Plongée dans la tambouille du PS13 avec les poètes de Solférino

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le 7 Juil 2011
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Plongée dans la tambouille du PS13 avec les poètes de Solférino
Plongée dans la tambouille du PS13 avec les poètes de Solférino

Plongée dans la tambouille du PS13 avec les poètes de Solférino

 

Cette fois-ci, pas besoin comme pour le rapport Montebourg d’attendre une fuite ou de se contenter de quelques bribes distillées entre deux portes à Solférino : le passage du rapport Richard au bureau national du PS s’est fait dans la « transparence ». Premier secrétaire par intérim du PS13, dont le fonctionnement était l’objet du rapport, Jean-David Ciot s’est félicité mercredi que « peu de partis politiques sont en capacité d’enquêter, de dire ce qui ne va pas et de le rendre public ».

Langage soviétique

Reste tout de même un problème : « la commission d’enquête a parfois le langage oublié de l’agence Tass » (unique agence de presse sous l’ère soviétique). Ajoutez à cela que, pour les médias nationaux, qui ne s’intéressent vraiment aux cas des Bouches-du-Rhône que depuis le rapport Montebourg, c’était la mise sous tutelle et l’exclusion des dirigeants actuels, comme demandé par le secrétaire national à la Rénovation, ou rien.

Et que, vu le langage lui sans ambage du candidat aux primaires, parlant d’« un système de pression féodal reposant sur l’intimidation et la peur », certains s’attendaient peut-être à voir fleurir une dénonciation similiaire et, dans le contexte de l’affaire Guérini qui a elle aussi fait irruption dans le paysage parisien en grande partie via le rapport et où plane l’ombre du grand banditisme, surgir un bataillon de mafieux.

Bien entendu il n’a rien été, et les titres consacrés au sujet penchent donc pour la clémence. Bien aidés par la fanfaronnade de Jean-Noël Guérini qui, après avoir voté le rapport mardi au bureau national, s’est dit « d’accord à 1000% » avec les mesures proposées, sinon imposées, par Solférino. Et par l’amertume d’un Montebourg sévèrement tancé dans le rapport (voir notre article d’hier) et qui du coup dénonce un « aveuglement ».

La fédé décortiquée

Maintenant, que dit ce rapport ? Le fonctionnement de la fédération des Bouches-du-Rhône est-il sujet à caution ? Oui, et le document évoque des « faiblesses » et même des « dérives ». Forcément, c’est moins vendeur que les trois pages au vitriol d’Arnaud Montebourg, mais Richard et son cercle de poètes, avec leur « art de la litote » dixit Montebourg, la décortiquent littéralement.

Même si, « malgré les déviances soigneusement égrenées, le parti pris est de les adoucir et de ne pas les agréger pour les considérer comme un système clientéliste. Pourtant, c’est bien ce système qui permet de contrôler notre fédération en noyant la voix des militants de conviction sous un tombereau de militants d’intérêt et de militants de complaisance », dénonce le collectif Renouveau PS13.

La tambouille des sections

Tâchons de synthétiser, en rappelant tout d’abord que la cellule de base de la démocratie dans un parti est la section. « Ce qui fait la particularité du PS dans les Bouches-du-Rhône est la concentration des adhérents dans un petit nombre de sections à gros effectifs », entament-ils. Ce qui peut être justifié pour certaines en partie par une population élevée (13e, 14e et 15e à Marseille ou Aix) mais pour d’autres vient d’un « ratio d’implantation » (nombre d’adhérents pour 10 000 habitants) qui crève les plafonds : 6 sections ont un ratio « plus  de cinq fois supérieur à la moyenne du PS ; jusqu’à seize fois cette moyenne dans le cas d’Allauch ».

Ajoutons un autre élément : « des nombres de non-résidents élevés, voire anormaux, dans quelques sections à gros ou moyen effectif ». Ce qui est permis par les statuts du PS et a « parfois des explications sentimentales (on a vécu là longtemps, on y a sa famille et ses amis) mais il faut un surprenant concours d’affectivité pour totaliser jusqu’à 200 adhérents non résidents dans une même section alors que rien de semblable n’apparaît dans les sections voisines ».

Ce qui peut être « un moyen de constituer au sein d’une section A « dominante » une sorte de force d’intervention d’adhérents domiciliés et électeurs dans le secteur de la section voisine B ; lors d’une désignation de candidat ces adhérents bien encadrés viendront (comme les statuts le prévoient) voter en nombre dans la section B en y faisant la majorité ».

