Municipales à Marseille : un duel, quatre triangulaires et trois quadrangulaires

Décryptage
par Benoît Gilles & Jean-Marie Leforestier
le 3 Juin 2020
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L'affiche des municipales marseillaises est désormais connue pour le 28 juin prochain. Malgré des alliances d'entre-deux tours, le paysage politique reste morcelée à droite comme à gauche. Tour d'horizon secteur par secteur.

L'enjeu

Les huit secteurs de la ville présenteront une palette de scénarios avec un duel, quatre triangulaires et même trois quadrangulaires.

Le contexte

Les candidats avaient jusqu'à ce 2 juin 18 heures pour présenter leurs listes de second tour avec la possibilité de fondre plusieurs listes dans une seule.

Quelques heures après le dépôt des listes pour le second tour des municipales, une seule force politique est présente dans tous les secteurs de la ville. Le Rassemblement national de Stéphane Ravier qui a tranquillement déposé ses listes à l’identique en vue du 28 juin. Ce mardi, il aurait pu prendre place dans un des cafés qui bordent la préfecture des Bouches-du-Rhône pour apprécier le ballet de ses concurrents venus déposer leurs listes en ordre dispersé, à gauche comme à droite. La parabole ne dit pas s’il piochait dans du pop-corn ou des arachides, bannis en ces heures de déconfinement précoce des bars.

Depuis l’annonce de cette deuxième phase de scrutin, les candidats n’ont eu de cesse d’imaginer des scénarios d’alliance. Secteur par secteur pour certains, à l’échelle de la ville pour d’autres, et souvent les deux à la fois. Il fallait à chaque fois tenir compte des rapports de force et des règles de fusion (voir schéma ci-dessous).

La première leçon de cet entre-deux tours le plus long de l’histoire est que la gauche comme la droite n’ont pas réussi à s’unir pour se mettre dans la meilleure des positions pour emporter la Ville. Martine Vassal (LR) n’a pas ramené les candidats soutenus par Bruno Gilles (dissident) et Yvon Berland (LREM) sous l’étendard d’un “pacte de raison” voulu par le président de région Renaud Muselier. Au final, le pacte se résume au retrait symbolique de candidats qui ne pouvaient se maintenir, sans qu’ils fusionnent. Seule exception, le débauchage par Martine Vassal du candidat de Bruno Gilles, Ludovic Perney dans les 6e et 8e arrondissements. En face, la gauche n’a pas réussi à parfaire son union jusqu’à Samia Ghali qui aura donc un adversaire à gauche en plus du RN dans les 15/16.

Bilan de ces jours de négociations tous azimuts : seuls les 13e et 14e arrondissements verront s’affronter en duel, le leader du RN, Stéphane Ravier et le candidat soutenu par Martine Vassal, le général à la retraite David Galtier. Dans tous les autres secteurs de la ville, les électeurs devront départager trois ou quatre candidats. Face à cette dispersion, la candidate LR, Martine Vassal se veut sereine, empruntant une conviction récurrente du maire Jean-Claude Gaudin : “Marseille ne se gagne pas secteur par secteur.” Pour elle, “la vraie question est de savoir qui les Marseillais veulent pour maire : Vassal ou Rubirola ? La choix est binaire.”

Bruno Gilles espère lui encore se poser en arbitre du scrutin à l’échelle de la ville en tentant de rafler les mairies des 2/3 et des 4/5. Il se place ainsi dans l’hypothèse où, sans majorité établie, les conseillers municipaux élus le 28 juin devaient se mettre d’accord sur un maire en dehors des logiques d’appareil. Passage en revue, secteur par secteur des forces en présence.

Dans les 1/7, la gauche unie face à la maire sortante LR et au RN

La candidate du Printemps marseillais, Sophie Camard (39 %) a déposé très tôt sa liste d’union avec Sébastien Barles, leader de Debout Marseille. Avec lui, la suppléante de Jean-Luc Mélenchon intègre aussi Zoubida Meguenni, au titre de la société civile, et le monsieur programme d’EELV Étienne Tabbagh à une place qui en ferait un conseiller métropolitain en cas de victoire. L’élue sortante Annie Lévy-Mozziconacci, seconde de liste Debout Marseille est la grande perdante de cet accord. Elle ne figure pas sur la liste fusionnée.

Ils trouveront face à eux Sabine Bernasconi, bien décidée à conserver ce secteur de gauche, arraché de haute lutte à Patrick Mennucci en 2014, et la candidate RN, Clémence Parodi. Bruno Gilles a acté le retrait de son candidat, René Baccino, en position de fusionner avec une autre liste et appelé à voter Bernasconi dans un geste miroir à celui de Martine Vassal dans les 4e et 5e arrondissements (voir infra).

Les scores du premier tour : Sophie Camard (Printemps marseillais) : 39 %. Sabine Bernasconi (LR) : 21,2 %. Clémence Parodi (RN) : 10,8 %. Sébastien Barles (Debout Marseille) : 10,8 %. Arnaud Devigne (LREM) : 8,6 %. René Baccino (avec Bruno Gilles) : 5,7 %.

Dans les 2/3, quatre listes dans un mouchoir de poche

Dans ce secteur au faible nombre d’électeurs et aux immenses problèmes sociaux, les tractations ont duré jusqu’aux dernières minutes de l’entre deux-tours sans réellement aboutir. Bruno Gilles n’a pas obtenu de Martine Vassal, le retrait de sa candidate, Solange Biaggi. Sa candidate et maire sortante, Lisette Narducci n’a obtenu que le ralliement de Maliza Saïd, membre de la majorité Gaudin ralliée à la République en marche. Celle-ci entre sur la liste avec deux de ses colistiers. C’est le seul secteur de la ville où les candidats de La République en marche fusionnent avec une autre liste.

