zone d’aménagement concertée, qui vise à remanier complètement le quartier. À terme, l’arche deviendra le pivot d’un espace de vie où les étudiants occuperont une grande part, de la fac Saint-Charles jusqu’à la Canebière. Et ce printemps s’est amorcée la dernière ligne droite.

Ont démarré deux chantiers d’envergure à l’endroit où dévalaient jusqu’à l’année dernière quelques dizaines d’arbres arrachés depuis : celui du futur IMVT, l’Institut méditerranéen de la ville et des territoires et légèrement au-dessus, celui du projet Adriana. Derrière l’arche, le parc a toujours ses grilles fermées, sur lesquelles une affiche annonçant l’ouverture pend mollement, permettant astucieusement de cacher la date, maintes fois reportée. À l’arrière du parc enfin, un dernier projet immobilier, nommé “l’Îlot sur parc”, ou “Les Échelles” ne devrait pas tarder à démarrer.

La contestation citoyenne de ces derniers mois contre le “bétonnage” et les conséquences de ces chantiers n’a pas été sans effet : à la demande du maire de Marseille, une réunion organisée par la préfecture s’est tenue en mai pour faire le point avec tous les acteurs (promoteurs, services de l’État, CIQ…). Insuffisant pour le collectif de la Porte d’Aix qui dénonce une stratégie du “circulez y a rien à voir” face aux questions qu’il soulève, notamment sur la question des risques géologiques, mais aussi du manque de fouilles archéologiques. Pour y voir plus clair, Marsactu fait le point en quatre chantiers.

Quatre chantiers sont actuellement en cours autour de l’esplanade. (Infographie LC)

Adriana, premier chantier de la discorde

Ce devait être une extension de l’École de management EMD, ce sera finalement un espace de bureaux et de coworking, avec notamment les nouveaux locaux de l’école d’informatique Epitech. Le promoteur Cogedim est à la manœuvre sur ce terrain d’environ 3000 mètres carrés. Sur cette parcelle, des arbres ont été arrachés de nuit en juillet 2021, alors que le collectif de la Porte d’Aix se battait pour leur maintien depuis plusieurs mois déjà. Des méthodes “de voyous” ou “de brigands” admet-on de tous bords, qui ont contribué à sérieusement crisper la situation, de même que les tensions régulières entre les vigiles qui gardaient le futur chantier et les migrants qui avaient l’habitude d’y dormir. Retardés de plusieurs mois, les travaux ont finalement démarré fin 2020 et devraient être bouclés fin 2022, début 2023.

Avec les nuisances que l’on peut imaginer pour un bâtiment de cinq étages et près de 10 000 mètres carrés de plancher. “Ça fait trois mois qu’on vit dans la poussière, pour avoir des immeubles sous le nez là où il y avait des espaces verts”, grince Denis Eychenne, une des figures du collectif de la Porte d’Aix. Parmi les revendications portées, la question de l’impact de ces chantiers à répétition sur le ruissellement des eaux souterraines. Des inquiétudes appuyées par les recherches du géologue Michel Villeneuve. “L’espace vert jouait le rôle d’éponge lors de grosses pluies, il faisait rétention naturelle. Désormais, l’eau va se détourner, et elle n’aura pas d’impact sur les bâtiments récents en béton, par contre, elle en aura pour les plus fragiles du côté de Belsunce…”, poursuit-il.

“Il y a eu une étude d’impact à l’échelle de la ZAC et sur cette base on a pu autoriser le permis de construire. On peut toujours dire qu’il y a des risques, mais il faut apporter des éléments concrets”, répond Laure-Agnès Caradec, présidente LR d’Euroméditerranée, lassée par cette contestation portée “toujours par les mêmes quelques personnes depuis 20 ans”. S’il est vrai que, comme partout à Marseille, le parcours des eaux souterraines est mal connu, un bassin de rétention a tout de même été créé au niveau du parc.

