[Municipales, le tuto] Mairie, métropole, qui fait quoi ?
Parce qu’avant de regarder la partie, c’est mieux de comprendre les règles du jeu, Marsactu vous propose son tuto sur les municipales à Marseille. Pour vous aider à démêler les promesses de campagne, cet épisode zoome sur les principales missions des deux collectivités concernées par le scrutin.
[Municipales, le tuto] Mairie, métropole, qui fait quoi ?
Articles liés
Commentaires
L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.
Vous avez un compte ?
Mot de passe oublié ?Ajouter un compte Facebook ?
Nouveau sur Marsactu ?
S'inscrire
Il me semble que la compétence LHI demeure communale surtout à Marseille dotée d’un service communal d’hygiène et de santé. Que la métropole fasse des déclarations d’intentions et finance le personnel municipal, pourquoi pas. Mais en termes opérationnels, c’est uniquement la ville qui peut instruire un dossier pour un passage au CODERST et une éventuelle insalubrite. Pour le péril, les contraintes juridiques ne sont pas les mêmes et effectivement la métropole pourrait y contribuer mais in fine, le traitement de l’arrête et ses conséquences, relogement, travaux d’office resteront municipales même si le salaire est pris en charge par la métropole. D’ailleurs que sort il actuellement de la direction de la Métropole ?
Se connecter pour écrire un commentaire.
En voilà une question qu’elle est bonne , comme aurait dit Coluche.
Qui fait quoi à la métropole ou à la mairie l’on se le demande car à la vue de la propreté de cette ville, de la qualité des transports, de l’état immobilier du centre-ville, de l’état des écoles ( sauf les cathos, of course), de la pollution permanente, du retard des équipements sportifs, de la politique culturelle, de l’efficacité des services (merci FO), de la politique d’abandon volontaire de la moitié de la cité, des impôts délirants , l’on peut dire que dans ces domaines métropole et mairie ne font rien . Mais c’est pas eux , c’est les autres , comme d’habitude !
En revanche , pou bétonner , pour filer des permis de construire en veux tu en voilà aux copains, pour signer des DSP aux amis, pour signer des contrats de fourniture de l’eau à des conditions délirantes pendant des vingt ou trente ans , pour ravager Luminy au profit de la CCI ,là pas besoin de différencier mairie et métropole , ce sont les mêmes.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Autre sujet sur lequel chacune des institutions est prompte à se défausser sur l’autre : les pistes cyclables. Pour l’avoir testée plusieurs fois, la défausse marche dans les deux sens (même si théoriquement c’est à la Métropole, sauf erreur, de s’en occuper)
Se connecter pour écrire un commentaire.
Diriez vous que nos élus ont une pathologie de conflit psychique caractérisé par des conflits internes et des motivations incompatibles?
Si cela est la cas , je commence à comprendre le pourquoi du comment chez nos zélus.
Se connecter pour écrire un commentaire.
C’est bien pratique, ces “EPCI” dont l’assemblée délibérante n’est pas élue directement mais met en oeuvre des politiques qui ne font l’objet d’aucun débat démocratique : ça permet aux candidats aux municipales de faire des promesses qui ne les engagent pas, puisque leur réalisation dépend d’une autre collectivité.
On se souvient du candidat Gaudin, en 2014, promettant pour “bientôt” le métro à Vieille-Chapelle et à Saint-Loup sans préciser qu’il stipulait pour autrui, ou encore jurant qu’il “n’y aura pas d’augmentation des impôts locaux” avant que Teissier précise, les élections passées, que cet “engagement” n’engageait pas la CUMPM.
Par contre, pour prendre les électeurs pour des c.ns, certains élus ne se défaussent jamais (mais pourquoi les électeurs s’y laissent-ils prendre ?).
Se connecter pour écrire un commentaire.
Car nous pouvons les classer dans la même catégorie que celle que vous évoquez concernant les zélus.CQFD
Se connecter pour écrire un commentaire.
alors l’impression générale c’est pourquoi faire simple, si on peut faire compliqué !
Pas si sûr que le législateur l’ait vraiment fait exprès, mais cette pagaille faite à l’origine pour “simplifier” semble pêcher lourdement par manque de visibilité et de cohérence.
Mais Electeur du 8e à raison, ça permet à nos élus de faire des promesses qui comme d’habitude n’engagent que ceux qui les croient.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Et de courir après le cumul des mandats. Car celui-ci n’est pas seulement motivé par le désir de cumuler les indemnités et de faire un métier de la fonction d’élu local, mais aussi de la constatation que si l’on veut tenir quelques promesses, ou en tout cas satisfaire quelques demandes de la population (ou servir quelques clientèles électorales), il faut souvent articuler des budgets, des administrations et des règlementations partagées entre les différentes couches du mille-feuilles…
Réduire le mille-feuilles en faisant des grandes régions, des intercommunalités et des métropoles qui absorbent les départements est donc une bonne réponse technique, mais pose un problème politique en éloignant l’élu local du terrain.