Le candidat soutenu par Samia Ghali, Alain Lhote est passé à une voix de se qualifier au second tour le 15 mars. Contraint de tenter de négocier une fusion, il a multiplié les allers-retours entre les camps Lisette Narducci et Benoît Payan (Printemps marseillais) sans parvenir à un accord. Il avouait ce mardi un peu d’amertume de ne pas avoir obtenu mieux qu’une quatrième place sur la liste de Narducci. Il ne l’aurait rejointe, admet-il, qu’au prix d’un “grand écart avec [ses] convictions et [ses] valeurs”. Dans le clan de la maire de secteur, on le trouvait bien trop gourmand pour un faible apport. L’avocat pénaliste n’a pas non plus réussi à trouver un terrain d’entente avec Benoit Payan, arrivé en tête au premier tour et qui voit sa position confortée par la fusion avec la liste portée par Nouriati Djambae pour Debout Marseille (liste soutenue par EELV).

Les scores du premier tour : Benoît Payan (Printemps marseillais), 26 % ; Lisette Narducci (DVD),  16,7 % ; Solange Biaggi (LR), 16,5 % ; Jeanne Marti (RN), 13,5 % ; Alain Lhote (avec Samia Ghali), 9,9 % ; Maliza Saïd (LREM), 8,3 %. Nouriati Djambae (EELV), 7 %.

Michèle Rubirola face au sortant Bruno Gilles dans les 4/5

Dans les 4e et 5e arrondissements, Michèle Rubirola espère remporter une première bataille. La cheffe de file du Printemps marseillais a intégré sur ses listes des membres de Debout Marseille. Fabien Perez, ex tête de liste de cette formation soutenue par Europe écologie-les Verts est 4e sur sa liste. En cas de victoire, il deviendra conseiller municipal. Son ex binôme, Prune Helfter-Noah, venue de la France insoumise, pourrait dans ces conditions devenir conseillère métropolitaine. Deux autres membres de cette liste pourraient quant à eux intégrer le conseil d’arrondissement.

Cette alliance aura pour principal adversaire Bruno Gilles. Le candidat divers droite garde sa liste inchangée avec en numéro 2 la maire de secteur sortante Marine Pustorino. Il ne pouvait s’entendre avec le candidat soutenu par LREM Mathieu Grapeloup qui a apporté son soutien à Michèle Rubirola “à titre personnel”. Il n’a pas réussi davantage à s’accorder avec Jean-Philippe Agresti, le candidat de Martine Vassal. Cette dernière a répété mardi soir qu’elle soutient Bruno Gilles sur ces arrondissements. “Je ne me trompe pas d’ennemi”, a-t-elle expliqué lors d’une conférence de presse mardi soir, celui-ci étant aussi incarné dans ce secteur par le candidat Rassemblement national Jean-François Luc.

Les scores du premier tour : Michèle Rubirola (Printemps marseillais), 37,4 % ; Bruno Gilles (DVD), 22,1 % ; Jean-François Luc (RN) 13,6 % ; Jean-Philippe Agresti (LR), 9,8 % ; Fabien Pérez (EELV) 8,2 % ; Mathieu Grapeloup (LREM) 5,6 % ; David Bergeron (DVG) 2,5 %.

Martine Vassal affrontera trois candidats dans le fief de la droite

En convaincant le jeune conseiller régional et candidat au nom de Bruno Gilles, Ludovic Perney de rejoindre sa liste, Martine Vassal réussit à unir son camp dans un secteur que la droite a souvent ravi au premier tour. Elle peut espérer donc un report de ses voix pour virer en tête : “Moi ça ne m’intéresse pas de savoir s’il va y avoir une quadrangulaire ou pas. Je suis en tête dans ce secteur, il n’y a pas de raison que je ne le gagne pas”, affirmait-elle lors d’une conférence de presse en présence de toutes ses têtes de liste.

Elle écarte donc le risque lié au maintien du candidat LREM Yvon Berland qui risque de cristalliser autour de son nom une partie du vote centriste. Elle aura face à elle Olivia Fortin, une candidate du Printemps marseillais issue de la société civile qui bénéficie du soutien de l’écologiste Christine Juste, troisième sur sa liste, et qui espère faire de ce secteur “le pivot” de l’élection à l’échelle de la ville. Le vétéran du RN Bernard Marandat complète le casting de cette élection.

Les scores du premier tour : Martine Vassal (LR) : 27,2 %. Olivia Fortin (Printemps marseillais) : 24,4 %. Bertrand Marandat (RN) : 13,3 %. Yvon Berland (LREM) : 12,3 %. Christine Juste (EELV) : 11,9 %. Ludovic Perney (DVD) : 8,8 %.

Une triangulaire dans les 9/10

Dans ce secteur acquis à la droite, le maire sortant n’a pas manqué de remarquer qu’il avait fait mieux au premier tour que Martine Vassal dans les 6/8. Lionel Royer-Perreaut (LR) devra faire face à une triangulaire avec le RN qui en a fait de longue date une terre de conquête et la gauche qui tente d’y faire bonne figure. Une configuration habituelle que certains ont tenté de bousculer. Dans ce secteur la candidate d’Yvon Berland, Sophie Goy, et Nathalie Simon, candidate soutenue par Bruno Gilles, étaient tentées de fusionner avec l’écologiste Hervé Menchon, qualifié pour le second tour. Mais à vouloir intégrer le Printemps marseillais dans cet arc, l’idée n’a jamais fonctionnée.

Les discussions se sont donc vite résumées à une union à deux entre Hervé Menchon et l’ancienne conseillère régionale EELV, Aïcha Sif, représentante locale du Printemps marseillais. Le candidat écologiste figurera donc en deuxième position sur sa liste, sans être assuré d’un poste de conseiller municipal dans un scrutin qui semble perdu pour la gauche. Et ce même si la tête de liste du Printemps marseillais, croit en ses chances : “Battre Royer-Perreaut, c’est probable. Au Printemps marseillais, on est convaincus qu’on a la dynamique pour nous”. De son côté, Hervé Menchon estime, après analyse des feuilles d’émargement, que le RN et les Républicains conservent également des réserves de voix dans l’abstention du premier tour.

Les scores au premier tour : Lionel Royer-Perreaut (LR) : 32,4 %. Éléonore Bez (RN) : 21,5 % ; Aïcha Sif (Printemps marseillais), 15,4 % ; Hervé Menchon (EELV), 10 % ; Nathalie Simon (DVD), 9,7 % ; Sophie Goy (LREM), 7,2 %.

