L’Élysée maintient que 635 m² suffisent pour les vestiges de la Corderie

La carrière antique de la corderie servait notamment à tailler des colonnes grecques et des sarcophages (image : Anonym Push / Primitivi)

Emmanuel Macron ne reviendra pas sur la décision prise au sujet du classement des vestiges de la Corderie. L’Élysée répond ce mardi à la lettre ouverte du fondateur du musée d’histoire de Marseille Alain Nicolas qui lui demandait de revenir sur la décision de ne sanctuariser qu’une partie de la carrière antique. “Le site de la Corderie a fait l’objet dans les limites de ce que la loi sur la protection du patrimoine permettait de faire, d’une mesure de protection partielle, a précisé par écrit au journal La Marseillaise le chef de cabinet du président. La zone la plus remarquable sur le plan scientifique et patrimonial, la plus riche et plus spectaculaire également pour le public, […] fera l’objet d’une mise en valeur par l’opérateur privé en lien étroit avec l’État et la municipalité.”

Le directeur de cabinet, Françoit-Xavier Lauch, a également ajouté que sur ce dossier, la ministre de la culture Françoise Nyssen avait “toute la confiance du président.” Lors d’une visite à Marseille en septembre dernier, interpellé par des militants pour le classement total de ce site, le président de la République avait déclaré : “je vais m’en occuper”. En octobre néanmoins, Françoise Nyssen avait maintenu que le classement des 635 m² suffisait à “préserver la vision de ce site remarquable”.