L’IMVT, école d’architecture en terrain miné

Après la polémique autour du chantier voisin, le chantier de l’Institut méditerranéen de la ville et des territoires a démarré dans l’embarras. Difficile pour ce futur pôle universitaire qui doit réunir l’école nationale supérieure d’architecture de Marseille (ENSA-M), l’école nationale supérieure du paysage (ENSP) et l’institut d’urbanisme et d’aménagement régional (IUAR) de promouvoir un lieu de réflexion sur la ville apaisée quand on est accusé de bétonner. Le chantier, piloté par un établissement public d’État – l’opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la culture (OPPIC) – en est à la phase du terrassement, au niveau de l’ancien talus herbeux où subsistaient quelques arbres.

Une étude environnementale avait été envisagée en amont du chantier, mais elle a finalement été abandonnée par les services de l’État, rappelle le collectif de la Porte d’Aix, qui porte aussi la question de l’absence de fouilles archéologiques dans ce secteur chargé en histoire. “C’était le dernier espace vert, il n’a jamais été fouillé”, regrette Denis Eychenne.

Directrice de l’ENSA Marseille, Hélène Corset, se veut sereine sur la suite du chantier. Au sujet des fouilles archéologiques, explique-t-elle “des sondages ont été réalisés au démarrage de la ZAC, et ont estimé qu’il n’y avait pas lieu de fouiller davantage. Je fais confiance aux services d’archéologie de l’État. Et si quoique ce soit devait être découvert au cours des travaux, il est clair que le ministère de la Culture, qui est maître d’ouvrage, arrêterait net les travaux”. Celle qui fût jusqu’à il y a peu Architecte des bâtiments de France à Marseille, rappelle par ailleurs que “le secteur et les sols ont été lourdement remaniés au fil du temps, il y a tout de même eu une autoroute”.

Dans le cadre d’un cours de l’ENSA, des étudiants organisaient des activités sur l’esplanade ce vendredi. (Photo LC)

En attendant une future installation à l’horizon 2023 au plus tôt, les étudiants de l’ENSA, aujourd’hui installés sur le campus de Luminy, ont commencé à faire des incursions dans leur futur quartier. Ce vendredi, on pouvait croiser un petit groupe proposant diverses installations, une marelle sensorielle, un terrain de foot ou encore des graffitis sur les palissades du chantier de leur future école, en lien avec leurs observations des lieux. Le mot d’ordre, repris par Hélène Corset, est de “créer des rencontres”. “Ce sera un lieu de partage et de diffusion”, promet-elle, avec l’espoir d’effacer des débuts délicats.

Le parc, désespérément fermé

“Nous, on l’appelle le parcounet, parce qu’il est vraiment petit.” Denis Eychenne conteste la surface d’un hectare mise en avant par Euromed. Mais avant d’ergoter sur la taille du parc, encore faudrait-il pouvoir entrer dedans. Depuis 2018, une première partie parc a été livrée par Euroméditerranée, mais n’a presque jamais vu du public. La Ville de Marseille en a récupéré la gestion, l’a ouvert moins de quelques semaines, pour vite le refermer. En cause, d’après l’équipe de Jean-Claude Gaudin, le manque d’installations pour accueillir les gardiens, mais aussi des rixes entre les migrants vivant sur la place. Entre temps, la deuxième partie a été finie, on pourra donc relier l’arc de triomphe à l’hôtel Toyoko Inn en cheminant dans un nouvel espace vert. À son arrivée en juillet 2020, la nouvelle majorité promettait d’ouvrir au plus vite, mais dix mois ont déjà passé. Et près de dix ans depuis la concertation sur cet équipement, rare dans le secteur.