11/12 : une quadrangulaire bien incertaine

Les listes soutenues par LREM et EELV qui pouvaient se fusionner mais pas se maintenir ont beaucoup animé ce second tour. Elles ont discuté tant avec le Printemps marseillais qu’avec Robert Assante, le candidat divers droite soutien de Bruno Gilles. A l’arrivée, seuls les écologistes intègrent la liste du Printemps marseillais sur ce secteur. LREM reste à quai.

Une quadrangulaire opposera donc la liste LR conduite par Julien Ravier et Valérie Boyer, celle du candidat du Printemps marseillais Yannick Ohanessian, le candidat du Rassemblement national Franck Allisio et Robert Assante, ex maire de secteur engagé avec Bruno Gilles. “J’appelle l’ensemble des électeurs à se rassembler autour de la seule liste capable de battre Martine Vassal”, argumente le candidat du Printemps marseillais.

Les scores du premier tour : Julien Ravier (LR), 28,1 % ; Franck Allisio (RN), 23,3 % ; Yannick Ohannessian (Printemps marseillais), 16,1 % ; Robert Assante (DVD) 10,9 % ; Jean-Marc Signes (EELV), 9 % ; Pascal Chamassian (LREM), 7,5 % ; François de Cambiaire (DVG), 3,6 %.

La gauche s’est retirée d’un bloc face au risque RN dans les 13/14

David Galtier, le candidat de Martine Vassal est seul en lice pour tenter d’empêcher la reconduction du Rassemblement national de Stéphane Ravier et Sandrine D’Angio à la tête de la mairie de secteur. Après de nombreuses tentatives pour le faire changer d’avis, Jérémy Bacchi, tête de liste du Printemps marseillais, n’est pas revenu sur sa décision de retrait. Face à cette situation, le candidat divers gauche soutenu par Samia Ghali, Julien Rossi, a lui aussi renoncé à concourir. “La seule réponse éthiquement possible pour moi reste donc le retrait de ma liste”, a-t-il expliqué dans un communiqué.

“Tout me porte à croire que la victoire n’était pas désirée. Le sacrifice est grand pour notre secteur; il n’y a plus de véritable alternative à l’extrême-droite et LR sur ces quartiers”, a réagi Florence Masse, numéro 2 du Printemps marseillais sur ce secteur qui militait pour une candidature élargie à un large éventail de liste.

Jérémy Bacchi (PCF) balaie cet argumentaire : “Ce choix était conforme à la volonté de la majorité de mes colistiers. Depuis le 20 mars, nous portons l’ambition de gagner autrement que par une victoire à la Pyrrhus qui viserait à jouer avec le Rassemblement national pour priver Martine Vassal de quelques élus.” De son côté, Stéphane Ravier a fustigé ce choix qui le place en position délicate : “Après des semaines de tractation, de petits arrangements et, en fin de compte, de reniements, la gauche marseillaise a choisi : faire gagner Martine Vassal à tout prix, y compris et surtout, en trahissant ses électeurs”, dénonce le sénateur.

Les scores du premier tour : Stéphane Ravier (RN), 33,5 % ; David Galtier (LR), 18,2 % ; Jérémy Bacchi (Printemps marseillais), 15,6 % ; Julien Rossi (DVG), 11,3 % ; Jessica Colin (DVD), 8,6 % ; Mohamed Ben Saada (EELV-FI), 5,9 % ; Marie-Florence Bulteau-Rambaud (LREM), 4,9 %.

Coppola candidat malgré Ghali dans les 15/16

Les discussions enclenchées tardivement n’auront jamais abouti. Samia Ghali (divers gauche) et Jean-Marc Coppola (Printemps marseillais) seront en concurrence pour ce secteur historiquement acquis à la gauche et où le candidat LR s’est retiré. Arrivée en tête, la sénatrice et maire de secteur de 2008 à 2017 a lancé dans la dernière ligne droite un appel à Michèle Rubirola : “J’ai tendu la main aux partis de gauche pour un large rassemblement pour combattre l’extrême droite et faire gagner le camp des progressistes. J’ai d’ailleurs été entendue par Europe écologie-les Verts et Debout Marseille qui ont aujourd’hui rejoint ma liste.”

“Jusqu’au bout nous aurons tendu la main pour permettre d’élargir encore le rassemblement”, assure en écho le Printemps marseillais, dans un communiqué tardif. Les deux candidats de gauche devront faire avec une candidature du Rassemblement national emmené localement par la conseillère régionale Sophie Grech.

Les scores du premier tour : Samia Ghali (DVG), 25,8 % ; Sophie Grech (RN), 22,2 % ; Jean-Marc Coppola (Printemps marseillais), 19,2 % ; Moussa Maaskri (LR), 13,7 % ; Saïd Ahamada (LREM), 8 % ; Chahidati Soilihi (EELV), 5,4 % ; Jean-Marc Corteggiani (DVD), 4,3 %.

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Benoît Gilles
Journaliste
Jean-Marie Leforestier
Journaliste | jm.leforestier@marsactu.fr

Commentaires

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  1. marseillais marseillais

    Réveil cauchemar ce matin : le PM s’est tiré une balle dans le pied et a perdu définitivement la ville. Trop de sectarisme, trop d’amateurisme. Les quartiers nord abandonnés à l’image de l’électorat du PM qui n’a pas su agréger les quartiers populaires. ‘Vassal dans un fauteuil’ sera le titre du 29juin.

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    • Simon BECHELEN Simon BECHELEN

      Je suis bien d’accord avec vous :/
      C’est malheureux puisqu’il y a avait une vraie chance de dégager Vassal and co le soir du 1er tour. De plus, si on regarde le nombre de conseillers municipaux par secteur, c’est particulièrement défavorable au PM.
      Enfin quant à Samia Ghali, j’ai oui dire que ses colleurs d’affiche collaient en même temps du Vassal. Bref, elles sont probablement de mèche, les affaires attirant les affaires.

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    • leb leb

      Réveil difficile aussi: énorme connerie du Printemps marseillais !
      Bienvenue dans le monde d’avant !

