A droite comme à gauche, à quoi sert un programme

À la une
le 25 Fév 2014
22
A droite comme à gauche, à quoi sert un programme
A droite comme à gauche, à quoi sert un programme

A droite comme à gauche, à quoi sert un programme

"Le programme, cela vous disqualifie quand vous n'en avez pas, et tout le monde s'en fout quand vous le présentez". Cette formule ironique tombe de la bouche de Pape Diouf, qui présente les grands axes du sien, ce jeudi. En matière de programme, chaque camp poursuit sa propre stratégie de communication. Le Front de gauche a attendu son premier grand meeting pour présenter le sien, mardi 18. Jean-Marc Coppola y a fait lecture d'un discours, détaillant en 17 pages les grands axes. De son côté, le Front national distille les thématiques au fil de la campagne.

Dans la première partie de campagne, UMP et PS en ont fait de leurs projets une rampe de communication. Chacun à leur manière, bien sûr. Patrick Mennucci a choisi de découper son programme en grands thèmes successivement présentés à la presse. Il a ensuite conclu cette séquence par un premier meeting, afin de diffuser de ses promesses vers le grand public. En position de challenger, cette longue déclinaison était censée lui permettre de montrer sa maîtrise de toutes les thématiques qui ont trait à la gouvernance municipale. "D'autre part, cela permet de multiplier les reprises médiatiques, insiste-t-on à la com' de campagne, rue Montgrand. Si nous avions fait une seule grande messe, on aurait eu tous les médias une seule fois. Là, cela nous a permis de faire passer le message sur l'ensemble des sujets"

Dès la présentation de son programme économique, Patrick Mennucci a proposé au maire sortant de débattre sur ce thème. Une invitation aussitôt déclinée par l'intéressé. Depuis, le challenger socialiste multiplie les visites de terrain autour de projets inscrits dans le concret comme ces derniers jours à l'hippodrome Borély. "On a un maire qui ne veut absolument pas parler de projet, planqué sous son rocher, explique-t-il. Le seul débat qu'on ait eu, c'est sur le Vélodrome. Moi, je voudrais savoir ce que Jean-Claude Gaudin pense de l'avenir de l'hippodrome. Une campagne municipale, ce n'est pas que de la politique politicienne". Sur les réseaux sociaux, ce levier est activé grâce à des infographies interpellant le maire sortant. Mais dans ce que l'un comme l'autre vivent comme un duel, l'esquive fait partie du combat.

A l'UMP aussi, on serine aussi que "le programme, c'est le plus important, bien sûr" même si on attend toujours son chiffrage. Début janvier, sans volonté assumée de marquer à la culotte le candidat socialiste, l'équipe Gaudin a fait sa première présentation à la presse quelques jours après lui et sur le même thème du développement économique. Une pure coïncidence bien sûr qui n'a pas empêché les orateurs de répliquer dès qu'ils le pouvaient aux propositions du candidat socialiste. 

A chaque thème, sa salle

Côté mise en scène, en revanche, le calcul est apparent. Les socialistes invitent la presse à domicile, au troisième étage de la Fédération socialiste, histoire de faire des économies. Et le candidat Mennucci a choisi de montrer l'unité de son camp en apparaissant flanqué de toutes ses têtes de listes, qui intervenaient çà et là pour appuyer son propos. Côté UMP, on a choisi un lieu différent pour chaque thème : l'économie dans une école de commerce, la culture dans une salle du pôle média de la Belle de Mai. Si le maire est présent à chaque fois, il intervient après un trio d'élus censés incarner à la fois continuité et renouvellement.

Pour l'économie, Didier Parakian, Arlette Fructus et Roland Blum déclinent les grandes thématiques du programme avant que le maire résume le tout dans un discours très écrit. Dans l'assistance, on retrouve les élus de l'équipe sortante et des grands témoins. Il s'agissait ce jour-là de chefs d'entreprise censés adouber de leur seule présence – ou d'un commentaire rapide – les promesses du candidat.

Rien de tel du côté socialiste. Lors de la présentation du programme économique encore, le candidat Mennucci préfère mettre en avant les personnes qui l'ont aidé à construire son programme : le porte-parole des GAM, Jacques Boulesteix, ou encore Yves Cousquer, notamment père de la charte ville-port et Jean-Bernard de Cérou, ingénieur urbaniste, spécialiste des aménagements touristiques. La présence de ces deux représentants du Club Top 20 comme consultants de luxe du candidat socialiste a d'ailleurs été agréablement appréciée du côté de la chambre de commerce. "Sur chaque thématique, nous avons cherché à avoir un mouvement ascendant venant du terrain en réunissant des membres de la société civile, des professionnels", indique un membre de son staff de campagne arrivé de Paris en début d'année.