Et que LibéMarseille appelle des « bases arrière pour mener des raids contre les élus de sections moins contrôlables », citant l’exemple de Marie-Arlette Carlotti « conseillère générale du IVe arrondissement, en guerre avec Jean-Noël Guérini, [qui] a découvert un jour que des dizaines d’habitants d’une cité HLM de son canton avaient adhéré dans le IIe arrondissement, section dont le secrétaire est par ailleurs directeur des relations internationales au conseil général ».

La main-mise des élus

Faisons entrer en piste les élus, qui entretiennent des liens très forts avec les sections, notamment à cause d’une « tendance à faire des , au point qu’« on parle de « la section de Mme X » ou de « la section du camarade Y », comme on parlait sous l’Ancien Régime du régiment de Penthièvre ou de Clermont-Tonnerre, du nom de la famille ducale qui le possédait ». Une vision qui peut conduire à la création de « sections « taillées sur mesure » pour des élus » par un redécoupage opportun.

Voire via « une section « hors sol » regroupant les « amis » d’un élu cantonal, opportunément comptabilisée comme section d’entreprise dans les totalisations fédérales« . Pas de noms comme toujours dans le rapport, mais un élu croit y voir une référence à Action socialiste, qui serait dédiée à Christophe Masse, y ajoutant Ambition Socialiste, derrière qui il voit Alexandre Guérini.

Dans le cas des grosses sections, écrivent par ailleurs nos poètes, « le plus souvent mais pas nécessairement toujours, la vie politique interne est moins active et les votes produisent une majorité massive dans le sens recommandé par l’édile ». On y retrouve souvent « un souhait d’aider l’élu chef de file local (…) mais une participation politique discontinue.  Nombre d’entre elles sont aussi mues par la reconnaissance d’un service rendu. » Il faut toute l’habileté de formulation pour ne pas traduire régiments de fidèles à l’engagement pas forcément politique si ce n’est d’être dévoués à la cause d’un élu, à qui ils sont parfois redevables, et formuler mentalement un mot : clientélisme.

C’est la faute à Gaston ?

Mais, existe-t-il, comme l’écrivait Montebourg, un système « construit autour de la domination du conseil général » ? Oui, si l’on en croit cet extrait, même si la commission préfère la plupart du temps le mode descriptif au jugement moral ou de valeur. Et même si l’absence de grande ville contrôlée par les socialistes, notée dans le rapport, sert à Jean-David Ciot pour souligner qu’il est normal que ce soit le CG13 qui domine.

Relevons, notamment pour ceux qui auraient eu du mal à se plonger dans la prose des 9 Solfériniens, que « ses élus cantonaux, au contact direct des communes et aussi des groupes  associatifs et syndicaux locaux, forment un maillage d’autant plus organisé que nombre d’entre eux sont élus de longue date – ou bénéficiaires de successions bien gérées – et que la pratique de la collectivité départementale comporte une composante particulièrement développée d’aide financière aux communes et aux associations ». Retraduisons encore une fois : les conseillers généraux, parfois représentants de dynasties comme les Masse ou Weygand, ont tissé un réseau potentiellement alimenté par la manne financière de leur institution.

Ce à quoi on nous rétorquera que cela n’a rien de nouveau, et donc pas le fait exclusif de Jean-Noël Guérini. Au cours de la conférence de presse, Jean-David Ciot a d’ailleurs a maintes reprises entamé le refrain C’est la faute à Defferre, qui fait figure de hit chez les politiques marseillais en soulignant que les « dysfonctionnements » constatés par la commission « datent de l’époque de Gaston Defferre ». Et alors ?

Et encore, la commission ne se juge pas « qualifiée pour porter une appréciation motivée sur les méthodes politiques d’ensemble d’une collectivité territoriale » et « a choisi de ne pas se comporter en tribunal correctionnel amateur ». Exit donc tous les éléments sur les attributions de HLM et plus largement tout le dossier des marchés publics (déchets, maisons de retraite, etc.) qui, s’ils n’ont pas encore trouvé d’issue judiciaire, font peser des doutes sur l’institution.

Le CG13 en « position dominante »

Poursuivons dans notre morceau choisi : « la vie fédérale est organisée autour d’une coopération étroite entre l’échelon fédéral et une trentaine de grosses et moyennes sections, qui ensemble regroupent 80 % environ des effectifs militants et des votes, et dont les responsables sont très liés aux conseillers généraux ou aux maires »Rappelons que les grosses ou moyennes sections sont celles où les pratiques contestables peuvent le plus souvent fleurir en douce, et qui sont plus enclines à voter au canon.