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  2. ALAIN B ALAIN B

    Les choix étaient difficiles mais le Printemps Marseillais est arrivé à donner espoir à tous ceux qui veulent que cela change, des aigris pour diverses raisons pensent que leurs choix s’ils en avaient un aurait été le meilleur, mais pour l’éthique et pour les habitants du 13ème et 14ème le retrait en raison des divergences au 1er tour était le meilleur à mon avis. L a politique culturelle et autres de R

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    • Assedix Assedix

      Comment osez-vous parler d’éthique !!???
      Jeremy Bacchi avait-il à un seul moment prévenu le PM de ses intentions au moment de se faire investir ?

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    • Assedix Assedix

      Et puisque vous parlez d’espoir, qu’espérez vous concrètement pour le 13/14 après l’éventuelle élection du général ?

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    • leravidemilo leravidemilo

      @Alain B. Je ne vois qu’une seule solution pour tenter de soigner la pensée proprement aberrante que vous nous délivrez là : Je vous invite à venir sur le13/14 afin de causer éthique avec les habitants.. L’invitation vaut également pour Payan, Bacchi, Coppola, et Rubirolaestpasséeparlà. Si vous y venez en groupe, on peut vous mitonner une petite visite organisée…

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    • ALAIN B ALAIN B

      Mon fils habite le 14ème

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    • leravidemilo leravidemilo

      Et moi donc! J’habite le secteur depuis deux décennies.
      Et pour avoir habité et/ou travaillé ailleurs, dans quelques prairies semblables, je suis habité par la conviction que les quartiers sensibles le sont car plein de sens. Et très souvent du bon! (même s’il est fort mal entendu, et toujours avec un retard fort préjudiciable à l’ensemble de la société.)
      Et vous avez bien tort d’opposer ainsi les “”responsables”” politiques de la gôche marseillaise aux ceusses de ces quartier, pour mieux ranger l’éthique dans le premier tiroir à gauche des premiers. En matière d’éthique les habitants de ces quartiers ont bien souvent plus et mieux à dire que les premiers. Les vicissitudes et conséquences sociales de la pandémie en cours n’ont pas été muette à cet égard.Et le fossé en question entre les deux termes de votre post ‘a visiblement bien des chances de se creuser encore, avec la décision prise par le P.M…

      ( Je ne suis pas l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’homme qui… moi Mossieur. J’ai vu, de mes yeux vu, l’ours. Je le croise même bien souvent, trop souvent à mon gout, et aimerais combattre et voter pour croiser bien plutôt la blanche hermine, ou le renard et la belette…).

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  3. ALAIN B ALAIN B

    Suite
    La politique culturelle et autre de Ravier étaient pour beaucoup d’habitants du quartier invivable,
    Mais si Le Printemps Marseillais gère la Mairie Centrale elle pourra quand même peut être influencer la politique de ce secteur
    Alors maintenant les choix ont été fait, il faut que le Printemps Marseillais l’emporte et ensuite il faudra que tous, les associations travaillent avec cette Mairie dans l’intérêt des Habitants et vu l’héritage de GAUDIN et de VASSAL cela sera dur

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    • Assedix Assedix

      La mairie centrale qui tenterait d’ “influencer la politique de ce secteur”???
      Je pense que même pour les questions d’urbanisme, la mairie centrale pourrait passer outre l’avis du maire de secteur…

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    • ALAIN B ALAIN B

      L’urbanisme, les écoles, les espaces verts … c’est la Mairie centrale, les mairies de secteur ont peu de pouvoir

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    • leravidemilo leravidemilo

      C’est d’ailleurs pour cela que le P.M prend le risque majeur de laisser la mairie centrale à Gaudine Vassal, afin de ne pas laisser la mairie de secteur à Ravier….

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  4. barbapapa barbapapa

    Malgré la trahison du PC, la ville est prenable, si les marseillais veulent changer de maire et de système, ils savent maintenant qu’ils doivent voter pour les listes Rubirola (ce n’était pas évident au 1er tour), c’est prenable partout, sauf dans les 13/14, et même dans le 15/16 où on ne sait pas si Ghali est toujours à gauche ? et si elle ne fait pas partie du “système” ? (sénatrice pouponnée par Guérini, arroseuse de centaines de milliers de subventions de la région vers des associations “familiales”, caricature marseillaise bonne cliente des médias les moins sérieux…)

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    • vékiya vékiya

      j’aimerais que vous ayez raison mais j’en doute. bacchi préfère les faveurs pour son parti à la mairie. ravier sera élu et le pm aura 0 élu dans ce secteur. byebye la mairie centrale, cette stratégie de retrait est nulle.

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    • Assedix Assedix

      Gagnable partout, vous êtes optimiste :
      Lionel Royer-Perraut est dans un fauteuil, Julien Ravier bien parti… finalement, c’est le secteur de Martine Vassal qui paraît le plus fragile, c’est dire!

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  5. Jean Pierre RAMONDOU Jean Pierre RAMONDOU

    Messieurs
    Benoît Gilles et Jean-Marie Leforestier,
    pouvez vous m’expliquer ce qu’est “une candidate issue de la société civile” ?

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    • Benoît Gilles Benoît Gilles

      Bonjour
      nous utilisons ce terme pour qualifier une personne qui n’a pas de passé politique, ni en tant que candidate, ni en tant qu’élue, mais qui a par ailleurs un engagement par exemple au sein d’une association. C’est le cas d’Olivia Fortin dans cette élection. Ce n’est pas le cas, par exemple d’Aïcha Sif qui a été conseillère régionale même si elle n’a plus eu de mandat depuis.