Alors que la première partie a été livrée en 2018, le parc n’a ouvert ses portes que quelques jours jusqu’ici. (Photo LC)

“On espère ouvrir entre mi-juillet et septembre”, promet l’adjointe au maire en charge des parcs et jardins, Nassera Benmarnia (PS). Elle explique le retard pris par la nécessité d’ajouter des aménagements. “Ce parc a été livré trop tôt, c’était une amorce à finir”, assure-t-elle. Outre ceux permettant un meilleur accueil des gardiens, des jeux ont été ajoutés, ainsi qu’un espace de jardin partagé, “pour que les familles puissent s’y détendre aujourd’hui et pas dans 4 ou 5 ans”, défend-elle. Des ajouts permis par une négociation financière menée avec le promoteur Cogedim – qui pilote Adriana et L’Îlot sur parc- qui a versé 350 000 euros à la Ville de Marseille “en raison des nuisances occasionnées, au titre de sa responsabilité”, se félicite l’adjointe.

Aux yeux des opposants aux chantiers, la négociation de la Ville avec le promoteur signe une trahison. “Maintenant, Cogedim aura la paix”, souffle Louis Alessandrini. “On nous a enlevé du vert avec des arbres présents depuis 50 ans, et là où il y avait du bitume, on va essayer de faire pousser des arbres”, regrette quant à lui son camarade Denis Eychenne. Rares sont ceux qui ont pu visiter le parc dans son entièreté, hormis lors de quelques événements ponctuels ces derniers mois. Il pourrait l’être à l’occasion des Babelsunciades, fin juin.

Les échelles, dernier voisin encombrant pour le parc

Ce sera l’un des derniers gros chantiers du secteur, avec celui de l’extension de l’hôtel Toyoko Inn, ou le Faubourg des Fiacres, résidence sociale voisine du métro. Selon la présidente d’Euroméditerranée, le permis de construire vient d’être déposé pour ce tiers-lieu nommé Les Échelles, et précédemment Îlot sur parc. Aussi porté par Cogedim, il doit voir le jour à l’arrière du parc, appuyé sur l’angle de la rue Pelletan. S’y côtoieront une “auberge de jeunesse nouvelle génération”, une boulangerie, une crèche, et l’association de médiation numérique Urban prod.

Situé à l’arrière du parc, le projet des Échelles sera adossé à des immeubles anciens de la rue Camille-Pelletan. (Photo LC)

Caillou dans la chaussure du porteur de projet, il fallu intégrer au projet le 20 rue Pelletan, jugé remarquable au titre de la protection du patrimoine. “On avance, on travaille avec l’ABF car il y a un bâtiment de tête à maintenir, le travail est fait pour l’intégrer, c’est quasi prêt”, assure Laure-Agnès Caradec. En revanche, ce dernier chantier aura un impact sur le parc. “Forcément, il y aura une zone de sécurité autour du chantier, et le parc restera en ouverture partielle en attendant la livraison. Mais le plus gros, le terrassement, est déjà effectué”, indique encore la présidente d’Euromed. De délai en délai, seize ans plus tard, l’immense projet de la Porte d’Aix avance à pas comptés.

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Commentaires

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  1. axelv axelv

    A Marseille, les choses se font toujours très rapidement.

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  2. Pussaloreille Pussaloreille

    Il est des quartiers à Marseille où le chantier aurait été certainement plus rapide et les riverains plus chouchoutés. Merci pour ce point très intéressant.

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  3. Alceste. Alceste.

    Comparaison n’est pas raison,mais quand même.
    Le World Trader Center totalement reconstruit en 7 années avec un projet d’une ampleur tout autre. Nous en sommes déjà au plu du double.
    Il va falloir que Caradec passe avec son orchestre une ou deux semaines de vacances,pardon une ou deux semaines de voyage d’étude à New York,pour voir comment ils font.

