Outsiders, favoris et reports incertains : les clés du second tour dans les Bouches-du-Rhône
De la 1ère à la 16e circonscription, le second tour des législatives anticipées va donner lieu à treize nouvelles élections, puisque trois députés ont été réélus dès le 30 juin. Onze duels et deux triangulaires potentielles sont annoncés. Tour d'horizon, circo par circo, des forces en présence et des enjeux du scrutin à venir.
Un bureau de vote à Marseille pendant le premier tour des législatives. (Photo : Emilio Guzman)
Le paysage est désormais clair. Les Bouches-du-Rhône ont placé le Rassemblement national en tête dans 14 de ses 16 circonscriptions. Seules les 4e et 7e circos de Marseille – où les candidats de la France insoumise Manuel Bompard et Sébastien Delogu sont élus au premier tour avec respectivement 59,7% et 67,5% des suffrages – échappent à la règle. Ailleurs, le parti présidé par Jordan Bardella vire en pôle position avec des scores qui s’échelonnent de 25,8 % dans la 5e de Marseille à 54,1 % dans la 12e. Là, Franck Allisio le délégué départemental du parti d’extrême droite, enregistre donc le meilleur résultat du département et est élu dès le premier tour.
En ce lendemain d’élection, la sortante macroniste Anne-Laurence Petel à Aix-en-Provence (14e), peine à lâcher l’affaire et assure de son maintien malgré sa troisième place. Situation miroir dans la 8e, à Salon, où Alexandre Beddock (LFI), refuse lui aussi de jeter l’éponge face à Romain Tonussi (RN) et au sortant Renaissance, Jean-Marc Zulesi. Ces deux choix laissent augurer de possibles triangulaires. En dehors des trois circonscriptions où trois sortants ont été reconduits dimanche, le second tour du 7 juillet prendra donc majoritairement la forme de duels, après plusieurs retraits de candidats de l’ex majorité présidentielle ou de la gauche arrivés troisième et en capacité de se maintenir. Dix duels opposeront le RN au Nouveau front populaire et un seul à une candidate d’Ensemble (camp présidentiel).
Si l'objectif principal du scrutin est, pour le Rassemblement national, d'envoyer un maximum d'élus au palais Bourbon - après la moisson déjà inédite de six députés en 2022 - ses opposants du Nouveau Front populaire, eux, cherchent à réactiver les réflexes du front républicain pour l'en empêcher. Marsactu vous propose un tour d'horizon des circonscriptions buccho-rhodaniennes pour cerner les enjeux du second tour.
1ère circonscription : la gauche en outsider
C'était l'une des circonscriptions les plus scrutées. La 1ère de Marseille, qui regroupe le 11e arrondissement et une partie des 10e et 12e arrondissements, voyait la sortante Renaissance, secrétaire d’État à la Ville, Sabrina Agresti-Roubache, s'aligner dans l'espoir de conserver une circo gagnée à l'arrachée - de 472 voix - contre le RN en 2022. Pas de miracle cette fois. Cette proche d'Emmanuel Macron, cheville ouvrière localement du plan Marseille en grand est éjectée au soir du premier tour. Si elle améliore significativement son score en voix par rapport à 2022, du fait d'une importante participation, cela s'avère insuffisant pour pointer à la deuxième place. Pascaline Lécorché, secrétaire générale de Place publique en lice pour le Nouveau front populaire, la devance de presque 2000 voix, à 26,9 % des exprimés. C'est à elle que reviendra donc la mission d'affronter le RN le 7 juillet. Sabrina Agresti-Roubache a, dès les résultats connus, annoncé son retrait et son soutien à la candidature du NFP.