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    • Laurent Malfettes_ Laurent Malfettes_

      Il faudra un jour revenir sur cette notion qui introduit une distinction, sinon une hiérarchie, entre les “pros” (les militaires, organisés en formation de combat) et les “amateurs” (les civils, des touristes en quelque sorte, d’où société civile). Les membres de la “société civile” sont ils plus chastes que les membres de la “société politique” ? On peut soutenir que non, exemples à l’appui. Les pros de la politique sont ils moins “citoyens” que les autres ? En aucun cas. Pour moi, ils/elles font tous de la politique, ils/elles sont plus ou moins aguerris, plus ou moins ambitieux, plus ou moins scrupuleux, et les gentils ne sont pas toujours ceux que l’on croit…

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  6. vékiya vékiya

    soutenir un militaire pour faire barrage au fn, bravo à bacchi et au pm pour cette superbe stratégie, et si en plus ravier passe…

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    • Richard Mouren Richard Mouren

      Malheureusement, il a des chances de passer. Il y aura beaucoup d’abstentions qui vont le favoriser. Les maires de secteur ont peu de pouvoirs (sauf électoralistes de bas étage en montrant leur bobine partout), alors un général à la retraite ou un élu RN….. par contre les voix des quelques conseillers PM qui auraient pu être élus manqueront certainement cruellement en mairie centrale pour l’élection du maire de Marseille. Dommage pour les marseillais

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    • Laurent Malfettes_ Laurent Malfettes_

      Ce qui est paradoxal et dangereux, c’est que le PM a “intérêt” à la victoire de Ravier pour écarter Vassal de la mairie. Ses électeurs n’iront pas sauver le général Galtier et Ravier pourrait être finalement renforcé par une “vraie” victoire à la majorité absolue. Comme l’impression amère que la gauche, en voulant “réparer” sa faute de 2014, commet une nouvelle faute en se retirant de ce secteur.

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    • leravidemilo leravidemilo

      Bien d’accord avec vous Laurent, sauf que je ne suis pas convaincu, mais alors pas du tout, que le motif réel de cette décision aberrante est la volonté de “réparer” une “erreur” de 2014.
      Sinon, non seulement le P.M se retrouve avoir électoralement”intérêt” à ce que Ravier gagne mais, qui plus est une fraction de ses électeurs du secteur risque de penser qu’ils y ont vraiment “intérêt”. Voyez le genre! Ceci est effectivement très paradoxal, et fort dangereux pour ce qui est du fameux” barrage à” pensé dans des cerveaux quelque peu brumeux, y compris chez certains petits fils de résistants…( il n’y a pas d’immunité transmise génétiquement, en la matière).
      Les chroniqueurs et éditocrates nous ont longuement bassinés sur la “volatilité” des électeurs, en oubliant toujours de bien vouloir nous informer sur la volatilité des (ir)responsables politiques…

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    • Laurent Malfettes_ Laurent Malfettes_

      Tout à fait d’accord avec vous @leravi, je ne crois pas beaucoup au discours officiel de M.Bacchi et ses amis à ce propos. Mais j’ignore – peut-être saurons-nous plus tard- sur l’autel de quels intérêts le destin de Marseille et des habitants du secteur a été sacrifié. Pour l’instant, ce n’est que rumeurs et soupçons…

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    • Freddo69 Freddo69

      Je suis d accord avec votre analyse mr mouren.
      Je ne comptends pas le retrait de Bacchi

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  7. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Les dés sont jetés. Il ne reste plus qu’à jeter Vassal et son gang. Ce n’est pas encore fait.

    Je note d’ailleurs un élément de vocabulaire qui en dit long sur la mentalité rabougrie de l’ultra-droite locale quand Martine Gaudine déclare : « Je ne me trompe pas d’ennemi ». En politique, on n’a pas d’ennemis, on a des adversaires.

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    • leravidemilo leravidemilo

      Rin ne va plus…

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    • leravidemilo leravidemilo

      Enfin, rien. Mais vraiment rien de rien hein.

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  8. B Filippi B Filippi

    Il faut arrêter de se raconter des histoires sans union dans le 15/16 et en retirant la liste du PM dans le 13/14 la Mairie centrale n’est pas gagnable.
    Il faudra d’ailleurs que le PCF nous explique comment on fait barrage au FN dans le 13/14 en se retirant, et comment on fait barrage au FN dans le 15/16 en se maintenant: la dialectique révolutionnaire certainement, si certains se souviennent encore de ce que c’est.
    Fraternellement

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    • Laurent Malfettes_ Laurent Malfettes_

      En effet. Comment demander aux électeurs de gauche de soutenir Ravier ou Vassal ? Cette décision de retrait, qui revient à priver de droit de vote toute une catégorie de la population alors qu’elle avait qualifié deux candidats, est une faute encore plus grave que la décision de maintien en 2014

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    • zaza zaza

      ben oui, c’est exactement ce que je me suis dit

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  9. Dark Vador Dark Vador

    En réponse à Jean Pierre RAMONDOU : Le terme société civile désigne le large éventail d’organisations non gouvernementales et à but non lucratif qui animent la vie publique, et défendent les intérêts et les valeurs de leurs membres ou autres, basés sur des considérations d’ordre éthique, culturel, politique, scientifique, religieux ou philanthropique. Un candidat est dénommé “de la société civile ” s’il en est issue…

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  10. Félix WEYGAND Félix WEYGAND

    Quelle horreur !
    C’est vraiment le pire de ce qui pouvait arriver.
    “Marseillais” à 6h33 et “B Filippi” ci-dessus ont dit tout ce qu’il y avait à dire. Pas la peine d’en rajouter.

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  11. Alceste. Alceste.

    Les communistes fidèles à eux mêmes et à Marseille en particulier.
    Ils sacrifient cette dernière pour garder leurs postes ailleurs et leurs petits avantages. Faut bien vivre sûr le dos des travailleurs en parlant de révolution au comptoir, un Ricard à la main.
    A ce niveau là ce n’est plus de la politique mais de la gestion de patrimoine.

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  12. Opiniatre Opiniatre

    Au delà des principes, je crois le PM assez tactique.
    Ravier est imprenable (hélas), et il aurait gagné une triangulaire qui aurait été reproché au PM. Et il sera aussi élu dans son duel avec Glatier (pas grand monde de gauche ne “fera son devoir” pour voter pour le général de Vassal).
    Pour le 15/16, c’est plus complexe. Samia Ghali est également imprenable, il n’y a pas de danger FN. Je ne connais rien du contenu des discussions du week-end, mais on voit que Samia Ghali va gagner son pari d’obtenir un petit groupe pivot qui s’alliera à Vassal ou au PM en fonction du vent qui souffle. Ses conditions ont dû être élévées. Le PM a choisi la clarification aux arrangements, ce qui changera pas grand chose à l’arythmétique électorale.
    En tous cas, il faudra tout faire pour sortir de la loi PLM qui par nature provoque cette salade amusante mais délètère pour les électeurs.