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  4. Dark Vador Dark Vador

    @Pussaloreille m’a coupé (gentiment) l’herbe sous le pied 😉
    Dans un autre quartier, “mieux fréquenté”, ce projet aurait déjà abouti depuis belle lurette. Problématique que l’on retrouve sur d’autres programmes à Marseille. Il est évident que cet ensemble, au milieu d’une population très précarisée, n’enthousiasme pas nos édiles et les décideurs…

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  5. Pierre12 Pierre12

    Quand c’est construit rapidement, c’est réalisé « à la marseillaise », sans reflexion, sans vision d’ensemble, dans le seul intérêt des promoteurs et des élus avec qui ils magouillent soit disant, et quand ça traîne un peu (il y avait encore l’autoroute qui y passait il n’y a même pas une dizaine d’années), c’est la faute des élus qui sont incompétents et qui s’en foutent du quartier et des habitants.

    Les élus et décideurs n’y sont en plus pour rien car une partie du projet est porté par un « établissement public d’état », pas très réputé pour la rapidité de ses décisions.

    Je trouve même bien que les projets de cogedim et de l’école d’architecture se réalisent en même temps, ça permet ainsi de limiter les nuisances.

    Pour le parc, celui qui trouvera une solution avec des dizaines de migrants qui zonent devant toute la journée et la nuit, qu’il nous en fasse part.

    D’ailleurs, je me rappelle que le pm avait une solution évidente pendant la campagne l’an dernier, un an après il n’a toujours pas rouvert, et aussitôt ouvert, vous verrez qu’il sere fermé à nouveau, car le problème est insoluble.

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    • Alceste. Alceste.

      Quand vous examinez la composition de la gouvernance d’euromediterannee et la composition du CA, ce ne sont pas des représentants de St Pierre et Miquelon , vous avez toute la crème de la gaudinie depuis des années,avec Biaggi en tête,vous m’expliquerez d’ailleurs ses compétences en matière d’aménagement du territoire.Bref.Alors quand vous écrivez que les élus ne sont responsables de rien,vous avez un sens de l’humour particulier ,sauf pour prendre les indemnités à la fin du mois,vous m’expliquerez leurs utilités.
      Concernant la fréquentation du parc , effectivement nous avons un léger problème,comme à la Plaine où ailleurs à Marseille.A force de nous vendre des fadaises sur la cohabitation,le terme en dit long, entre les communautés, voilà où nous en sommes.

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    • Pierre12 Pierre12

      Pas trop le sujet biaggi and co mais bon.

      Sinon ce n’est pas moi qui décide de subventions pour l’accueil des migrants et qui veut même accueillir des bateaux entiers.
      Que le pm s’occupe de ceux de la porte d’aix avant de vouloir en accueillir d’autres.
      Il y a aussi les Marseillais dont il faut s’occuper…peut-être même avant les migrants.

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Vous avez tout à fait raison, il faudrait mieux s’occuper des migrants qui sont déjà là. Et d’ailleurs, s’agissant des mineurs isolés, une partie du boulot devrait être fait par le Conseil départemental, dont la reine de droit divin préfère tenir des discours d’extrême-droite en inventant des prétextes et en citant des montants farfelus pour s’exonérer de ses responsabilités.

      Malheureusement, le PM n’est pour pas grand chose dans les migrations auxquelles on assiste actuellement – et qui ne font que commencer : il va falloir s’y habituer et les gérer, car même des barbelés n’arrêteront pas des gens qui fuient la misère et la violence. Et là, ce n’est pas une question de droite ou de gauche, mais simplement un devoir, sauf à considérer que nous pouvons choisir de rejeter tout ce monde à la mer.

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  6. Oreo Oreo

    L’école du paysage et celle d’architecture qui commence par détruire des espaces verts et bétonner ce qui reste…. On voit que les étudiants sont formatés au bétonnage intensif et insensible le plus tôt possible ! Une ZAC en centre ville c’est déjà une pure hérésie… et Euromed est une gigantesque ZAC livrée aux promoteurs. Résultat : des îlots de taudis jouxtent ceux d’immeubles hightech atroces qui n’ont pour horizon de vie que de tenir la durée de l’assurance dommage ouvrage et de la défiscalisation = 10 ans. Après que tout le barnum des financiers , promoteurs, investisseurs aura filé ailleurs vers d’autres escroqueries. La ville devra alors prendre en charge les friches et les ruines.