Comme lors des dernières législatives, Monique Griseti - la tante de Franck Allisio - termine première avec cette fois un score de 45,5 % des suffrages. La candidate frontiste totalise quelques 10 000 voix d'avance sur la représentante de l'union de la gauche et pourrait bénéficier de 1500 voix de report des lecteurs Reconquête et de la droite souverainiste. C'est peu dire que le match s'annonce ardu pour la candidate de gauche. Dimanche soir elle voulait y croire : "On va faire comme au premier tour et aller sur le terrain chercher les voix une à une. On va aller aussi chercher au delà. Ce soir il n'est pas question de droite ou de gauche, il faut aller chercher tous les humanistes."
2e circonscription : Pitollat lâche
Arrivée troisième, la sortante Renaissance, Claire Pitollat (27 %), a un temps laissé flotter le mystère dans la circonscription du littoral marseillais. Maintien ? Retrait ? Le doute était permis jusqu'à lundi après-midi. L'ancienne député a publié un communiqué dans lequel elle ne laisse pas place au doute : "Je me retire et apporte mon soutien à Laurent Lhardit dont je connais les valeurs humanistes et respectables", a-t-elle écrit. Le socialiste Laurent Lhardit (28,5%), sous pavillon Nouveau front populaire, lui ravit la deuxième place à un millier de voix près. Le RN, emmené par Olivier Rioult, collaborateur de Martine Vassal au département comme à la métropole, s'adjuge 32,1 % des voix et la première place avec quelque 2000 suffrages d'avance sur son outsider de gauche.
Pour le duel qui s'annonce tout se jouera sur les reports de voix. Et les quelque 5000 suffrages engrangés par Laure-Agnès Caradec, la présidente de la fédération Les Républicains des Bouches-du-Rhône, pèseront lourd. Le candidat de l'alliance de gauche peut compter sur un millier de votes divers-gauche pour rattraper une partie de son retard. Mais c'est surtout dans le réservoir centriste qu'il va devoir puiser s'il espère s'imposer. Dans cette circo qui s'étend entre les 7e et 8e arrondissements marseillais, plus de 15 000 votants ont choisi la macroniste sortante. Reste à savoir si ces électeurs suivront la consigne de leur candidate.
3e circonscription : Le RN se renforce
Cette circonscription - qui comprend le 13e arrondissement et une partie des 12e et 14e - a basculé en 2022. Deux ans plus tard, l'ancrage RN s'y confirme. Gisèle Lelouis, la sortante d'extrême droite, arrive en première place avec 42,7 % des suffrages. Le Nouveau front populaire porté par le militant associatif Amine Kessaci, sous l'étiquette EELV, résiste avec 35,7 % des exprimés. La participation (61 %) profite aux deux candidats. L'union de gauche fait beaucoup mieux que la Nupes en 2022 : 16 600 voix contre 7600 à l'époque. Le Rassemblement national également. Gisèle Lelouis passe de 7000 à 19 900 suffrages. Elle assèche le vote Reconquête (900 votants, très loin des 4200 de l'ex maire de secteur Sandrine D'Angio). Au second tour, la question du report des 5400 voix d'Ensemble et des 2600 suffrages enregistrés par Les Républicains sera décisive. La gauche, elle, ne dispose pas d'un grand réservoir de voix, sauf à réussir à mobiliser parmi les 38 % d'abstentionnistes.
5e circonscription : avantage Davi
La guerre fratricide entre un (ancien) insoumis - le sortant Hendrik Davi, "purgé" par son ancien parti mais se revendiquant néanmoins du Nouveau front populaire - et un (actuel) insoumis - Allan Popelard, investi officiellement par la LFI - a finalement tourné à la faveur du premier. Après une nuit de silence, Allan Popelard, qui était en position de se maintenir avec son score de 23,3 %, annonce son retrait lundi dans la matinée. Mais la mort dans l'âme et la rage aux dents. Son communiqué qui accuse Hendrik Davi d'avoir "dupé les citoyens" laisse transpirer son aigreur et promet un recours à venir. Arrivé deuxième avec 500 voix d'avance sur son rival, le sortant devra donc affronter le Rassemblement national au second tour. La double candidature à gauche permet au RN d'arriver en tête, Franck Liquori obtient toutefois le plus "faible" pourcentage de son parti dans le département : 25,8 %. À noter que le camp présidentiel résiste plutôt bien dans cette circo qui regroupe les 5e et 6e arrondissements du centre marseillais avec 17,9 % des voix. Disposant d'un important réservoir de voix à gauche, Hendrik Davi devrait l'emporter, sauf énorme surprise, dimanche prochain.