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    • Assedix Assedix

      Donc pour vous la clarification c’est se désister au profit d’un candidat qu’on espère tout de même voir perdre… Original!

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    • Assedix Assedix

      Donc pour vous la clarification c’est se désister au profit d’un candidat qu’on espère tout de même voir perdre… C’est original!

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    • Opiniatre Opiniatre

      C’est pas loin d’être ca. La politique, ou l’art du billard à 4 bandes.

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    • Richard Mouren Richard Mouren

      le PM tactique, oui s’il n’avait visé que la mairie du secteur 13/14….. L’enjeu est bien la mairie centrale, non? ou alors j’ai raté un épisode. Personnellement, habitant les 13° et 14° depuis 50 ans, je me fiche bien d’avoir un maire de secteur RN qui n’a aucun pouvoir si ça permet d’avoir un changement de m

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    • Richard Mouren Richard Mouren

      changement de majorité en mairie centrale mais aussi peut-être dans la métropole, et ça on l’oublie un peu trop souvent. La métropole a de plus en plus de pouvoir de décision dans l’emprise municipale.

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  13. Alceste. Alceste.

    .”Au nom du peuple de Marseille” comme nous dit S.GHALI , cette dernière vient de s’assurer tout simplement son poste de sénatrice. Je ne vais pas vous détailler le montant des indemnités et avantages liés à cette fonction . On sait au moins pourquoi elle se démène de la sorte. Elle doit avoir des crédits et une famille comme un certain Dimitri PAYET, sans doute.

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    • vékiya vékiya

      je ne comprends pas votre commentaire, quel rapport avec payet ?

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    • Simon BECHELEN Simon BECHELEN

      Jacques-Henri Eyraud, le président de l’OM a demandé aux joueurs de baisser leurs salaires du fait des finances problématiques en raison du coronavirus et Dimitri Payet ne voulait pas. Il a prétexté plus tard des crédits importants 🙂

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  14. julien reynaud julien reynaud

    De part le retrait de sa liste du secteur 7 (13-14em) – secteur étant le plus doté en nombre de conseillers municipaux – le printemps marseillais a décidé de donner 10 conseillers municipaux au groupe LR sans aucune contrepartie et alors qu’il s’agit du seul groupe concurrent susceptible de lui ravir la victoire sur la ville.
    Ce qui ressemblait donc à une trajectoire victorieuse est devenu – par la propre initiative du PM – un chemin de croix semé d’embuches ou la gauche marseillaise réactive sa machine à perdre.

    En supposant que ses électeurs du premier tour ne se sentent pas trahis par cette décision et que sa dynamique subsiste au second tour tout n’est pourtant pas perdu.
    En revanche rien ne sera possible sans obtenir deux victoires dans deux secteurs n’étant traditionnellement pas acquis à sa cause.

    Le secteur 4 (6-8em) et le secteur 6 (11-12em) ou pour gagner Olivia Fortin et Yannick Ohannessian devront absolument:
    .maintenir leur score
    .s’assurer l’adhésion du vote EELV
    .s’assurer l’adhésion du vote Debout Marseille
    .convaincre une partie de l’électorat LREM que seul le vote PM leur permettra d’obtenir l’alternative au Gaudinisme appelée de leur voeux lors du premier tour

    Si et seulement si ces deux secteurs sont gagnés alors – à priori – le PM sera dans un ballotage favorable pour le troisième tour.
    En effet on pourra ainsi considérer qu’en absence d’alliance Droite – RN la victoire sur la ville sera acquise du simple fait de s’allier avec les conseillers Debout Marseille.
    Alliance dont je ne peux imaginer qu’elle ne se fasse pas en dernier recours … à moins que la machine à perdre redémarre.

    GAGNEZ LES SECTEURS 4 & 6 !!!!!!

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Arithmétiquement, gagner le 4ème secteur ne paraît pas totalement impossible pour le PM. Mais si la sociologie électorale de ce secteur a certainement changé ces dernières années, il y a probablement aussi une illusion d’optique due à l’abstention au premier tour (63 % des inscrits).

      Je fais en outre confiance à Gaudine, Moraine et quelques autres pour faire de la retape dans les maisons de retraite en expliquant le péril rouge et son cortège d’horreurs si Olivia Fortin prenait la villa Bagatelle. Durant les 25 jours qui nous séparent du second tour, nos génies nullicipaux sortants n’hésiteront devant aucun coup bas et aucune manipulation : ils se croient propriétaires de leurs mandats, pourquoi se gêneraient-ils ?

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    • Laurent Malfettes_ Laurent Malfettes_

      Oui, illusion d’optique d’une égalité théorique, et alliance sans doute plus performante à droite (Perney+Vassal) qu’à gauche (Fortin + Juste) où le report des électeurs EELV sera moins unanime. Pas ou peu de réserve à gauche (2 petits points de Ghali qui vont se disperser). Quant à Berland, ceux qui le quitteront pour voter utile voteront plutôt à droite… Reste l’inconnue de la mobilisation du troisième âge. Ce sera sans doute serré, mais je vois une petite avance pour Vassal à l’arrivée.

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  15. Christelle Christelle

    Printemps Marseillais – 8ème secteur
    Communiqué de presse du 02 Juin 2020

    Déterminé.es et rassemblé.es pour transformer nos quartiers

    Nous avons aujourd’hui déposé notre liste en vue du 2ème tour des municipales dans le 8ème secteur de Marseille.
    Jusqu’au bout nous aurons tendu la main pour permettre d’élargir encore le rassemblement qui doit permettre à Marseille et aux marseillais.es de transformer enfin leurs conditions de vie.

    Samia Ghali, dont on ne sait aujourd’hui si elle figurera au coté d’une majorité de changement ou dans le camp de celles et ceux qui ont fait tellement de mal à notre ville, a choisi de refuser cette main tendue.

    Nous le regrettons, mais cela ne fait que renforcer notre volonté et notre ambition pour les quartiers Nord de Marseille.