Têtes de réseau et président d'association

Dans chaque camp, ces mêmes propositions doivent suivre le chemin inverse en retrouvant le terrain via le tractage militant. Le Front de Gauche proposait déjà un quatre pages avant même d'avoir dévoilé publiquement ses propositions. A l'UMP, chaque meeting de secteur est suivi d'une diffusion des propositions sur les quartiers concernés. Au lendemain du meeting de lancement de Bruno Gilles, dans le 4/5, ses militants arpentaient les rues, tracts en main. La version complète, avec force aplats de couleur et mise en page dynamique, est réservée aux initiés. "Pour les présidents de grosses associations qui sont le mieux placés pour diffuser nos idées, explique le directeur de campagne de l'UMP. Sans compter les versions en PDF qu'on diffuse via Facebook". Même stratégie chez les socialistes où les propositions seront déclinées par secteur et ramassés sur huit pages. L'austère document de 60 pages n'est destiné qu'aux têtes de réseau que le candidat rencontre. 

Côté secrets de fabrication, UMP et PS ne sont pas très bavards. Les socialistes ont passé de longs week-ends à réduire leurs idées en mode fusion après les primaires. Ce n'est qu'ensuite que le document est passé à la moulinette des deux plumes du candidat, Régis Corréard, ancien assistant parlementaire du député et le journaliste Michel Martin-Rolland. Au Front de gauche, le travail de synthèse a commencé début 2013 avec des assises citoyennes organisées par le parti communiste dans chaque secteur. Une fois ce dispositif participatif clos, la phase de rédaction et de réduction a duré jusqu'au début du mois. Quant au FN, il ne délivre aucune information sur le processus d'écriture. Mais, à le lire, on sent qu'ils ont su faire leur marché à droite comme à gauche et sans vergogne.

Le retour du funiculaire

Marsactu avait révélé comment la droite a réuni des groupes de réflexion pour abonder le programme en idées neuves.  Surtout, elle a pris soin de distiller les propositions programmatiques lors des rares conseils municipaux de 2013 à coup de lancement d'études. On a très tôt entendu parler de casino et téléphérique ou de passerelles, quitte à abandonner certaines propositions ou anticiper sur les conclusions des études votées. 

Ainsi le fameux transport par fil est désormais accompagné d'un retour du funiculaire pour monter à Notre Dame de la Garde. Les élus UMP avouant à mots couverts que faire passer des cabines au-dessus des habitations entraînerait de vrais problèmes juridiques. Cette logique de tuilage a permis de distiller les bonnes idées qui font vendre du papier très en amont de la campagne, à l'heure où les candidats à la primaire socialiste débattaient entre eux. Cela permet de laisser croire que l'équipe sortante gagne du temps sur le prochain mandat, faisant alors passer les élections pour une simple formalité. 

>> Dans les jours qui viennent, nous allons décortiquer par thématique les programmes, leurs points communs, leurs divergences.

Cet article vous est offert par Marsactu

À vous de nous aider !

Vous seul garantissez notre indépendance

JE FAIS UN DON

Si vous avez déjà un compte, identifiez-vous.

Commentaires

L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.

  1. jdeharme jdeharme

    MONTPELLIER à la 29ème place du classement sur 34 villes dont 23 gérées par le PS c’est pas terrible comme classement

    Signaler
  2. Dazibaos Dazibaos

    Personne n’a remarquè que l’affiche de notre illustre vieux maire est extrêmement retouchée par Photoshop … pour paraitre beaucoup plus jeune. Hè oui ! 74 ans sans une ride …HA HA HA

    Signaler
  3. jdeharme jdeharme

    Jean Viard candidat sur les listes MENNUCCI fait partie du jury qui classe Marseille dans l’express Quand on vous dit qu’ils tiennent tout

    Signaler
  4. Toine Toine

    Cela fait 18 ans que Papy gaudin et son équipe de bras cassés nous vendent les même projets de cité aquatique et de métro vers le sud et vers le Nord de la ville.