6e circonscription : LRP sans consigne
Il a manqué près de 2000 voix au sortant, le député macroniste et ancien maire de secteur Lionel Royer-Perreaut, pour accrocher la 2e place. C'est pile le nombre de voix que réalise le binôme des Républicains, l'ex parti de LRP. Lequel ne décolère pas de se voir ainsi balayé du paysage par ses anciens "amis" de la droite locale. Voilà qui fait les affaires de Christine Juste (EELV). L'adjointe de Benoît Payan chargée de l'environnement, investie par le Nouveau front populaire, se hisse au deuxième tour avec un score de 28,2 %. Elle compte toutefois quelques 5000 de moins que le RN. Incarné ici par Olivier Fayssat, "ami d'Eric Ciotti" novice en politique. Le choix des électeurs LR et centriste - presque 15 000 votants - fera basculer l'élection dimanche prochain. Lionel Royer-Perreaut, s'il s'est retiré alors qu'il était en capacité de se maintenir, n'a pas souhaité donner de consignes de vote. "Maintenant, que le meilleur gagne", a-t-il lancé. Si Christine Juste a salué son retrait, elle lance un appel sur X : "Humanistes, démocrates et écologistes soyons au rendez-vous du second tour !"
8e circonscription : Beddock dans le flou
Pour l'heure, c'est une triangulaire qui se profile au second tour dans la 8e. Romain Tonussi (RN) arrive en tête des suffrages avec presque 31 000 voix soit 44,6 % des suffrages exprimés. Il est suivi du député sortant en poste depuis 2017 Jean-Marc Zulesi (Ensemble) qui récolte 18 563 voix, avec une progression spectaculaire par rapport au score de la liste Renaissance aux européennes (+12 000 voix). En troisième place du podium, Alexandre Beddock, candidat NFP (LFI) est également qualifié pour le second tour avec quasi 14 000 voix. Malgré des consignes nationales invitant à se retirer en cas de triangulaire, Alexandre Beddock réfléchit toujours ce lundi à maintenir sa candidature. Sans retrait de sa part, le candidat d'extrême droite Romain Tonussi peut se frotter les mains et semble quasi certain d'accéder au palais Bourbon. Mais si Alexandre Beddock finit par se retirer d'ici à ce mardi 18 heures, le report de ses voix ainsi que de celles de la candidate Les Républicains, Stéphanie Volpini, qui n'a pour l'heure donné aucune consigne de vote à ses 3 100 électeurs, pourraient assurer au député sortant sa réélection.
9e circonscription: Mélin bien ancrée
La candidate arrivée en tête fait partie des six députés sortants réinvestis par le RN dans les Bouches-du-Rhône. Avec 30 100 voix, Joëlle Mélin récolte 45,2 % des suffrages et se qualifie facilement pour le second tour face au candidat du Nouveau front populaire, Bernard Ougourlou-Oglou, qui totalise moitié moins de voix (15 800). N'ayant pas engrangé suffisamment de suffrages pour être qualifié au second tour, le candidat issu de la majorité présidentielle, Bertrand Mas-Fraissinet, invite dans un communiqué ses électeurs "à résister à l’extrême droite en portant leur suffrage sur le candidat social-démocrate qualifié".
Le report total de ses 12 465 voix ne serait toutefois pas suffisant pour battre la députée en poste depuis 2022. La candidate du Rassemblement national devrait également bénéficier des 1 000 voix du candidat Reconquête tandis que Bernard Ougourlou-Oglou devrait pouvoir compter sur les 2 000 voix des candidats écologiste et d'extrême gauche. Seuls les électeurs Les Républicains pourraient in fine changer la donne. Leur candidat Aurélien Michel, arrivé en quatrième position, annonce voter blanc dimanche prochain. Ses soutiens, soit 5 000 voix au premier tour, se tourneront vers un des deux candidats sans consigne claire de sa part.
