Villa de L’Escalette : l’occupant va faire appel de sa condamnation

Ruine
Bref
le 29 Mar 2017
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Suite à notre article du 11 mars révélant les procédures judiciaires contre sa villa de l’Escalette, Thierry Marcadé a souhaité nous rencontrer. Le 8 mars, il a été condamné à six mois de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende pour construction sans autorisation au cœur d’un parc national, infraction au plan local d’urbanisme et obstacle au droit de visite des services de l’urbanisme, en son absence. Nous n’avions pas davantage pu le joindre. Il était alors en Inde et a rencontré des problèmes de visa, justifie-t-il, annonçant sa volonté de faire appel.

Selon lui, la villa en question n’est qu’une rénovation d’un ancien bâtiment de l’usine de plomb. Mais si l’esprit des lieux semble avoir été respecté, pour les services de l’urbanisme, il s’agissait au départ d’une “ruine” qui ne figure pas au cadastre…

À côté du volet pénal, Thierry Marcadé est sous le coup d’une d’expulsion initiée depuis 2011 par le propriétaire du terrain, qui a réussi après plusieurs procédures à faire annuler le bail emphytéotique de 99 ans dont il se prévalait. Depuis son passage par la Cour de cassation en septembre 2016, la décision est désormais définitive et peut s’appliquer dès la fin de la trêve hivernale, le 1er avril. Menacé de “tout perdre”, Thierry Marcadé espère pouvoir reporter l’échéance et avance qu’il loge “cinq familles, titulaires d’un bail”.

Julien Vinzent
Journaliste.

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Commentaires

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  1. Germanicus33 Germanicus33

    On ne peut pas s’approprier ainsi un terrain ou une ruine. Il y a t’il eu un acte de transaction signé chez un notaire ? En plus il y a du plomb…
    Respectons le massif des Calanques !

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  2. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    C’est difficile, de respecter la loi… A défaut, il reste le chantage : chantage à l’emploi dans le cas de patrons-voyous, chantage au logement de “cinq familles” ici.

    C’est fou le nombre d’individus qui assimilent Marseille à une zone de non-droit. Pour une fois que la Ville n’est pas dans la posture du laisser-faire, il faut le saluer.

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  3. julijo julijo

    Et si il n’y avait qu’à Marseille….

    Oui c’est d’autant plus difficile, le respect de la loi, que pour certains cela ne veut rien dire. On s’arrangera toujours.
    Je disais sur le premier article, qu’il avait été sacrément moins malin que samia ghalli.
    En même temps, il a fait fort, une construction illégale dans un parc national, et un problème de santé publique avec la présence de plomb…..un vrai rebelle.
    Il a trois jours pour trouver un logement social !

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  4. CAN. CAN.

    J’en appelle à la jurisprudence populaire “Zebda”
    Y’a pas d’arrangement !

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