Jusqu’à sa reprise en 2016 par Corsica Linea, crée par des entrepreneurs corses proches de la majorité nationaliste, la compagnie maritime était au cœur d’un jeu d’acteurs inextricable. En vrac, on y croise la Commission européenne, le concurrent low cost Corsica Ferries, l’actionnaire majoritaire récalcitrant Transdev, un État étrangement fluctuant, des syndicats souvent tentés de peser par la grève… De tables rondes en préfecture en reports d’audience au tribunal de commerce, le feuilleton est capable de tenir le public – et les salariés – en haleine pendant des mois.
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