Reprenons, en poursuivant vers la tête de l’institution : « La direction fédérale est en étroite coordination avec le président du conseil général et celui-ci, en fonctions depuis treize ans, a pris un rôle croissant dans la vie politique interne de la fédération (…) A la fois par une logique de situation mais aussi par choix, Jean-Noël Guérini a atteint une autorité sur toute l’organisation fédérale qui diffère substantiellement des autres situations (plus de la moitié des départements français) où le président du conseil général est socialiste (…) Il a construit un lien personnel privilégié avec les élus qui forment le réseau premier de la politique départementale. Il pèse ainsi, dans la durée, sur l’accès des uns et des autres aux responsabilités. »

Est-il encore besoin de traduire ? Ajoutons cependant, sur ce dernier point d’accès aux responsabilités, que la commission s’alarme de « la très grande rareté des choix de personnes tranchés par un vote contradictoire », notant après analyse des scrutins depuis 2008 qu’il n’y a eu « dans quasiment tous les cas, qu’un ou une candidate à la candidature ».

Terminons avec cet autre extrait, qui évoque pelle-même « l’atteinte aux statuts » de l’élection de JNG comme président puis premier secrétaire, « les cas trop nombreux de dépendance économique et sociale de cadres de la fédération » par rapport au CG13, qui font qu’il existe « une hypothèque sérieuse sur la transparence des rapports entre le pouvoir politique départemental » et la fédé. Bref, le CG est en « position dominante ».

Les remèdes proposés, sont ils de taille à casser ce système ? S’ils ne ciblent pas nommément le conseil général, ils sont le plus souvent annoncés directement en lien avec des dérives citées (plafond de taille des sections à 250 et redécoupage selon des critères plus géographiques, limitation du nombre d’adhérents non résidents, du nombre d’agents publics à des postes à responsabilité du parti…) qui en forment des maillons

Pragmatisme

Mercredi, Jean-David Ciot a d’ailleurs souligné que de nombreuses mesures demandées allaient « au-delà des statuts ». Ce qu’il transforme en un défi pour les Bouches-du-Rhône de devenir un « poisson pilote » du PS, à qui Richard et consorts « demandent de relancer la commission de rénovation des statuts » note-t-il. Mais peut aussi montrer aussi l’ampleur des découvertes de Solférino…

« Dans un langage technocratique, la commission souligne tout de même un certain nombre de choses et, les gens ne s’en rendent pas compte car ils ne connaissent pas le PS, mais les prescriptions sont extrêmement lourdes », commente Patrick Mennucci, maire du 1er secteur, qui précise n’avoir « jamais demandé la mise sous tutelle car je pense qu’il y a les forces nécessaires dans cette fédération pour réagir ». Ce dernier point, souligné par un des principaux opposants à l’ancienne direction de la fédération et à Jean-Noël Guérini, n’a certainement pas été pour rien dans la décision de la commission d’éviter la mise sous tutelle.

Pour justifier cette décision, elle affirme certes que ses investigations « ne démontrent pas de manquement grave et généralisé aux statuts du PS ». Mais elle ajoute que « cette fédération, avec les critiques justifiées qu’on peut lui adresser, est d’abord un ensemble humain de militants » et qu’elle ne souhaite pas « qu’on stérilise dans un climat de sanction collective cette force humaine qui a droit à notre respect ». Surtout s’agissant de la 4e fédé socialiste à quelques mois des primaires et des présidentielles… Et de conclure qu’« un acte de prétendue autorité émanant d’un centre lointain n’a aucune chance d’y porter remède ». Surtout s’agissant d’un territoire où la victimisation anti-parisienne n’est jamais loin… La prudence critiquée par certains de la commission était peut-être aussi guidée par une démarche de pragmatisme…

Actualisation : une erreur s’est glissée dans notre article au sujet de la section Ambition socialiste. Sa secrétaire de section Jennifer Michelangeli, n’est pas chef du service déchets au conseil général mais ancienne membre de ce service. Par ailleurs secrétaire fédérale du PS13 chargée du développement durable, elle est aujourd’hui à la communauté urbaine, où elle suit notamment le forum mondial de l’eau.

Un lien Téléchargez le rapport en intégralité

Un lien Elections en juillet au PS13 et conflit Ghali-Jibrayel, sur Marsactu

Un lien Jean-David Ciot va demander à Alexandre Guérini de se mettre en retrait du PS13, sur Marsactu

 

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Commentaires

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  1. Tresorier Tresorier

    Un rapport inutile, qui a permis a des gens en manque de pognon a voyager gratos sur le dos du contribuables français (qui subventionne le PS) pour faire un constat style eau tiède sur des choses qui affligent les électeurs de droite et de gauche depuis bien longtemps.