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    • Pierre12 Pierre12

      Sacré espace verts, 500 m2 de gazon, que dis-je, d’herbe plutôt, sur laquelle tous les gens du quartier, pardon les migrants faisaient leurs besoins.
      Et puis, il y a déjà un parc d’un ha à côté, ça ne suffit pas ?
      Il faut arrêter d’écrire n’importe quoi par pure opposition.

      Pour euromed, les promoteurs reconstruisent sur la ville, c’est déjà mieux que sur les espaces verts, si vous avez d’autres solutions que de construire des immeubles, faites nous en part, ou faites-vous élire puisque vous semblez maîtriser le sujet.

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  7. Ampe Francis Ampe Francis

    Excellent article. Il est dommage que les opposants d’aujourd’hui ne se soient pas exprimés plus tôt car tous les projets qui sortent aujourd’hui ont été proposés et décidés il y a plus de 10 ans.

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  8. Alceste. Alceste.

    Vous faites bien de le rappeler. Car c’est bien le Pr Vigouroux qui a lance le projet Euromediterannee en 1994 et non pas la gaudinie qui a passée son temps à essayer de rayer de la mémoire collective l’ex maire de Marseille. Les mêmes qui n’assument rien, et qui se prennent à tenter de récupérer le travail des autres comme le Mucem.
    Je viens de relire les projets bordelais d’envergure en cours, de très beaux projets dépourvus de ces chicaia marseillaises. Le musée de la marine est une pure merveille et ce n’est pas l’Etat qui l’a fait Heureux bordelais qui travaillent pour leur cité et pas que pour leurs clans politiques.Rassurez vous ils en font aussi,mais pas au niveau du caniveau.

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  9. zaza zaza

    “Sur cette parcelle, des arbres ont été arrachés de nuit en juillet 2021”
    on se projette sur d’autres arbres arrachés :))

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  10. Alceste. Alceste.

    Comment Pierre 12 , précisez moi les compétences de S.Biaggi dans cette gouvernance ?. Je ne savais pas que les études de pharmacie avaient une option gestion du territoire.

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  11. Andre Andre

    Les arbres objets de la discorde étaient des pins parasol plantés dans l’espace libre genéré par la bretelle d’accès à l’autoroute. Rien de très bucolique en soi bien que la proximité de ces arbres avec l’arc de triomphe donnaient un petit côté romain à cet ensemble.
    Toutefois, la polémique n’aurait pas enflé à ce point si toute cette zone constituant Euromediterranée avait été dotée d’un vrai parc urbain. On en avait l’opportunité, on y avait pensé, il y a longtemps et puis on a abandonné l’idée. Un parc, qui fait pourtant défaut à tout ce secteur, rapporte moins que des surfaces à bétonner et en plus, cela doit se gérer. Pour exemple, les déboires du grand jardin d’un hectare aménagé sur la trouée de l’ancien terminal autoroutier. La précédente municipalité n’ jamais manifesté trop intérêt pour la gestion et l’entretien des équipements (sans doute parceque la gestion, ça ne s’inaugure pas…). Un défi que devra relever la municipalité actuelle qui devrait aussi reflechir à la création de nouveaux espaces verts d’importance dans ce centre ville et sa première couronne urbaine qui en manquent cruellement.

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  12. Alain PAUL Alain PAUL

    Je souhaite bien du courage à l’adjointe aux espaces verts. Elle fait tous les efforts possibles mais il faut naviguer entre les promoteurs et Euromed. On compte sur elle pour ouvrir les parcs et les gérer. Il y a beaucoup à faire comme le dit André. J’aimais bien le “côté romain”.

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  13. fantasia fantasia

    les projets de l porte d’aix datent de gaston Defferre en 1973 !!! avec le projet de gratte ciel WTC qui n’a jamais vu le jour…heureusement.

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