Un troisième acteur dans la bataille pour l’appellation “savon de Marseille”
Alors que la bataille pour la création d’une appellation d’origine protégée “savon de Marseille” dure depuis 2015, un nouveau groupe de savonniers est entré en scène pour faire reconnaître sa propre version. Avec à sa tête, explique Le Monde, le co-gérant des Savonneries de l’Atlantique, situées dans la région nantaise, dont le souhait est de faire admettre que le savon de Marseille “n’est pas que marseillais !”. L’association Savon de Marseille France a déposé le 5 décembre dernier son dossier de demande d’appellation auprès de l’institut national de la propriété intellectuelle (INPI).
Il vient rejoindre sur le bureau de l’INPI les deux précédents dossiers déposés et toujours en suspens, portés respectivement par l’union des professionnels du savon de Marseille, qui défend un savon traditionnel fait dans les Bouches-du-Rhône, et le second par l’association des fabricants de savon de Marseille, qui prône des procédés de fabrication plus souples, dans l’ensemble de la Provence [Lire notre article à ce sujet]. Ces deux demandes sans réponse datent toutes deux de 2015. Interrogé par Le Monde, l’INPI assure continuer “le dialogue” et espère “aboutir le plus vite possible”.
Source : Le Monde
Commentaires
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Nous avons l’opportunité d’obtenir enfin une AOP “Savon de Marseille” , demande établie à retardement comme d’habitude pour diverses raisons locales, mais passons. Cela permettrait de “booster” nos dernières savonneries , de contribuer à leurs développements. et de valoriser un produit exceptionnel .
Ce qui est surprenant dans cette affaire c’est le peu de soutien de nos z’élus, des chambres de commerce de la ville et du département pour effectivement obtenir cette AOP.
Mais ils ont sûrement d’autres chats à fouetter.
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La vente des” vrais faux savons de Marseille” made in RPC est si profitable sur le vieux port et ailleurs, dans les lieux fréquentés par les touristes débarquant de leurs bateaux HLM que la bataille contre l’arnaque sera dure !
En effet elle ne doit pas passionner les spécialistes en culture locale de la Mairie et tant pis pour la santé publique !
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Le fait que l’INPI soit saisie de trois demandes divergentes n’est pas de nature à faciliter la création d’une AOP.
Lueur d’optimisme tout de même : l’exemple du camembert montre qu’une AOP est possible même pour un produit fabriqué partout et dont le nom est devenu générique. Mais les Bucco-rhodaniens et les Provençaux auraient pu faire l’effort de s’entendre. Le risque que prennent les uns et les autres, c’est que l’INPI décide de ne pas décider à leur place.
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L’équipe GAUDIN a effectivement d’autres chats à fouetter : à Miami par exemple… Peut être en ont-ils fait la promotion… Non, je plaisante évidemment…
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Si les Nantais ont leur mot à dire sur l’AOC savon de Marseille, moi je veux voter pour Notre Dame des Landes et au prochain débat pour savoir si Nantes est la capitale de la Bretagne ou pas.
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