"5 ha pour une entreprise à Marseille, ça n'existe pas"

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le 12 Avr 2013
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"5 ha pour une entreprise à Marseille, ça n'existe pas"
"5 ha pour une entreprise à Marseille, ça n'existe pas"

"5 ha pour une entreprise à Marseille, ça n'existe pas"

S'il y avait une mission à retenir pour la future métropole, à côté des transports, ce serait l'aménagement du territoire. En visite récemment à Marseille, Marylise Lebranchu, le ministre qui porte le projet, en faisait un des enjeux majeurs : "Il faut protéger les précieux mètres carrés du port, industriels, agricoles. Ce territoire peut devenir un exemple de ce que sera l'aménagement des grandes aires métropolitaines au XXIe siècle mais, si on ne règle pas ce problème très vite, on va rater le rendez-vous". En effet, le problème de l'étalement urbain est important dans le département, souvent au détriment des terres agricoles.

En cause notamment, une planification éclatée entre de nombreuses collectivités. Dans l'état actuel de la loi de décentralisation de Lebranchu, la métropole récupérerait tous les documents stratégiques, qui seraient réalisés à l'échelle des 89 communes. Aujourd'hui, même au sein de la communauté urbaine de Marseille, les plans locaux d'urbanisme épousent les contours des villes, qui continuent à jouer un grand rôle dans leur élaboration. Pour beaucoup d'opposants au projet gouvernement, cette maîtrise de l'urbanisme est un casus belli qui viderait les maires de leur prise sur les destinées de leur territoire.

Pour dresser le portrait des manques et des potentiels d'une gestion collective de l'aménagement, fortement liée aux problématiques de logement, de transports et d'économie, nous recevons Jean Canton, ancien directeur de l'urbanisme de la Ville de Marseille et par ailleurs président de l'association Centre-ville pour tous.

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Commentaires

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  1. affranchi affranchi

    il revient du maroc?

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  2. athe athe

    Chaque droit implique une responsabilité. Cela fait 50 ans maintenant que tous ces maires ont défiguré des paysages entiers, bétonné le littoral, créé zone sur zone, l’une aussi horrible que l’autre; ça serait vraiment dommage de ne pas pouvoir continuer…
    Bref, ce sont les les maires qui portent la responsabilité et ils se sont montrés absolument incapables, et n’ont tout simplement pas les compétences de gérer ce genre de questions. Et plus particulièrement dans les régions qui évoluent vite. Du coup ces 50 ans d’urbanisme sont surtout une longue histoire d’arrangements entre copains, de conflits d’intérêts éclatants et de recherche d’avantages personnels.
    Je ne sais pas si ça sera mieux avec la métropole – certainement pas pire.

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  3. Pek Pek

    Sur mon ordi la vidéo n’est pas fonctionnelle…
    Repenser l’aménagement c’est sans doute aussi trouver les moyens de rendre aux artisans, les petits, ceux de ma rue, les moyens d’avoir des espaces visibles pour travailler. Donc de ne pas laisser aux bailleurs de locaux d’activité, comme aux loueurs de logements les possibilités de financiariser leurs patrimoines.

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  4. un citoyen de l'Estaque un citoyen de l'Estaque

    La planification urbaine suppose du courage politique.L’édile pusillanime qui adapte son action à sa façon de servir l’intérêt particulier au détriment de l’intérêt général doit être éloigné des décisions d’orgnaisation du territoire.Le territoire communal apprateint à la nation,il est précieux inaliénable.Des documents d’urbanisme et d’orientation stratégiques bien structurés ont été dressés par l’état dans les années 1970 sur lesquels les villes ont été contraintes des se soumettre pour organiser le développement urbain. Les SDAU ,les PSU, les POS étaient dans les mains de l’Etat et n’ont pas aujourd’hui étaient séreiusement remplacés. Heureusement que les réseaux de transports grandes mailles ont été réalisés sous leur égide et leurs directives. Depuis la décentralisation, Marseille et sa Métropole ont subi un coup d’arrêt remarquable de consternation.La L2 en est une triste illustration. Marseille se meurt de son immobilisme généré par l’absence de vision intérêt national que n’ont pas bien évidemmentles élus locaux. Continuons de nous hâter lentement….

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  5. un citoyen de l'Estaque un citoyen de l'Estaque

    Rectificatif.
    La planification urbaine suppose du courage politique et le rejet du type d’édile pusillanime qui adapte son action à l’intérêt particulier au détriment de l’intérêt général .Des documents d’urbanisme et d’orientation stratégiques bien adaptés et structurés ont été dressés par l’Etat « Aménageur » dans les années 1970 sur lesquels les villes ont été contraintes de se soumettre pour organiser le développement urbain. Le SDAU, les PSU, les POS étaient dans des mains centralisatrices de pouvoirs régaliens. Heureusement que les réseaux grandes mailles ont été réalisés sous leurs directives. Depuis la décentralisation, Marseille et sa Métropole ont subi un coup d’arrêt remarquable de consternation que payent très cher les Marseillais. La L2, en attente, depuis 30 ans, de son achèvement en est une triste illustration. Marseille se meurt de son immobilisme généré par l’absence de vision intérêt national. A qui la faute ?

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  6. Electeur du 8e Electeur du 8e

    Etalement urbain lié à l’absence de vision globale de l’aménagement du territoire + sous-dimensionnement des réseaux de transport public lié à l’absence de vision globale des besoins de déplacement = on a tout faux…

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