Or en dehors des grandes villes le seul élu que les gens rencontre c’est le Maire et dans les villes le Conseiller départemental (le seul à être élu sur un petit territoire et pas sur une liste), et quand ils l’interpellent, ils s’attendent à des réponses pratiques pas à l’explication des différents nivaux de compétences qui échappent à leur interlocuteur.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Cher Félix, réduire le mille feuilles est peut-être la réponse technique mais pas budgétaire vu les non économies de fonctionnement non générées.
Concernant l’élu proche du terrain, oui sûrement dans les petites villes. À Marseille réponse redondante des édiles, c’est pas moi. Expérience vécue pour de vrai comme disent les minots
Se connecter pour écrire un commentaire.
Réduire le mille feuilles n’est jamais la réponse budgétaire, ni surtout la réponse en démocratie (ce qui est l’essentiel), quant à la réponse technique je demande à voir et n’arrive point à m’en convaincre, en tout cas à priori et en général, c’est à voir au cas par cas des compétences et incompétences.
Pour le raisonnement en terme de coûts, nous savons maintenant, grâce à la cour des comptes, que concernant la réforme des régions, non seulement ça ne les a pas réduits, mais considérablement augmenté. C’est vrai des indemnités d’élus, et des cadres, mais ça l’ait aussi des frais de fonctionnement; C’était prévisible et prévu, je l’avais moi même prévu et indiqué ici, et je n’ai rien d’un expert. Pour exemple, et dès le début de sa mise en oeuvre, j’ai eu connaissance que sur certaines régions regroupées, les directions de services (non regroupées pour diverses raisons dont certaines tenaient à de la diplomatie politique et à la GRH,) s’organisaient des réunions sur la ville la plus proche de l’ancienne “frontières”, avec tout le bataclan des déplacements, et parfois des frais d’hôtels…
Vous me direz que c’est pas le même sujet que la métropole d’ici; mais ces réformes sont quasi simultanées, faites par la même ‘équipe Hollande/Valls/Débranchue, à la hâte, sur un coin de table, pour des motifs bidons, et avec des méthodes de gribouille et de coup de menton valsiens. et autres passages en force. Le grand Paris était itou dans le lot, mais peut être rien que pour faire passer la pilule, car tout le monde sait que le grooossseeuuu Paris ne se fera pas, en tous cas pas dans la forme “décidée” et fort loin d’elle, ni dans les délais annoncés, et fort loin de ceux ci. La chose est suffisamment documenté pour pouvoir être si affirmatif.
Concernant la nostrum grooossseeuu métropole, outre qu’elle est ingérable du fait de la dette Marseille ,officielle et “répartie”” dans les PPP, DSP, 40000 logements insalubres et autres joyeusetés, elle est itou ingérable du fait qu’elle a été imposée à la quasi totalité des maires et majorités municipales, et que tout le monde (hors la bande à Gaudin) est debout sur le frein, et le bras gauche tendu sur son complice. Ça commence à se voir!
Il m’est arrivé récemment, par pure coincidence, d’avoir échos des réflexions de quelques maires de petites villes que je ne connaissais point, et ces échos confirment que le désarroi et l’amertume sont réels, et non liés au positionnement politique des élus, comme est bien réel l’embarras de ces élus dépossédés de pas mal de choses, face à “leurs” “administrés” et leurs demandes d’explications (“c’est la métropole!…”)
Tout ça finira bien par remonter dans le débat public, d’une façon… ou d’une autre!
Bon, l’article est très bien fait, comme d’hab, et indispensable pour éclairer les enjeux. Deux petites critiques toutefois : — Je n’y vois aucune ligne concernant la communication (la pub quoi!); je suis pourtant certain, quoique que cela soit fort cacophonique, que si les métropolitains étaient sondés sur la chose, ils répondraient à 95 % : La comm’? ça c’est la métropole. Sur! — Et puis concernant Marseille, sans y rien changer, je suggèrerai de modifier le temps de l’intertitre : Que fait la mairie ? Un petit conditionnel s’impose, parce que là hein, on lit la question puis des choses comme “construction et entretien des écoles, activités périscolaires, salubrité, piscines, bibliothèques, maisons pour tous ..” .Là le lecteur se perd, s’interroge, est complètement pommé Hein?
Se connecter pour écrire un commentaire.