Où est passé Marseille en Grand ? 2/2

Billet de blog
le 28 Fév 2022
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Où est passé Marseille en Grand ? 2/2
Où est passé Marseille en Grand ? 2/2

Où est passé Marseille en Grand ? 2/2

Chaque lundi, la Nouvelle société savante de Marseillologie vous propose 2 600 signes sur l’Agora de Marsactu pour évoquer l’actualité politique, économique, sociale ou culturelle de la ville.

Cette semaine, 6 mois après les annonces, le second volet de notre point en deux temps sur le plan présidentiel.

La tête occupée et l’esprit ailleurs, mais parce que le dérisoire aujourd’hui était essentiel hier et qu’il sera peut-être nécessaire demain, sans perdre de vue le superflu, poursuivons ce tour d’horizon du plan annoncé en septembre dernier. Après la revue des politiques de transport, de logement et d’emploi, place à l’éducation, la culture, la sécurité et l’hôpital. 

La rénovation des écoles demeure la mère des batailles (et le père et les enfants), la priorité du mandat municipal relayé par l’État qui a accepté de participer à l’effort de reconstruction. Pour rappel, 174 écoles prioritaires avaient été identifiées. Après la visite d’État, une enveloppe de 254 M€ avaient été octroyés avant une rallonge de 150 M€ annoncés en décembre par le Premier ministre, complétée par une garantie d’emprunts de 600 M€. Parallèlement, une Société publique locale d’aménagement d’intérêt national, baptisée « Société publique des écoles de Marseille », a été créée pour concrétiser ce vaste plan qui devrait atteindre 1,2 Md€. Reste à le mettre en musique.

La capitale euro-méditerranéenne de la culture pour 1 000 ans au moins. C’était quasiment l’annonce d’Emmanuel Macron qui juxtaposait en réalité des initiatives privées et personnelles soutenues par la puissance publique nationale. C’est le cas des grands studios de la Méditerranée, de l’antenne de la Cinémathèque (portée par Costas Gravas), du projet Odysséo (imaginée par Ora-ïto), ou de l’école CinéFabrique. Des projets finalement largement déconnectés des politiques publiques locales, sauf à ce qu’elles leur emboitent le pas. Reste à les mettre en cadence.

Des flics, des flics pour la sécurité publique. Et d’abord, des équipements pour le terrain et des infrastructures, dont la construction d’un hôtel de police (150M€) et d’un commissariat dans le 13e (8,5M€), l’installation de caméras de vidéos-surveillance (RIP le moratoire du Printemps marseillais ?). Et puis des moyens humains supplémentaires : CRS, magistrats et médiateurs. Une réponse à la saga meurtrière de l’été dernier et au lancement de la campagne présidentielle. Reste à se mettre au pas.

L’hôpital, enfin, depuis que la crise a révélé la fragilité de l’offre de soin et la force des « infrastructures sociales » qui ont tenu à bout de bras les quartiers populaires. Sur ces politiques du care, on annonçait la création d’une maison des femmes à la Timone, la construction d’un hôpital mère-enfant, la rénovation de l’Hôpital-Nord (168 M€ prévus et 50 supplémentaires annoncés en décembre) et la reprise d’un quart de la dette de l’AP-HM (1Md€ ). Reste le reste.

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