À Marseille, le projet de salle de shoot bute sur le refus de la mairie des 1/7
Annoncé pour 2023 par l'adjointe à la santé Michèle Rubirola, le projet de salle de consommation à moindre risque pour les usagers de drogue est toujours bloqué. Des lieux ont été identifiés dans le 1er arrondissement, mais la mairie de secteur refuse de rencontrer les porteurs de projet.
Matériel d'injection mis à disposition par le Bus 31/32, association qui accompagne les usagers de drogue. (Photo : Geneviève Mitry)
Cet article fait suite à l'enquête "Marseille en manque de salle de shoot : quand la ville ignore ses toxicomanes", présentée sur scène par Violette Artaud le 12 avril 2023 dans le cadre d'un partenariat avec Mediavivant. La captation vidéo est à retrouver ici.
Commentaires
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Quand on voit la nullité des noms de l’asso et du projet (ASUD Mars say yeah, Total Kheops) ca en dit long sur la façon dont est ficelé le projet…qui ne semble pas sérieux ni carré… et ,meme si je suis favorable à ces salles de shoot je suis d’accord avec Sophie Camard ! Des prefabriqués sur un terrain c’est vraiment n’importe quoi !
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Pas si niais que ça, “Total Kheops”, pour un projet de ce type. Titre de roman (policier, plutôt noir, auteur marseillais, personnage principal épris de whisky … ), signification littérale évocatrice (grand désordre ou quelque chose comme ça). Pour “injecter” un peu de poésie dans ce monde de brute (et quelle brutalité, ce monde des toxicos …), on peut commencer par un nom pas trop techno ou trop médico ou trop socio non ?!
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Surtout si on se souvient que la fameuse association “ASUD Mars say yeah” a déjà été condamnée deux fois pour trouble à l’ordre public … De quoi douter qu’elle soit la plus à même de gérer un tel lieu.
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Je ne comprends pas pourquoi ces lieux ne pourraient pas se situer dans l’enceinte d’hôpitaux
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C’est l’idée justement : Pour que ces lieux aient une efficacité réelle, il est évidemment nécessaire qu’ils se situent à proximité immédiate d’un hôpital. C’est bien ce qui rend ce “projet” de containers près de la gare Saint-Charles complètement stupide et irréaliste.
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Quel que soit le projet, on pourra saluer le courage du politique qui acceptera de le voir s’implanter sur son territoire. PM ou pas, l’électeur est la priorité. On comprend que des garanties soient exigées notamment pour la sécurité des personnes et des stocks… mais entre la compétence des asso et les services de la Ville ET du Conseil départemental (social/santé ou je me trompe ?), il y a fort à parier qu’on pourrait très bien faire ce qu’il faut. Quelle hypocrisie…
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La solidarité, certes, mais pas devant chez moi…
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adaptation locale, contre une mesure de santé publique, d’un “nimby” …..
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Une fois de plus on mélange les mots. On peut être infecté par le VIH ou le VHC, et ne pas faire d’hépatite ou de SIDA. Le SIDA c’est la phase finale d’une infection au VIH.
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Merci pour ce rappel; je me suis fait la même remarque. Autre point qui aurait mérité plus de soin, même si le terme “salle de conso à moindre risque” est utilisé, il l’est beaucoup moins que le racolleur et stigmatisant “salle de shoot”. Bref, Marsactu a l’habitude de faire un travail plus précis que ça…
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Mme Sophie Camard vient de chez Mélenchon, elle est donc populiste, démagogue. Tout est dit.
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Ça c’est de l’argumentation !
Je n’ai pas tous les éléments pour me prononcer sur le sujet, mais la question de santé publique est suffisamment grave pour qu’on parle autrement que par invectives — apparemment pour certains trancher en deux lignes par “tout est dit” ce n’est pas “populiste” !
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Généralement, les propos qui finissent par “tout est dit” sont vides de tout argument, l’attaque ad hominem n’en étant pas un. Sur les réseaux sociaux, cette formule est souvent utilisée pour s’épargner l’effort d’étayer une opinion personnelle.
Quant à Mme Camard, elle a eu une vie avant Mélenchon, et une vie après : elle est capable de penser toute seule.
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Le populisme consiste à gouverner directement sans passer par les corps intermédiaires cela me fait plus penser au Président actuel qu’à Mr Mélenchon
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Et si on commençait par arrêter d’appeler ça des “salles de shoot” ?
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Il faudrait peut-être revenir à l’implantation dans le 5e qui serait plus facile à faire accepter par la mairie de secteur puisque c’est celle de Michèle Rubirola, ou alors d’aller dans le 2e c’est tout aussi proche de la gare et c’est la mairie de secteur de Benoit Payan qui ne devrait pas s’y opposer.
On pourrait aussi envisager de l’installer dans les locaux de l’ARS bd de Paris !
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Quand j’avais l’association Bus 31/32 en bas de chez moi dans le 3eme arr c’était le foutoir. Cette dernière délivrait du matériel a usage unique et les toxicos se piquaient à même la rue, devant les portes de blocs, dans la résidence a côté, devant la maison de la danse Klap, devant les passants, les enfants et jetaient leur seringues et flacons usagés sans état d’âme . C’était réccurent. Sans compter les boîtes de subutex qui jonchaient le sol. Bien contente que cette structure ai été delocalisée.
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oui, vos remarques sont judicieuses, et c’est bien pour ça que les propos de s.camard sont dignes d’intérêts.
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L’implantation évidemment est un problème, personne ne souhaite avoir un espace de ce type en bas de chez lui, ( sinon que les volontaires se signalent …) mais plus que l’implantation la qualité du projet et la compétence, l’engagement et le savoir-faire des personnes qui vont gérer le lieu est tout aussi primordial. La qualité du projet n’est pas certaine quant à l’équipe qui le porte, à voir … D’accors avec le commentaire qui propose que le secteur de Rubirola se porte volontaire. Elle doit bien ça aux Marseillais qui ont pensé l’élire maire.
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Violette Artaud, SVP, vous serait-il possible de faire mieux ressortir (et plus tôt dans votre article) les arguments très pertinent de Mme Camard (le changement de projet qui devait initialement être dans un lieu médicalisé et non près d’un lieu publique ou la sécurité est déjà une question) face à ceux un peu plus fébriles de Mme Rubirola ( une fois qu’on a trouvé le lieu idéal, on fait le forcing… <- pas super pro !) ?
Jusqu'à la lecture effective du droit de réponse demandé par la maire su 1/7, on a vraiment l'impression qu'elle fait un blocus sans fondement uniquement pour ne pas avoir des "tox" dans son quartier… alors que c'est tout autre chose dont il est question : la légèreté (encore une fois) de Mme Rubirola !
Merci d'avance 🙏
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Allez, sortons de la crise par le haut et faisons 2 lieux d’aide aux toxicos: un à la conception et un “relais habitat léger” avec des yourtes à Saint Charles, avec évaluation tous les 3 mois. Ca va couter plus cher, mais ça validera
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la devise municipale: “Elle brille par ses haut faits”
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Bref, c’est comme d’habitude sur ce sujet, beaucoup de blabla et finalement le même résultat: l’inaction. Les toxicomanes « de rue » sont des personnes précaires qui ne votent pas, les quelques tentatives de création de lieux d’aide sont systématiquement sabotées par les riverains (le local de la rue du Coq, par exemple, n’a pas tenu longtemps).
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