    Et qui réussit à critiquer Alexandre sans parler de Nono !!!

    Pari réussi !!!

    Merci qui ?

    Martine.

    Au fait, Jean Nono, n’oublie pas de faire voter le PS 13 pour Martine ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

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  2. Jojomigrateur Jojomigrateur

    Pendant que les attaques et les articles accusateurs se succèdent; le père Jean Nono épaulé par des avocats talentueux manque tous les jours de mourir de rire…
    La vie est parfois cruelle…

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  3. cagou56 cagou56

    Je crois que je commence à aimer Montebourg, surtout qu’il n’abandonne pas, il y a encore beaucoup de crabes dans le panier.

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  4. garnement garnement

    Une mention spéciale à Menucci pour avoir une fois de plus trahi la cause dont il s’est servi pour acceder à nouveau à une (petite) manette.

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  5. Glandouille Glandouille

    Excellent décryptage, un travail qui n’a malheureusement pas été fait par la presse en général qui a paresseusement recopié la même dépêche à l’eau de… rose issue de l’AFP.

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  6. flodechambe flodechambe

    Les pratiques de Montebourg dans sa fédé, ses ambitions présidentielles, (il n’exclut pas un parachutage dans le sud pour arriver à assouvir son espoir démesuré d’être président de la République), son manque constant de travail suivi et son désir constant de valoriser son moi qu’il a égomaniaque, ses pratiques de langue de pute qui vont jusqu’à choquer les journalistes qui l’interviewent ne rendent absolument pas crédible sa démarche. Il est capable d’en surajouter pour exister un peu plus. Il applique et fait appliquer, édulcorées chez lui mais avec une méchanceté et une débiité certaine les méthodes qu’il dénonce à Marseille. Les chevaliers blancs faux-culs capable de cracher sur les tombes pour gagner une élection, ça restera risible.

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  7. yvettedu13 yvettedu13

    Le rapport de Richard est critique mais constructif. C est une bonne chose. Si le PS des bouches du Rhône peut devenir une fede pilote pour améliorer les pratiques militantes, tant mieux. Mais il faut arrêter que quelques élus par ambition personnelle critiquent sans assumer leur responsabilité.
    Je suis déçu de marsactu qui fait un travail journalistique incomplet. Quand vous reprenez des propos de mennucci sans même analyser ce qu il dit et sans distance critique, comment voulez vous cher journaliste rester crédible?! Vous déplorez la main mise des élus sur des sections crées pour eux et gérées par des fonctionnaires ayant un lien de dépendance ou de subordination ? Je regrette que votre investigation journalistique ne soit pas plus poussée.
    La seconde section socialiste montée sur le 1er arrondissement. Qui l a crée? Mennucci. et pour profiter à qui? Mennucci. Et qui la dirige? La collaboratrice du cabinet de Mennucci. Et qui retrouve t on dans la section de Mennucci? Des agents du Conseil Régional. Et qui fait parti des vice présidents du conseil régional? Mennucci.
    Ai je tort M. le journaliste?
    Comment vous, marsactu, media libre de ton et aussi prompt à titiller les politiques, pouvez vous être prolixe sur tout ce qui ne va pas au PS, sur tout le monde excepté M. Mennucci?
    Quelqu un de marsactu est pote avec Mennucci ou un de ses sbires ou quoi?! Que la rénovation du PS se fasse pour tout le monde. Marre des combinards donneur de leçon.

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  8. Liseron duveteux Liseron duveteux

    Un très intéressant “C dans l’air” hier soir,sur la santé.
    Pour se rendre compte qu’il n’y a pas qu’en politique que l’on nous prend pour des C…
    Surtout pour vous mesdames,la mammographie et ses scandales.
    Site web:docteur Marc Girard.

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  9. Alain Le Lougarou Alain Le Lougarou

    Il n’est pas choquant de lire dans ce rapport que des militants socialistes préfèrent aller adhérer dans des sections pilotées par des élus dynamiques plutôt que de se retrouver par exemple dans celle de MA.CARLOTTI qui ne fait aucun travail de terrain excepté …pendant les campagnes électorales et pour son compte.Quant à P.MENNUCCI qui vient de se rallier à HOLLANDE quelques jours seulement après avoir en tête à tête avec elle assuré M.AUBRY de son soutien ,c’est le plus diviseur et opportuniste du PS. Après avoir eu un poste grassement rémunéré à 13 Développement grâce à JN.GUERINI auquel il doit tout, il a estimé qu’il fallait détruire son bienfaiteur afin de devenir député dans un territoire qui revient de droit à L.NARDUCCI une élue exemplaire aimée de toute la population.Pour la clarté du débat républicain, il faudrit que P.MENNUCCI précise quel était son salaire et sa fonction effective au sein de 13 DEVELOPPEMENT.
    Histoire de montrer la limite de sa vertu proclaméee.

