La mairie et la métropole assurent avoir trouvé une méthode commune
Lors d'un rendez-vous ce mardi, Benoît Payan et Martine Vassal ont repris le dialogue sur les principaux sujets de clivage entre les deux institutions. Affichant une volonté de trouver des terrains d'entente.
Benoît Payan et Martine Vassal en préfecture en mars 2022. (Photo : BG)
Bien sûr, les différends sont loin de tous être aplanis. Mais au lendemain d’un rendez-vous, révélé par Marsactu, entre la métropole et la mairie, les discours sont à l’apaisement des relations. Les deux délégations se sont rencontrées à l’hôtel de ville mardi 20 septembre Pour ce qui concerne les élus, Martine Vassal était accompagnée de son vice-président au budget Didier Khelfa et d’Yves Moraine, qui suit le plan Marseille en grand pour le compte de l’institution. Benoît Payan avait à ses côtés Joël Canicave, son adjoint au budget et Fabien Perez, conseiller municipal délégué aux fonds européens.
“Tout a été mis à plat sans faire semblant de ne pas voir les difficultés”, se réjouit Yves Moraine. Ils ont ainsi réussi à se mettre d’accord sur un dossier-clé, celui du plan européen pour la neutralité carbone en 2030. Attendu pour mi-décembre au plus tard, ce document doit permettre à Marseille de décrocher d’importants financements. “Il y aura une co-présidence par un élu de chaque institution de chaque commission de travail [une petite dizaine au total, ndlr] et une association étroite des services de la métropole à la préparation du contrat ville climatique sur les sujets où la métropole est compétente”, détaille Fabien Perez.
Sur les deux autres sujets abordés – les transports et la nouvelle répartition des compétences liées à la dernière loi de décentralisation – les discussions doivent se poursuivre. “Il y a toujours des tensions sur la loi 3DS, confirme l’élu de la majorité municipale. Il faut qu’on ait les moyens d’exercer nos compétences.” La somme d’argent que devra verser la métropole en compensation des prérogatives transférées suscite toujours des désaccords. Quant à l’agenda des transports métropolitains, “la présidente a pris le temps de rassurer le maire sur les transports des quartiers Nord”, précise Yves Moraine.
Il n’est pas dit que cela suffise à éteindre toute joute médiatique sur ce sujet alors que la municipalité a fait du tramway vers les Catalans un casus belli. Les semaines à venir diront si la volonté de travail commun survit aux nouveaux sujets clivants qui ne manqueront pas d’émerger. “On ne doit pas donner à l’État l’opportunité ou l’occasion de se défiler ou de se défausser”, prévient Yves Moraine. Histoire que le président de la République ne laisse pas Marseille à ses “chicayas”.
Commentaires
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Mme Vassal, Mr le Préfet ont peu s’attendre à un certain sérieux or Mr Payant est polarisé sur son smartphone comme n’importe quel ado !
Heureusement le communiqué nous rassure tout va bien
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La photo date de mars 2022, et non de la réunion du 20 septembre.
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Brasilia8, au lieu de s’attarder sur un détail, ce serait bien de rappeler qui est allé chercher des ressources auprès d’E Macron y a plus d’un an…
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Un soutien potentiel construit, sonnnant et trébuchant.
Bien au-delà des sempiternelles pleurnicheries victimaires des municipalités Gaudin (avec Vassal, Moraine and so on) alors que leurs amis politiques étaient aux affaires à Paris.
Mais on attend toutefois les résultats concrets
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On est bien content de voir Yves Moraine affirmer “qu’on ne doit pas donner à l’État l’opportunité ou l’occasion de se défiler ou de se défausser”. Y a plus qu’à agir en élus responsables de l’intérêt général plutôt qu’en politiciens court-termistes. Une véritable mue intellectuelle pour les bébés Gaudin, élevés dans l’idée que, pour se faire élire et réélire, on peut se contenter de discours mensongers sans jamais agir.
Si cette sagesse nouvelle pouvait atteindre aussi Sainte Pila, bien plus efficace pour chercher des noises à la municipalité actuelle de Marseille que pour exercer son mandat de présidente de la RTM – où il y a pourtant beaucoup à faire !
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Mais pourquoi encore et toujours Yves Moraine ? Vassal a quand m-eme meilleur élu dans son équipe (si, si, en cherchant bien on trouve toujours mieux)
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Un détail sans doute, mais co présidence veut bien dire deux zélus, donc doublement du montant. des indemnités pour un même poste.
PM ne perd pas le Nord, quand on peut gratter, ne nous genons pas.
Si cela est le cas, pas un pour rattraper les autres.
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Présider une commission de travail ne donne pas lieu à une indemnité supplémentaire.
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Merci Happy
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vous êtes fatiguants.
s’il y a deux fois plus de travail c’est peut être un peu normal d’être payé plus non ?
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J’adore votre sens de l’humour.
Cette décision de
co-présidence n’est qu’une “valorisation” des déchets politiques locaux pour tenter un marquage mutuel à la culotte, en vue des prochaines municipales. Quand au travail effectué par les zélus en question, ne serait ce qu’évoquer cette notion à leur sujet est un véritable gag.
Rien ne bouge, alors on papote, discute, reunionite aiguë à gogo, posture, yeux de chats et minauderies en tous genres.
Du vent, du pipeau politique marseillais dans toute sa médiocrité.
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La “méthode commune” du cab’ de Vassal consiste à ne présenter que des chiffres faussés sur les compétences que la Ville veut récupérer (effectifs, budgets, dépenses, etc.). C’est classe autant que classique, et cela montre tout l’intérêt de Tartine pour l’intérêt public : aucun.
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