Parc marin de la Côte Bleue : "Le grand parc ne nous fait pas de l'ombre"

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le 29 Août 2013
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Parc marin de la Côte Bleue : "Le grand parc ne nous fait pas de l'ombre"
Parc marin de la Côte Bleue : "Le grand parc ne nous fait pas de l'ombre"

Parc marin de la Côte Bleue : "Le grand parc ne nous fait pas de l'ombre"

Il paraît loin le temps où le directeur comptait pour seul renfort d'éventuels objecteurs de conscience préférant les réserves marines aux casernes. Alors qu'il fête ses 30 ans, le parc marin de la côte bleue affiche sept permanents, secondés par quatre saisonniers l'été. Récifs artificiels, sentiers sous-marins, études scientifiques : le travail réalisé a été considérable, considère William Tillet, administrateur du parc et secrétaire du comité régional des pêches.

Avec, c'est assez rare pour être souligné, une forte implication des pêcheurs. Il faut dire que la Côte bleue fait partie des endroits où l'effet réserve a été très précisément documenté : en protégeant certaines zones, les poissons se multiplient, pour le plus grand bonheur des filets des professionnels. À défaut d'avoir un taux de logement sociaux en accord avec la loi, la Côte Bleue a ses "HLM à poissons"

Surplus venu des Calanques

Pourtant, alors que Marseille accueillera en octobre le congrès international des aires marines protégées, la structure n'a toujours pas officiellement ce statut, contrairement au tout nouveau parc national des Calanques. Une question de sémantique qui ne gêne pas William Tillet, plutôt attaché au contenu du travail du syndicat mixte. D'ailleurs, ses administrateurs – communes comme pêcheurs – ont refusé d'intégrer le parc national des Calanques. "Le système marchait bien et les propositions qui nous étaient faites, c'était quasiment de devenir une annexe", justifie-t-il.

Mais l'impact du parc des Calanques est là : "Actuellement on a déjà un effet migration : les bateaux de plaisance qui sortent de Marseille, au lieu de tourner à gauche vers les îles, tournent à droite vers la Côte Bleue. Donc on a à gérer un surplus de population." Comme quoi les deux territoires sont liés. En attendant une possible gestion commune dans les années à venir.

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Commentaires

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  1. bonalors bonalors

    Pour ceux qui douterait de l’efficacité des parcs marins, je peux vous assurer qu’il y a une très nette différence, en terme de faune, avec les endroits non protégés. Pour avoir plongé sans bouteille mais avec masque (“snorkeling”) un peu partout autour de Marseille, il y a, là, juste sous la surface, des poissons bien plus gros, nombreux et d’espèces différentes, et bien moins craintifs (pas con le poisson!) qu’ailleurs. Bravo à ceux qui ont crée ce parc et qui permettent de le faire perdurer (dont les pêcheurs…).

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  2. Anonyme Anonyme

    “les bateaux de plaisance qui sortent de Marseille, au lieu de tourner à droite vers les îles, tournent à droite vers la Côte Bleue.” Là, on risque de tourner en rond !

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  3. Marius Marius

    C’est quoi, ce dernier paragraphe ???

    Le fait que des plaisanciers préfèrent aller vers la Côte Bleue plutôt que vers les calanques n’a RIEN A VOIR avec un prétendu “impact du Parc national des Calanques” !!!

    Sauf peut-être en ce qui concerne deux ou trois crétins.

    Cette préférence s’explique tout au contraire par la longue absence de Parc dans les calanques jusqu’en 2013 : sur-fréquentation anarchique, diminution du poisson.

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  4. Marius Marius

    C’est quoi, ce dernier paragraphe ???

    Le fait que des plaisanciers préfèrent aller vers la Côte Bleue plutôt que vers les calanques n’a RIEN A VOIR avec un prétendu “impact du Parc national des Calanques” !!!

    Sauf peut-être en ce qui concerne deux ou trois crétins.

    Cette préférence s’explique tout au contraire par la longue absence de Parc dans les calanques jusqu’en 2013 : sur-fréquentation anarchique, diminution du poisson.

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  5. alex alex

    c est le report d usage c est connu et souvent associé aux conflits d usage

    et cela ne concerne pas que les plaisanciers mais aussi les pros

    du fait du choix des znp : plus de post a l EST ( riou) plus de poste au sud ( planier) reste le frioul et la cote bleue c était previsible

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  6. IMPACteur IMPACteur

    Il ne manquerait pas un bout au 3e paragraphe? “Pourtant, alors que Marseille accueillera en octobre des aires marines protégées” >> Accueillera en octobre le 3e Congrès International des Aires Marines Protégées! ;)*

    Et bravo au parc marin de la côte bleue, un exemple de bonne gestion!

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  7. roro roro

    Les gens préfèrent tourner à droite vers les fumées toxiques de Fos plutôt que l’égout de Cortiou, mouai, bon de toute façon l’eau est tellement sale et sournoisement polluée que c’est pareil. Mais je salue la création de ces espaces maritimes, c’est du concret et c’est Géré contrairement à…….

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