    Pourtant rien, toujours rien et encore rien à ce jour!!
    On a une patinoire qui nous coute les yeux de la tête, un vélodrome qui va nous couter un bras et un tram aux prix astronomique qui doublonne nos 2 mini lignes de métro!!

    Les marseillais en ont marre de ce papy qui reste englué dans les années 60 avec sa vision de la ville livrée aux bagnoles et n’envisageant le développement économique de sa ville qu’à travers le tourisme.

    Pendant ce temps là, à Lyon, Lille et Toulouse, on attire les industries et les entreprises!
    Ici on dort, en regardant les kalachs faire le boulot et en attendant que Papy Gaudin daigne bien s’occuper de sa ville entre 2 voyages au Sénat à Paris et sa demeure de St Zacharie ou il vit…

    Les marseillais doivent se réveiller et bouter Gaudin hors de la mairie!
    18 ans de Gaudinade FO, c’est trop!

    Signaler
  5. Camille Camille

    Cette personne âgée maire de Marseille n’a plus rien a proposer de dynamique. Ses slogans de campagne sont ridicules : “en avant, le changement…” de qui se moque t on ? De tous les marseillais et marseillaises!
    C’est honteux de nous prendre autant pour des ravis de la crèche.

    Signaler
  6. cani cani

    Il en est un qui s’est bien moqué non pas de Marseille mais de toute la France en annonçant “le changement c’est maintenant”

    Signaler
  7. Valmy Valmy

    MP2013 qui a quand même boosté l’image de Marseille, Gaudin n’en voulait pas trop et ne savait pas exactement ce que pouvait représenter la culture. Aujourd’hui il cache son bilan poussiéreux derrière cette réussite et il rêve d’un Marseille qui ressemble à Nice ou a la Californie avec des palmiers, des boutiques de luxe, des touristes fardées et des yachts dans le Vieux Port… Au secours Gaudin n’a toujours rien compris à cette ville.

    Signaler
  8. Anonyme Anonyme

    Bonsoir,
    Je trouve bien sévére les internautes sur la gestion de J.C Gaudin.LAa zone franche,c’est qui?Euromed c’est qui avec Muselier et plus tard Teissier?Le chomage qui a baissé par rapport à 95?Le tram,Les 1eres pistes cyclables,alors qu’en 1995 il y en avait 0.Le s terrasses du port avec la création de 2000 emplois,enfin vous croyez que d’avois obtenu que Marseille soit capitale de la culture est tombé du ciel?Peu importe l’age du capitaine,l’important est qu’il continue à tirer la ville vers le haut.Enfin je mettrai au credit du Maire et de son équipe leur integrité au service des citoyens,ce qui n’est pas le cas de la gauche marseillaise ou l’on ne compte plus les mises en examens voire les condamnations!

    Signaler
  9. JL41 JL41

    A quoi sert un programme ? Apparemment à rien, pour répondre à la question de Marsactu, puisqu’on ne s’y réfère pas et que peu de gens les ont lus. Si ce n’est les équipes de campagne qui viennent répéter les mêmes choses ici, jusqu’à saturation. Mais mêmes ces commentateurs réguliers ne puisent pas leurs arguments dans les programmes, préférant travailler sur le registre de l’émotion plutôt que sur celui de la réflexion. Un exemple type se trouve dans le débat sur la patinoire et les piscines, lancé par un Zéribi, qui ne s’est même pas donné la peine de documenter son dossier. Alors on s’invective sans avoir les bases permettant de juger.

    Marsactu lui-même privilégie dans sa page d’accueil les débats politiques, les faits de société, l’environnement et le cadre de vie (ah les fuites du lac du 26è centenaire !), plutôt que l’économique qui ne semble pas intéresser grand monde. Pourtant, tout le monde s’accorde à croire que développer l’emploi contribuerait beaucoup à la résolution des problèmes. Bien des propositions ne sont valides qu’en faisant encore appel la dépense publique, une conséquence plus sure que celle des résultats. L’électeur se contente de gober de pures déclarations des candidats, sans réfléchir à leur vraisemblance, en en restant à l’écume des choses.

    Mais je viens de voir réapparaître en page d’accueil la rubrique économie ! Merci Marsactu.