10e circonscription: José Gonzalez largement en tête
Dans la 10e circonscription (Allauch, Gardanne), le député sortant José Gonzalez (RN) a écrasé les débats en totalisant 48,8 % des voix, soit plus de 37 000 suffrages. Score en forte hausse depuis les dernières législatives de 2022, où il avait obtenu 29,15 % des suffrages exprimés. Distancée à plus de 27 points, Véronique Bourcet-Giner (Modem) arrive deuxième, et devance d'une courte tête le candidat Nouveau front populaire, Jimmy Bessaih. Le conseiller municipal de Gardanne (sans étiquette) - qui a succédé à la députée européenne LFI Marina Mesure depuis les dernières législatives pour représenter la gauche locale - a annoncé se retirer dans la foulée de l'annonce des résultats. Dans un communiqué, il déclare "faire le choix du barrage républicain", et donne la consigne de voter pour Véronique Bourcet-Giner. Laquelle aura tout de même fort à faire si elle veut l'emporter. Car même le cumul de toutes les voix de gauche, centristes, LR et divers n'arrive pas au niveau du sortant.
11e circonscription : Laqhila se désiste à reculons
Après un temps d'hésitation, le député sortant macroniste, Mohamed Laqhila, a finalement annoncé ce lundi se désister pour le second tour dans la 11e circonscription (ouest d'Aix-en-Provence, Septèmes et Pennes-Mirabeau notamment). Arrivé à la troisième place avec 26,3 % des suffrages, le candidat Ensemble explique dans un communiqué qu'il ne sera "pas celui qui fera élire l’extrême droite sur le pays d’Aix". Le deuxième tour verra donc s'affronter Hervé Fabre-Aubrespy (RN) et Marc Pena, conseiller municipal d'opposition à Aix, portant les couleurs du Nouveau front populaire. Le premier est arrivé nettement en tête au premier tour avec 38,9 % des voix. Hervé Fabre-Aubrespy, ancien maire de Cabriès, multiplie par 1,5 son score des dernières législatives de 2022 et totalise 24 500 voix. Soit une avance solide devant Marc Pena, qui récolte 27,5 % des suffrages, soit 17 300 voix. C'est dire si chaque candidat encore en lice va chercher à draguer les quelque 16 500 électeurs qui ont glissé un bulletin centriste dans l'urne. L'ancien doyen de la faculté de droit d'Aix a dès dimanche cherché à élargir son horizon politique : “Ce soir, je ne représente pas que la gauche, mais un projet de démocratie”, a-t-il déclaré.
13e circonscription : Dharréville en grande difficulté
Comme attendu, le député sortant (PCF) Pierre Dharréville est sérieusement bousculé dans son fief de la 13e circonscription (ouest de l'Étang de Berre). L'ancien journaliste investi par le Nouveau front populaire arrive en deuxième position avec 36 % des suffrages soit 20 000 voix. Il est largement devancé par Emmanuel Fouquart, le candidat RN qui totalise lui 47,5 %. Les deux candidats se retrouveront donc au second tour pour un scrutin aux airs de match retour des législatives de 2022. Il y a deux ans, Pierre Dharréville l'avait emporté au second tour avec 1500 voix d'avance et 52 % des suffrages.
Le même scénario semble difficile à réaliser de nouveau. Car sur ces terres historiquement communistes, le RN profite d'une dynamique jusqu'alors inédite. Le vote pour Emmanuel Fouquart explose et totalise presque 28 000 voix, soit déjà 10 000 de plus que lors du 2e tour de 2022. Pour espérer l'emporter, le sortant communiste devra bénéficier du report total des 7000 voix centristes et mobiliser encore des votants parmi les 35,9 % d'abstentionnistes.
