"L'hôtellerie attire les investisseurs"

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le 25 Mar 2014
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"L'hôtellerie attire les investisseurs"
"L'hôtellerie attire les investisseurs"

"L'hôtellerie attire les investisseurs"

29 millions d'euros de chiffre d'affaires, en hausse de 144% (13% à périmètre constant), 26 hôtels en propriété, dont 9 achetés en 2013 et 2 millions de résultat. Les chiffres de l'année 2013 (clos au 30 septembre) sont plutôt bons. Notamment dans un secteur pas épargné par la crise. Créé en 2000 par le Marseillais Olivier Carvin, le groupe Maranatha, dont le siège est toujours à la Valentine, gère 38 hôtels entre Paris et le sud de la France. Paris, des stations de ski des Alpes du sud, et des villes de Provence comme Arles où il vient de faire l'acquisition du 4 étoiles  "Jules César" que va rénover Christian Lacroix.

Des bons résultats, mais pas de modèle économique révolutionnaire non plus. En revanche, c'est dans le domaine du financement de son groupe que l'ancien expert comptable Olivier Carvin a développé des idées plutôt originales. A la tête de ses trois premiers hôtels, associé à l'époque avec un hôtelier, il a décidé de vendre "à la découpe" ses 40 chambres qu'il a proposé à des particuliers, sous forme de location meublée. Maranatha a ensuite reversé des loyers à ses particuliers qui ont pu également bénéficier des avantages fiscaux liés aux meublés. Puis, après avoir travaillé avec le fonds 1,2,3 Ventures, l'entrepreneur marseillais a créé son propre fonds afin de financer ses acquisitions.

On a créé notre propre véhicule d'investissement, Finotel, qui a vocation à acheter des hôtels qui vont ensuite être gérés par notre groupe.

Ayant un agrément de l'AMF (association des marchés financiers), Olivier Carvin peut du coup faire appel à l'épargne publique, c'est-à-dire que les particuliers peuvent investir directement dans son fonds. "L'hôtellerie attire les investisseurs", explique t-il. Grâce à un complément de dette bancaire, son fonds bénéficie d'un fort effet de levier avec 35 millions d'euros de capital et 25 millions de dette, qui lui permet de se développer sur les marchés parisien et provençal. Sauf à Marseille, car si le siège de son groupe y est toujours, comptant 50 salariés – dont 25 ont été recrutés en CDI en 2013 et 18 prévus cette année – Olivier Carvin ne trouve pas grand chose à acheter : "Les hôteliers marseillais qui ont la chance d'avoir des hôtels ont bien raison de les garder".   

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Commentaires

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  1. kerozene kerozene

    avec “verylastroom” voici la deuxième entreprise marseillaise qui fait bouger le secteur de l’hotellerie dont vous parlez dans Marsactu.Lé début d’une filière ?

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