    Car notre projet ne se limitera pas à faire barrage au Front National comme nous le suggère Samia Ghali arrivée dernière au 1er tour sur Marseille, l’empêchant d’être Maire de la ville.
    Notre ambition est de transformer la vie dans nos quartiers, de permettre aux habitants des 15ème et 16ème arrondissements d’y retrouver la dignité d’y vivre, l’espoir d’un avenir meilleur pour leurs enfants, d’un cadre de vie renouvelé et solidaire, des politiques qui répondent enfin à leurs urgences en matière de logement, d’emploi, d’école, de transport, de services publics…

    Notre engagement, c’est de faire des 15ème et 16ème arrondissements le cœur de Marseille, de permettre un développement solidaire et durable de nos quartiers, de mettre fin aux inégalités qui défigurent notre ville.

    C’est comme cela que nous lutterons activement et utilement contre le Front National qui prospère sur la misère et la crise de confiance de la politique minée par des décennies de clientélisme.
    L’ensemble des forces de gauche et écologistes marseillaises et les centaines de citoyens qui nous ont rejoint portent cette ambition à nos côtés, nous mesurons la responsabilité qui est la nôtre et mettrons tout en œuvre pour permettre la victoire dans le 8ème secteur et dans tout Marseille.

    Jean-Marc Coppola, tête de liste du Printemps Marseillais – Parti Communiste Français
    Lydia Frentzel, 2ème de liste – Elue Europe Ecologie Les Verts
    Ouali Brinis, 3ème de liste – La France Insoumise
    Anne Di Marino, 4ème de liste – Parti Socialiste

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    • leravidemilo leravidemilo

      Oui, c’est un bel et bon texte, et voila qui est bien dis.
      Mais il ne suffit pas toujours de bien dire pour être bien compris.
      Et concernant le “c’est comme cela que nous lutterons activement et utilement contre le FN qui prospère sur la misère et la crise de confiance de la politique minée par des décennies de clientélisme.”, craignez que vos lecteurs/électeurs n’élargissent leur vision, contextualisent. Et se demandent bien pourquoi vous ne “luttez pas comme cela” sur le secteur des voisins/cousins… Secteur où votre “retrait” en rase campagne de “luttes” s’assimile à une désertion/trahison, privant de droit de vote “vos” électeurs, et laissant à Vassal et au soldat Galtier le soin de lutter contre le FN ,en échange d’un cadeau royal à l’échelle de la ville (plaisanterie saumâtre). Rien de bon pour affaiblir “la crise de confiance de la politique” qui fait le lit de la bête… D’autant que ces deux secteurs cumulent bien des traits de ressemblance; les réseaux clientélistes de Ghali ressemblent à s’y méprendre à ceux d’Andrieux…(les 700000 euros du C.R en moins)
      Ce voisinage/cousinage vous a déjà coûté des voix, depuis tout à l’heure. Ho peut être pas beaucoup certes, mais il n’est pas nécessaire de vous dire qu’elles coûtent cher, et qu’elles viendrons à vous manquer.
      La loi defferre est une loi anti démocratique depuis son vote en 82 (et l’a prouvé dès 83). Et vous semblez la penser comme une fatalité, telle la chute des feuilles en automne, à laquelle il convient de seulement s’adapter; alors qu’il s’agit bien de la combattre dans ses pratiques politiques, dès lors qu’on a “l’ambition” d’en faire.
      Il semble que vous ayez quelques difficultés rédhibitoires, et néanmoins mortifères, a comprendre la portée politiques des évènements survenus à Marseille en 2018. A défaut de changer cette loi, ces évènements ont semble t il fortement modifié la perception politique des citoyens à son propos.
      Entre deux communiqués de presse, vous devriez prendre le temps de vous pencher sur la cité, en ouvrant grandes vos esgourdes : entendez vous ce murmure qui sourd puis monte des cités, des résidences, des “noyaux” villageois, “Nous sommes tous des enfants de Marseille!”.

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  16. Alceste. Alceste.

    Patrick, Ghali a une profession, politique.
    Son problème est de durer pour maintenir son niveau de vie. Regardez les revenus d’un sénateur et vous comprendrez le pourquoi du fait qu’elle va manger dans la main des grands électeurs qui sont susceptibles de lui apporter leurs voix.
    Trivialement, elle défend son bifteck

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    • PromeneurIndigné PromeneurIndigné

      Tous les sénateurs ont les mêmes revenus et sont pour la plus part des professionnels de la politique , à commencer par les Gaudins, Guerini etc. Cela ne me choque nullement que Madame GHALI soit une femme ambitieuse et souhaite devenir maire de Marseille Franco-Algérienne sa situation est comparable a celle du maire de Londres un Anglo-Pakistanais ou a celle de celui de Rotterdam un Néerlandais-Marocain etc. Ce serait une belle revanche pour ceux qui comme moi ont risqué leur peau pour une Algérie fraternelle et solidaire dont tous les habitants seraient des citoyens à part entière sans distinction de race ,d’origine ou de religion Malheureusement ce projet avait depuis toujours été rejeté par les prépondérants européens qui entre les 2 guerres mondiales et après refusèrent que la République accorde les droits civiques aux Algériens et même à ceux qui avaient combattu avec bravoure sous notre drapeau Après 1958 ce projet avait été saboté d’abord en sous-main puis ouvertement au cours d’une véritable guerre civile par certains européens devenus Néo-Français grâce au droit du sol qu’ils avaient acquis sur des terres ,qui avaient été spoliées à leur véritables propriétaires, relégués dans le statut d’indigènes et paradoxalement “sujets” de la République Malheureusement leurs descendants comme les émigrés sous la restauration de la monarchie ,n’ont rien compris ni rien oublié

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  17. Sentenzza Sentenzza

    Bravo à Bruno gilles d aller au bout de ses convictions, c est courageux de sa part !il aurait pu trouver un arrangement personnel avec son ancien parti pour les sénatoriales mais il préfère ne pas lâcher quitte à tout perdre !c est pas muselier qui aurait fait ça !!

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    • Alceste. Alceste.

