Eolfi milite pour que la zone de Fos accueille son projet d’éoliennes flottantes
Le groupe Eolfi communique sur son inquiétude quant au soutien de l’État au projet d’installation d’éoliennes flottantes au large de Fos-sur-Mer. Début novembre, Ségolène Royal doit annoncer les lauréats de l’appel à projets pour “des fermes pilotes d’éoliennes flottantes en Méditerranée”, rappelle le communiqué de la société installée à Marseille. Pour l’heure, la ministre de l’environnement a annoncé en juillet que le site de Gruissan et de Groix – pour lequel Eolfi a été choisi – seraient subventionnés dans le cadre de l’appel à projets de l’Ademe. “L’issue du projet de Faraman [au large de Fos-sur-Mer, ndlr] demeure incertaine”, insiste le communiqué en rappelant l’impact économique local des projets portés par Eolfi. “Si trois zones ont effectivement été choisie, rien en dit qu’il y aura un projet lauréat pour chacune d’elles”, estime Thomas Bordenave, chef de projet en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Eolfi a déposé deux projets sur le site de Faraman en association avec la filiale européenne d’un groupe d’énergie chinois (CGN) et des PME françaises pour les turbines et les flotteurs. Ce communiqué vise donc à plaider sa cause – autant que celle du site fosséen – avant l’annonce ministérielle. “Nous savons qu’un de nos projets pourrait passer mais nous avons un concurrent sérieux avec EDF énergies nouvelles associé au groupe allemand Siemens. Nos propres projets s’appuient sur des technologies développées en France, explique Thomas Bordenave. De fait, nous poussons pour que deux projets soient choisies à Fos. La zone est suffisamment vaste pour le permettre.” Zéro, un ou deux… Réponse fin octobre.
Commentaires
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Le sujet avait déjà été abordé une première fois ici avec une photo des éoliennes à axe vertical de Nénuphar, une sorte de gros batteur à œufs : https://marsactu.fr/fos-toujours-dans-la-course-mondiale-pour-leolien-flottant/
Eolfi qui se présente ici : https://www.eolfi.com/fr/energies-marines-renouvelables
n’était pas positionné jusqu’ici à Fos, tant mieux si cela peut entraîner de nouvelles aides de l’Etat et donner une nouvelle visibilité à Fos et à notre région. A Fos nous avons les expérimentations devenues bien discrètes de Nénuphar, mises en route par la région de Vauzelle et le GPMM. Pouvez-vous nous dire, Benoît, ce que devient cette affaire ?
Ici en région, à La Ciotat plus précisément, il y a également la société Idéol qui intervient avec Eolfi sur la zone de Groix en Bretagne, avec un système de piscine en béton destinée à stabiliser les éoliennes jusqu’à 6 MW. C’est un bon point pour notre région. En savez-vous davantage ?
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Bonjour JL41
perdon pour le délai dans la réponse. Nous reviendrons sur ce sujet intéressant à la fois pour le GPMM mais aussi pour le territoire dans son ensemble. D’après mes informations, Nenuphar a quitté le groupement monté par EDF Energies Nouvelles et a justement rejoint Eolfi dans l’un des deux dossiers qu’il défend. De son côté Energies nouvelles a choisi Siemens pour la partie technologique. Nous reviendrons sur ce sujet avant la décision gouvernementale.
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L’actualité va vite, surtout lorsqu’on s’intéresse à l’international. Les hydroliennes viendront prendre le pas. Elles sont branchées sur la courantologie marine, puissante, stable et elles ne gâcheront aucun paysage. C’est déjà au point, voir les exemples dans Le Marin. Cette courantologie est plus faible en Méditerranée, mais a-t-on anticipé des mesures au large de Fos ou de Marseille ? Ce serait en outre des emplois de nouvelle génération dans nos industries de construction métallique et les industries des générateurs. Des savoir-faire du côté de Toulon, La Seyne, Saint Mandrier, A approfondir.
On devinait que Nénuphar était largué, un choix dont le niveau d’expertise n’atteignait même pas ce qu’apporte la lecture d’un certain nombre d’articles sur l’évolution du marché. Voir l’innovation proprement commerciale de Wiko pour prendre de la graine.
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