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  10. Carla2marseille Carla2marseille

    Alain le lougaroux, merci pour l info, je ne savais pas que monsieur mennucci avait travaille a 13 developpement. Que faisait il exactement? Est ce qu il a ete recrute par monsieur guerini? Par contre, son salaire ne nous regarde pas. J ai appris aussi que monsieur caselli avait travaille pendant plus de 10 ans au conseil general. Que faisait il? A t il ete recrute par monsieur guerini ? Etaient ils proches? Tout ca est bizarre. Je ne pense pas que monsieur guerini soit different aujourd hui que ce qu il etait il y a quelques annees quand ils etaient tous copains.
    Yvette 13, si tout ce que tu dis est vrai, c est ecoeurant!

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  11. jvinzent jvinzent

    Bonjour,
    @yvettedu13 : effectivement, il existe dans le 1er arrondissement une section dirigée par la directrice de cabinet de Patrick Mennucci, Maud de Bouteiller. Nous l’avons d’ailleurs interrogé sur le sujet, et il nous a répondu que “les règles seront appliquées, même par moi”, tout en précisant que la section ne comptais pas 100 adhérents, limite fixée par le contrat de rénovation concernant les secrétaires de section salariés de collectivités locales.
    Ce point n’a finalement pas été intégré à l’article. N’y voyez pas une quelconque censure, après il est possible de discuter de l’intérêt ou non de ce point.
    @Alain le Lougarou
    Je m’interroge sur la vision développée dans vos commentaires, qui me paraît, et cela ne me semble pas votre but, confirmer l’analyse contenue dans le rapport.
    Vous évoquez un élu, Patrick Mennucci, qui “devrait” à Jean-Noël Guérini, car il a été salarié (plus précisément directeur du développement d’un des satellites du CG13). Voire, si je vous suis bien, serait mal placé pour se retourner contre son “bienfaiteur”.

    Extrait du rapport : “Il a construit un lien personnel privilégié avec les élus qui forment le réseau premier de la politique départementale. Il pèse ainsi, dans la durée, sur l’accès des uns et des autres aux responsabilités.”

    Plus loin, vous estimez qu’un “territoire revient de droit à Lisette Narducci”. Notion étonnante là encore, qui fait écho à un autre extrait sur« la très grande rareté des choix de personnes tranchés par un vote contradictoire », avec « dans quasiment tous les cas, qu’un ou une candidate à la candidature ». Un point critiqué par Alain Richard & co…

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  12. Alain Le Lougarou Alain Le Lougarou

    Je consrèe JULIEN que Mme NARDUCCI est maire depuis 16 ans des 2iéme et 3ième arrondissement soit les 2 tiers de la 4ième circonscription et que vu son travail et ses réélections dès le 1er tour aux municipales et aux cantonales , elle est la candidate iidéale pour combattre le FN.P.MENNUCCI maire du 1_7 doit aller combattre l’UMP dans la 2ième circonscription qui regroupe les 7ième et 8ième arrondissements.
    Telle est mon opinion.

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  13. gérard gérard

    je relis l’article et surtout les commentaires du rédacteur : ” Bonjour,
    @yvettedu13 : effectivement, il existe dans le 1er arrondissement une section dirigée par la directrice de cabinet de Patrick Mennucci, Maud de Bouteiller. Nous l’avons d’ailleurs interrogé sur le sujet, et il nous a répondu que « les règles seront appliquées, même par moi », tout en précisant que la section ne comptais pas 100 adhérents, limite fixée par le contrat de rénovation concernant les secrétaires de section salariés de collectivités locales.” Passons sur le “elle” qui vous a répondu, devenu “il” dans la réponse publiée. Pourquoi selon vous ? Nous voilà dans les limites de votre propre ligne éditoriale non, vous l’aimez bien votre PM hein?

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  14. gérard gérard

    vous prenez vos lecteurs pour des benêts? Allons plus loin, à quel moment Patrick Mennucci n’a-t-il pas fait parti du secrétariat fédéral du PS 13 qu’il stigmatise aujourd’hui avec autant d’emphase? Jamais…

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