14e circonscription : Petel en embuscade
Dans cette circonscription qui comprend Aix centre, Aix nord et les cantons de Trets et Peyrolles, les trois blocs d'extrême droite, de l'union de la gauche et du centre font quasiment jeu égal, autour de 30 %. La poussée du RN, absent au second tour des législatives 2022, est impressionnante. Il y a deux ans, au premier tour, il pointait à 16,7 % et récoltait 8000 voix. Cette fois, l'alliance LR Ciotti et RN incarnée par Gérault Verny fait plus que tripler ses suffrages et se hisse à la première place avec plus 27 000 voix.
Le maire du Puy-Sainte-Réparade, ancien premier secrétaire fédéral du PS des Bouches-du-Rhône, Jean-David Ciot investi par le NFP et la sortante Anne-Laurence Petel (Ensemble) sont juste derrière. Malgré sa troisième position, Anne-Laurence Petel a choisi, pour l'heure, de ne pas se retirer, pariant que le report des voix de Gaëtan Muselet (LR) lui profite plus qu'au RN. Face à cette absence de barrage qui le prive d'une réserve de voix précieuse, Jean-David Ciot a interpellé la sortante : "J’appelle Anne-Laurence Petel à revenir à la raison et à l’intelligence politique. (…) Elle ne peut pas prendre une décision qui fait marchepied à l’extrême droite."
15e circonscription : Le RN en force
C'est passé à ça. Pas de surprise au nord du département, aux mains du RN depuis 2022. Le sortant Romain Baubry (RN) manque d'être élu au second tour avec 49,5 % des voix, 20 points de plus qu'en 2022. Le gap entre les 15 000 voix de 2022 et les 37 500 du premier tour de dimanche dit l'étendue de cet ancrage.
L'union de la gauche est loin derrière avec 20,2 % des voix pour Wassila Aïdarous. Le camp présidentiel, présent au second tour en 2022, n'est pas qualifié cette fois avec 16,1 % des voix pour Solange Ponchon. Quel que soit le report des voix, la victoire semble presque acquise pour le Rassemblement national. Même en additionnant le score du Nouveau Front populaire, d'Ensemble et des Républicains, Romain Baubry reste devant.
16e circonscription : L'extrême droite loin devant
D'Arles à la Camargue, le député sortant du Rassemblement national, Emmanuel Taché de la Pagerie, devrait également se faire réélire sans difficulté dans la 16e circonscription. Il creuse largement son avance par rapport à 2022 en passant de 30,9 % à 47,1 % des voix. Comme ailleurs, la participation en hausse lui profite et le nombre des électeurs qui se sont portés sur lui passe de 12 000 au premier tour de 2022 à 27 000.
Conseiller municipal d'opposition PCF à Arles, Nicolas Koukas, du Nouveau front populaire, ne semble pas en mesure de s'imposer au second tour et d'espérer rattraper son retard de 10 000 voix sur le candidat RN. Le camp présidentiel recule, lui, nettement. Malgré une participation en hausse de 22 points, il perd un millier de votes par rapport à 2022 pour atteindre 8900 voix, insuffisant pour se qualifier. Et insuffisant pour offrir un réservoir de voix évident en vue du second tour.
Alexia Conrath, Samy Hage, Grégoire Mothe & Coralie Bonnefoy
Commentaires
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A la vue de ce paysage désolé, la droite aura peut-être enfin compris, mais un peu tard, ce que certains lui répétaient depuis des années : quand on s’aligne sur les idées de l’extrême-droite, on légitime celle-ci et on se suicide politiquement.
C’est bien le seul point sur lequel je suis d’accord avec Le Pen père : entre l’original et la copie, l’électeur choisit l’original.
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Et cela marche t’il aussi pour l’extrême gauche?
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Quoi qu’en dise CNews, votre chaîne de télé préférée, Philippe Poutou et Nathalie Arthaud ne sont pas et n’ont jamais été une menace pour la démocratie. Cette façon de venir systématiquement sous mes commentaires pour faire un amalgame entre un gang d’extrême-droite au seuil du pouvoir et de minuscules partis révolutionnaires est sans intérêt et ne convainc que vous.