    Alors urbanisme ou environnement, sans doute une composante du lectorat de Marsactu. Mais lorsqu’on approfondit un sujet, comme celui de la climatisation à partir d’une boucle d’eau de mer, ou lorsqu’il s’agit de brûler le bois des châtaigneraies des Cévennes dans la centrale de Gardanne, à un moment, la discussion s’arrête avec les écologistes, même lorsque leur option est soutenue. Comme si la faisabilité d’une idée n’avait aucune importance.

    On fait allusion à des classements de villes, puis on balance la bonne ou la mauvaise image qu’on s’est faite d’un maire, sans réfléchir beaucoup plus loin. Il y a pourtant des villes, comme Marseille, où les problèmes sont plus difficiles à résoudre qu’ailleurs. Certains s’en sont désintéressés, pilotant la ville au fil de l’eau et à la satisfaction des classes dirigeantes et des investisseurs. Mais si les électeurs font le choix de l’alternance, à quoi faut-il s’attendre ?

    Marsactu nous promet : « Dans les jours qui viennent, nous allons décortiquer par thématique les programmes, leurs points communs, leurs divergences. » La Provence a déjà commencé avec l’économie et les transports. Merci de nous mâcher le travail, puisque peu d’entre-nous ont pris connaissance des programmes.

    Signaler
  10. Anonyme Anonyme

    Le programme ne doit pas masquer le bilan ! Comment Gaudin ose dire : ” En avant ” et proposer de faire en 6 ans ce qu’il n’a pas fait en 18 ! le vrai Gaudin c’est :
    Marseille: une ville soldée à des promoteurs véreux
    L’école abandonnée
    Une pénurie incroyable de crèches
    Un déni de responsabilité sur la sécurité
    Absence d’équipements sportifs pour les 18/25 ans
    Les transports uniquement dans les fiefs UMP
    Logement ségrégationniste …..
    Vous voulez continuez à reculer encore longtemps avec Gaudin ? Alors que le potentiel de Marseille est là pour devenir l’une des villes/port de France la mieux adaptée à profiter de la mondialisation ?….

    Signaler
  11. jdeharme jdeharme

    Souhaitez-vous que Ségolène Royal intègre le gouvernement ?

    OUI

    26.3 %

    NON

    73.7 %

    Et la nouvelle génération elle va le prendre quand le pouvoir et enfin envoyer à la retraite tous ces apparatchicks du pouvoir depuis 35 ans

    Signaler
  12. jdeharme jdeharme

    La journaliste Graziella Riou Harchaoui et l’ancien adjoint de Manuel Valls à Évry Philippe Pascot ont entrepris d’élaborer un dictionnaire des noms propres de la politique impliqués dans de sales affaires. Leur livre Délits d’élus*, dont le premier tome sortira jeudi 27 février, dresse une liste non exhaustive de politiciens, “élaborée avec les moyens du bord, à partir de faits avérés, jugés ou en passe de l’être et relayés par les médias”. Ce premier volet s’attarde sur 400 d’entre eux, dont “environ 200 sont présents sur des listes en 2014”. Les cas les plus marquants sont évoqués dans Le Point qui paraît ce jeudi. Les deux auteurs répondent aux questions du Point.fr.

    Signaler
  13. Anonyme Anonyme

    Vivement que les élections soient terminées. Cela devient du délire chez les internauts. Plus pénible, tu meurs !

    Signaler
  14. Desperate Desperate

    Étant donné que les programmes ne veulent rien dire puisqu’ils seront adaptés aux situations et rien d’autre,étant donné que les bilans présentés ne reflètent qu’une partie de la vérité, étant donné qu’en politique, tout est devenu mensonges et plus, étant donné la paupérisation croissante de Marseille, étant donné l’absence de plus en plus criante de culture générale, de civisme, de courtoisie, étant donné qu’à Marseille, il faudrait un homme de fer pour redresser ce qui peut l’être, et surtout trouver des entreprises qui viennent s’installer dans cette superbe ville qui dispose de tellement d’atouts naturels. Je n’irai pas voter au premier tour et j’invite mes amis à me suivre pour exprimer notre ras le bol et notre désespérance.

