La Ville de Marseille condamnée pour son refus de réintégrer la collaboratrice de Narducci

Feuilleton
Bref
le 19 Août 2019
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La passe d’armes judiciaire se poursuit entre la Ville de Marseille et la directrice de cabinet de Lisette Narducci. Après que le tribunal administratif a cassé la suspension de huit mois qu’elle avait infligée à Michelle Azoulay, la mairie a refusé de la réintégrer à son poste initial. C’est ce que vient de faire constater l’intéressée par le tribunal administratif qui a condamné la Ville à lui verser la somme de 4650 euros le 13 août, auxquels s’ajoutent 1200 euros de frais de justice.

Alors que Michelle Azoulay est accusée de harcèlement moral par plusieurs salariés de la mairie des 2e et 3e arrondissements, la Ville de Marseille a choisi de lui proposer de reprendre le travail dans un autre service municipal. Il s’agit de “protéger les agents de la mairie du 2/3”, argumente une source municipale.  Le juge estime que le poste de directrice de cabinet avait un caractère “unique” qui empêche toute autre affectation. Il critique donc “le mauvais vouloir persistant” de la Ville, et lui fixe une astreinte de 300 euros par jour si l’administration écarte encore Michelle Azoulay de son poste de directrice de cabinet.

Jean-Marie Leforestier
Journaliste | jm.leforestier@marsactu.fr

Commentaires

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  1. Alceste. Alceste.

    Gaudin et le Droit, une longue histoire. Sa doctrine juridique “m’en fouti” .Comme ancien vice-président du Sénat , cela n’est pas mal du tout. Enfin et cela n’est pas grave l’astreinte infligée à la mairie, c’est pas lui qui la paye c’est nous, comme toutes les autres âneries de cette équipe.

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