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Je maintiens mon appréciation sur Poutou et Arthaud.
C’est mon droit
Mais que pensez vous de ma question portant sur l’extrême gauche en miroir sur l’extrême droite.
Remplacez extrême gauche par gauche radicale ,pour vous être agréable.
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Je ne réponds pas aux questions purement théoriques qui procèdent d’un amalgame dépourvu de sens. Et je vous laisse méditer sur ces propos du candidat LR éliminé dans la circo de Hendrik Davi, rapportés par Le Monde – il y a donc encore des hommes et des femmes de droite qui ont une colonne vertébrale et des convictions :
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Dans les Bouches-du-Rhône, un candidat LR éliminé annonce qu’il votera au second tour pour le candidat divers gauche Hendrik Davi face au RN
Ambroise Malinconi, candidat Les Républicains dans la 5e circonscription des Bouches-du-Rhône, éliminé au premier tour (5,13 % des voix), a annoncé dans un communiqué qu’il votera au second tour pour Hendrik Davi (divers gauche, député sortant La France insoumise non réinvesti par ce parti), arrivé deuxième au premier tour (24,44 %) derrière le candidat du Rassemblement national (RN) Franck Liquori (25,77 %).
« Malgré son ravalement de façade, le RN demeure un parti dont l’idéologie est nationaliste. Derrière une posture ouverte au peuple et patriote qui est attirante, le RN dissimule son programme sécuritaire et liberticide, contraire aux principes républicains. Il ment aux classes populaires car ses promesses économiques ne sont pas viables. Et il n’accorde aucune importance à la plus grande crise de notre siècle : la crise climatique et environnementale qui change la face du monde », écrit M. Malinconi.
Il note encore qu’« au niveau local, le RN manque de respect aux citoyens : aucune affiche de son candidat n’a été collée devant les bureaux de vote, et son visage n’apparaît même pas sur les professions de foi. Le RN a refusé de participer à tout débat local ».
M. Davi, en revanche, « respecte la démocratie et les principes républicains », selon M. Malinconi, qui annonce qu’il votera pour lui même s’il ne partage pas ses idées, en particulier au nom des « valeurs gaulliennes » de lutte contre l’extrême droite.”
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Cher Électeurs du 8e, je vous trouve d’une patience infinie avec le troll de Marsactu. Mais on ne fera pas boire l’âne qui n’a pas soif.
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Electeur du 8e chez Alceste cette réaction relève du reflex pavlovien de même que le besoin d’avoir le dernier mot relève sans doute d’un traumatisme de la petite enfance
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Vous avez raison, au mot de Pavlov, je viens de lever la patte.
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Auriez vous besoin de marquer votre territoire ?
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Non pas du tout, mais les poncifs et les donneurs de principes me gonflent surtout les idéologues.
Nous sommes d’accord le RN/FN jamais de la vie.
Mais quand je vois qu’en face nous avons les mêmes et que là gauche républicaine se couche et valide de fait les positions pro terroristes de LFI entre autres par un accord qui ne ressemble à rien, je me pose la question de savoir si la démarche n ‘est pas comparable aux affirmations ” in peto” des commentateurs ,certains de leurs certitudes.
Une fois le RN/FN bloqué, quid de la suite?
Vous pensez une seconde que Hollande, le capitaine de Pédalo selon Melanchon va ramer dans le sens de ce dernier?, que Glucksmann va approuver un type qui vient de le traiter de vendu.J’en passe et des meilleures.
Le furieux veut être premier ministre avec 65 sièges de députés Soit il faut qu’il arrête les cachets,ou bien il a bien l’âme d’un dictateur.Ce que je crois.Cette secte est toxique et dangereuse.
Alors ,les rêveurs du grand du grand soir vous pouvez aller vous recoucher.
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