      Gilles n’est pas ma tasse de thé, mais sur ce coup là je reconnais qu’il tient ses engagements et sa parole
      Plutôt rare. Il faut plus que le souligner

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  18. Pitxitxi Pitxitxi

    Les tambouilles indigestes qui ont été élaborées dans les 13/14 et 15/16, c’est à vous dégoûter de la gauche. Ces gens-là, finalement, ont-ils vraiment envie de gouverner, quitte à prendre des risques, ou sont-ils juste bons à se complaire dans une posture (“mais oui messieurs-dames, nous, on est contre les méchants FN”), à jouer le rôle de loser patenté ?

    Muselier, qui a obtenu la région grâce au fameux barrage républicain (ou plutôt ascenseur républicain, et qui ne fonctionne que dans un seul sens en plus), a montré toute la considération qu’il avait pour ceux qu’il désigne “ultra-gauche”. Au PM, ils en ont pas marre d’être pris pour des truffes au point qu’ils en redemandent ?

    Ils peuvent toujours parler de dynamique : c’est quoi au juste, une “dynamique” ? Celle qui risque de voler en éclat face au retour de l’électorat de droite et d’extrême-droite en cette période de ralentissement de la pandémie ?

    Franchement : on est passé d’un sentiment d’espoir à celui d’un dégoût profond alors que le 2nd tour est encore loin.

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  19. Opiniatre Opiniatre

    La politique, c’est amusant. Il y a 3 mois, notre Marsactu bien-aimé regorgeait de commentaires critiques sur le PM, trop politicien, pas assez à l’écoute des collectifs, pas assez en rupture, pas assez proche d’un contrôle citoyen. Aujourd’hui, le PM prend des positions de principe – pas de triangulaire face au FN, pas d’alliance avec une élue clienteliste -, et voici notre Marsactu (toujours bien-aimé) qui croule sous les commentaires de ceux reprochent (les mêmes ?) de ne pas faire alliance avec Ghali, échanger des postes avec LREM, récupérer des gens chez Bruno Gilles.
    Je reste par ailleurs effaré par Barles qui après avoir joué solo (ce qui au passage a provoqué le fait que le PM est derrière Ghali et derrière Galtier), après avoir soutenu le liste “citoyenne” de Bensaada (avec le succès qu’on a vu), continue dans les alliances à la carte en soutenant Ghali. EELV était la force politique qui incarnait le renouveau, la voici dans les pires travers de la tambouille.
    Chic, on a encore 3 semaines de commentaires !

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  20. GlenRunciter GlenRunciter

    @Pitxitxi : j’ai l’impression que non, le PM n’a pas vraiment l’intention de prendre la Mairie et diriger cette ville. Laisser tomber dans le 13/14 c’est se priver de conseiller municipaux pour l’élection du Maire. Objectivement c’est comme si le PM avait glissé un bulletin de vote Vassal dans l’urne. Soit c’est une stratégie politique ultra-fine qui relève de mécanismes politiques insoupçonnables, soit c’est désarmant de c…..ie.
    Ca leur fera une belle jambe aux habitants du 13/14 que le PM a “aidé a faire barrage au RN”…. Le destin de leurs quartiers c’est quai du Port qu’il se décide !

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  21. Alceste. Alceste.

    A tout regarder et à la vue des premières décisions PM n’est pas au niveau dans cette grande cour d’école que sont ces élections . Ces gens là en sont encore à des conneries idéologiques du type barrons la route au FN . Et en plus vous rajoutez l’attitude des communistes qui n’est pas étonnante et qui ne souhaitent qu’une chose garder leurs derniers repaires.
    La mairie FN n’a aucun pouvoir sinon d’inaugurer les chrysanthèmes et n’a pas de budget. Donc inoffensif à part ses coups de menton.Donc on s’en fiche.
    En revanche si Vassal passe , cela va tirer à balles réelles et Marseille va se dégrader et pauvreté et inégalités vont augmenter.
    Et là nous verrons nos PM se lamenter et hurler dans le désert. Quelle faute politique.
    Sauf si bien sûr et je le souhaite, si les gens se mobilisent.
    Si cela n’est pas le cas , nous aurons les élus que nous méritons en toute connaissance de cause et là , mort aux cons !

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    • Laurent Malfettes_ Laurent Malfettes_

      Perdre ses repères pour garder son repaire…

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  22. Alceste. Alceste.

    Vous avez bien résumé la situation , Ghali qui apprécie son repaire du
    Roucas-Blanc tout confort avec eau et gaz à tous les étages , on s’y habitue vite, et les communistes qui apprécient la campagne de Gardanne et des environs, et surtout les avantages qui y vont avec.
    Mais ils se sacrifient pour nous.

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    • vékiya vékiya

      ou plutôt “ils nous sacrifient”

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  23. Lacoste P. Lacoste P.

    Étrange situation ou le PC appelle dans la MÊME Ville à voter à gauche dans le 15-16 pour battre l’extrême droite et à voter Vassal 15-16!

    Et qui plus est pour un general de gendarmerie de droite dure: z’avez pas honte de demander aux gamins des cités, qui se font contrôler 10 fois par semaine par la police, de voter pour un ex flic réactionnaire?

    Coppola prétend lutter contre le clientélisme (réel ) de Ghali, alors pourquoi prend il comme chef de file pour le PS dans son secteur une parfaite héritière du système G, une bébé Guerini ?

    Comme l’avait fait Bacchi en prenant en No 2 l’héritière de la dynastie clientéliste Masse, et en dealant avec le Gueriniste Benarouhia et Sylvie Andrieux pour activer leurs réseaux (le fameux repas “par hasard ” pris en photo, en flagrant délit ).
    Ah! Blancs comme neige!
    Alors n’oublions pas que Bacchi est secrétaire fédéral du PC, et la préservation des dernières mairies PC, dont plusieurs sont très amicales avec Vassal, semble plus importante que le sort des marseillais.
    On aura la preuve du deal au 4* tour, si la droite à la METRO donne une vice présidence au PC, qui sera chargé de veiller à la bonne distribution des subventions de la MÉTROPOLE et du CD.

    Si c’est le cas, aura donc la clé de la trahison.

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    • Alceste. Alceste.

      Le système Vassal /Gaudin est pourri, mais en grattant très, très légèrement nous pouvons mettre dans le sacchetto Ghali et les cocos

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