Des familles évacuées du Petit Séminaire dénoncent des conditions de relogement indignes

Des familles rejoignent les bus alors que les immeubles du Petit-Séminaire sont évacués sont murés, novembre 2020. (Photo : B.G.)

Punaises de lit, coupures d’électricité, absence de cuisine… Des dizaines de migrants, évacués en décembre des immeubles squattés de la cité du Petit Séminaire se retrouvent actuellement relogés dans des chambres d’hôtel insalubres, apprend-on sur le site spécialisé Infomigrants. Dans un communiqué cité par ce média, ces familles entendent dénoncer leurs conditions de vie indigne. Hébergés dans des appartements sous-dimensionnés, ces migrants sont souvent dans l’incertitude quant à leur avenir. “Personne ne nous a communiqué combien de temps nous pouvions rester là, chaque jour nous pouvons être mis dehors”, expliquent-ils.

Interrogée par Infomigrants, la préfecture, qui a la responsabilité de leur prise en charge, répond que “de manière générale, les personnes évacuées n’ont pas vocation à être maintenues à l’hôtel de façon pérenne et systématique.” Concernant les conditions de vie, elle ajoute que “les personnes sont mises à l’abri dans les hôtels mobilisables disponibles”. Quant à l’absence de cuisine, elle renvoie vers un dispositif de portage de repas assuré par des maraudes sociales.

À LIRE

Au Petit-Séminaire, l’éternel recommencement des expulsions sans solution