    Signaler
  15. Simon L Simon L

    J’ai voté à gauche, depuis toujours … la dernière fois c’est pour Hollande en 2012, je crois bien que c’est la dernière, tout à fait la dernière que le PS a ma voix.
    Je lis les commentaires sur Marseille, je ne suis pas un fan de Gaudin mais …
    Qui a fait de cette ville, jadis, un enfer automobile en supprimant les trams existants et en faisant aller une autoroute sans issue à la porte d’Aix, le maire socialiste Defferre qui n’avait aucune vision urbanistique pour sa ville. Ce n’est pas forcément une maladie des socialiste puisqu’à Montpellier un autre PS a été un maire-batisseur et visiobnnaire.
    Tout ça pour dire que c’est sous Gaudin que le tir a été rectifié: un tram, des tunnels, une tentative de sortir Marseille de l’enfer automobile dans lequel la gestion defferriste l’avait mis.
    Sur un autre sujet, hélas, Gaudin a suivi les pas de Defferre, c’est le système FO, la main mise du syndicat sur la ville est une entrave considérable à tout décollage possible et le mantien assurée dans une médiocrité chronique. Le maire qui réussira à s’affranchir de FO à Marseille fera avancer sa ville. Mennucci dit qu’il le fera, mais vu la tournure que prend sa campagne, dans la tradition du PS à Marseille on peut avoir des doutes.
    Enfin il faut être aveugle ou de mauvaise foi pour assurer que Marseille n’a pas changé – en mieux – au cours de ces 20 dernières années. Mais comme le disent certains commentaires c’est sous Vigouroux que des décisions importantes ont été prises ( Euromed …) Quant au bilan du defferrisme dont les deux principaux candidats sont hélas, directement ou indirectement des héritiers, près de 30 ans après la mort du ” parrain”, personne ne l’a fait. Le faire aiderait à faire entrer Marseille dans le 21em siècle, ce que la ville n’a pas encore réussi.

    Signaler
  16. JL41 JL41

    «Aucun accord n’est possible» avec le FN affirme pour sa part Jean-Claude Gaudin. «Ce n’est pas possible de discuter avec le Front national». Le maire de Marseille concède toutefois que l’élection sera «serrée». «Le drame c’est si un camp ou l’autre n’a pas la majorité absolue». Et de tacler son adversaire socialiste : «Mais avec Mennucci, c’est impossible. Il a voté systématiquement contre les projets de modernisation, depuis 6 ans, qui en plus apportaient des emplois».
    C’est ici : http://www.leparisien.fr/municipales-2014/municipales-a-marseille-gaudin-et-mennucci-debattent-par-medias-interposes-25-02-2014-3622959.php
    Quelqu’un peut-il dire plus précisément contre quels projets apporteurs d’emploi Mennucci aurait voté ?

    Signaler
  17. Gloopy Gloopy

    Je ne suis pas sûr que Mennucci respecte vraiment ceux qui l’ont aidé dans son programme. On l’a vu avec Poitevin pour la culture. On a vu Vichnewki écartée. On risque de le voir demain pour l’économie et l’université. Bon, on l’espère pas, parce qu’on a beaucoup d’espoirs dans la métropole, mais les informations qui filtrent sont inquiétantes.
    Mais peut-être est-ce de l’intox de l’équipe Gaudin ?

    Signaler
  18. Gloopy Gloopy

    Marsactu avez vous qq infos à ce sujet ?

    Signaler
  19. jdeharme jdeharme

    A question posé réponse à donner : Un programme sert à donner les orientations du futur maire élu mais il peut aussi ne servir à rien puisque toute nouvelle situation permettra à celui qui vous l’a proposé de vous indiquer qu’il ne peut tenir ses engagements un exemple Marseille sera propre en 6 mois.

    Signaler
  20. SARAZIN13 SARAZIN13

    EN EFFET POUR CE QUI CONCERNE LE PALMARÈS DE NOS ELUS DE DROITE ET DE GAUCHE MARSEILLE EST :
    N°1 DES VILLES LES PLUS SALE DE FRANCE.
    N°1 DES POLITIQUES LES PLUS CORROMPUS DE FRANCE
    N°1 DES VILLES QUI COMPTE LE PLUS DE PERSONNES NON IMPOSABLES.
    N°1 DES VILLES QUI COMPTE LE PLUS DE TUES DANS DES RÈGLEMENT DE COMPTE.
    N°1 DES VILLES QUI COMPTE LE PLUS D’AFFAIRES
    N°1 DES VILLES QUI COMPTE LE MOINS D’ÉLUS ISSUS DES MINORITÉS VISIBLES

    Signaler

Vous avez un compte ?

Mot de passe oublié ?


Ajouter un compte Facebook ?


Nouveau sur Marsactu ?

S'inscrire