Lieu de baignade au pied du Mucem : un plongeon à 6,5 millions d’euros

Info Marsactu
le 8 Fév 2024
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Comme Benoît Payan s'y était engagé, on pourra désormais nager entre le Mucem et le fort Saint-Jean tous les étés. Mais ce nouvel aménagement recèle de nombreuses difficultés qui promettent une facture salée pour la municipalité.

Visuel transmis par la Ville de Marseille aux entreprises candidates. (Photo : DR)
Visuel transmis par la Ville de Marseille aux entreprises candidates. (Photo : DR)

Visuel transmis par la Ville de Marseille aux entreprises candidates. (Photo : DR)

C’est une promesse régulièrement répétée par Benoît Payan. Bientôt il sera possible de se baigner entre le Mucem et le fort Saint-Jean. Le maire de Marseille est sur le point de pouvoir donner le top départ des plongeons légaux dans la darse au début de l’été 2024. C’est en tout cas l’objectif fixé aux entreprises qui avaient jusqu’au mardi 6 février pour déposer leur réponse à l’appel d’offres municipal.

Qualité de l’eau, surveillance, consignes, toilettes, douches… Les enjeux ne sont en réalité pas ceux des trempettes sauvages du Petit Nice ou des pierres plates. Ils doivent correspondre aux standards d’une plage, drapeau vert compris. Ces embûches ont un coût, important : selon nos informations, la Ville de Marseille estime déjà à 6,5 millions d’euros les dépenses à effectuer dans les trois prochaines années pour concevoir le projet de base puis ses extensions. En cause, des installations qui doivent être pensées spécifiquement pour le lieu et ses complexités. Elles devront être démontables et remisables d’un été à l’autre.

Le goût d’une trempette sauvage, le coût d’une plage

Ce qui pour le badaud pouvait sembler être bête comme l’installation de deux échelles de part et d’autre n’avait en réalité rien de simple. “Ce lieu est un espace portuaire n’appartenant pas à la Ville, et qui n’a pas été conçu pour la baignade. Au fur et à mesure des études engagées pour mener à bien ce projet, il s’est avéré que le dispositif anti-houle représente en l’état un danger pour les nageurs. En effet, les espaces vides sous les quais de ce dispositif peuvent provoquer la noyade des baigneurs s’ils se retrouvent piégés”, expliquait la Ville au moment d’acter le décalage de son projet initialement prévu pour l’été 2023.

À l’arrivée, la facture pour un équipement ouvert trois mois dans l’année paraît lourde. En comparaison, la construction de la future piscine Bougainville, au pied de Félix-Pyat, coûtera 15 millions d’euros et proposera un bassin sportif et un espace d’apprentissage. À la mairie, on objecte que le coût de fonctionnement ne sera pas le même que pour la baignade au Mucem, en raison par exemple du prix des fluides ou des dépenses de personnel. Précédemment, plusieurs responsables municipaux ont aussi mis en avant une occasion inespérée d’offrir un accès à l’eau sur un littoral Nord quasi intégralement bouché par le Grand port maritime, qui ne concède aux baigneurs que les plages de Corbières tout au nord de la ville.

La position est proche de celle de l’association des Libres nageurs, chez qui l’idée d’un spot de baignade au Mucem a germé. “S’il est possible de réaliser une marina olympique de plusieurs dizaines de millions d’euros pour les JO avec le concours de l’État et de l’ensemble des collectivités territoriales, il est tout à fait réaliste de trouver une solution pour assurer la sécurité de tous et toutes et d’offrir aux Marseillais un accès libre et gratuit à la baignade sur ce plan d’eau idéalement situé”, poussait l’association l’été dernier.

Un bassin d’apprentissage en option

La suite des opérations pour ouvrir au début de l’été ressemble à un sprint. La mairie va devoir examiner les potentielles offres qui lui ont été proposées. Il s’agira notamment de vérifier si le ou les candidats – la municipalité explique ne pas pouvoir juridiquement s’exprimer sur ce point – rentrent dans l’enveloppe financière imaginée par la Ville.

Il faudra aussi choisir entre les différents scénarios d’aménagement. La Ville a prévu un marché couvrant des possibilités nombreuses. Cela concerne l’aménagement des pontons pour lequel quatre scénarios ont été imaginés. Cela concerne aussi les services rendus. En effet, comme l’avait relevé 20 minutes, l’apprentissage de la natation nécessiterait des installations supplémentaires. Réglementairement, les maîtres-nageurs ne peuvent enseigner les premiers mouvements de brasse que dans un bassin d’une profondeur maximale de 1,30 mètre. Questionnée par Marsactu, la Ville de Marseille a précisé qu’un rapport présentant le projet serait débattu au conseil municipal du 16 février et que les élus apporteraient leurs réponses à cette occasion.

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Commentaires

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  1. Geneviève Geneviève

    Vous mettez avec force dans votre titre @marsactu, l’accent sur le coût de ce projet du maire de Marseille. J’approuve totalement comme citoyenne de Marseille, l’effort financier de la ville pour offrir à toutes et tous la possibilité de se baigner au coeur de la cité. Une ville où encore trop d’enfants ne savent pas nager. Et tant mieux si tous les paramètres de sécurité sont pris en compte. Bien sûr qu’il y a un coût, si l’on veut que les garçons et les filles ( et il faudra être vigilant.es sur la place des filles) puissent nager en toute sécurité. La plage et la mer sont un grand atout pour assurer le lien social, donner l’exemple de l’égalité. Qui peut être contre? Je pense a Camus, et a tous les petits enfants des bords de la Méditerranée dont la seule richesse est la mer. J’espère vraiment voir un jour au pied du Mucem ce contfepoint de vie que seule Marseille peut offrir au Mucem.

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    • julijo julijo

      je suis complètement de votre avis.
      et pour compléter, si la nullicipalité antérieure, qui a largement démontrée son incompétence, et même les “nullicipalités” d’avant gaudin, avaient fait leur boulot….on aurait pas forcément besoin d’annexer un bout de mer pour que nos enfants apprennent à nager, et s’amusent.
      Ils avaient largement la possibilité de construire des piscines, et d’entretenir le peu existant.
      et, contribuable marseillais, je suis fier de payer des impôts quand “mon” argent est utilisé de cette façon là, plutôt que de financer le stade !!
      a jamais les premiers dans l’eau !

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    • Assedix Assedix

      Merci Geneviève pour cette contribution.
      Je partage votre avis à 100%.

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  2. Alceste. Alceste.

    Nous sommes chez les fous. Jeter 6.5 millions d’euros à la mer comme cela est simplement délirant,tout ceci pour faire plaisir à quelques agités du bocal.
    Facile de jouer avec l’argent de nos impôts, il suffit d’augmenter ces derniers. Nos politiques ne se gênent d’ailleurs pas.
    Vassal, Payan et Muselier subissent visiblement
    des bouffées délirantes de folie des grandeurs,il est urgent qu’ils aillent consulter.

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    • kukulkan kukulkan

      non non si on rapport aux milliers de futurs baigneurs ça ne représente pas grand chose !

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  3. barbapapa barbapapa

    Ce projet est bien, ça coûte moins cher qu’une piscine, il n’y a pas de chlore et la vue est superbe.
    Pour le coût, il s’agit du choix de la municipalité d’en faire une piscine.
    Il me semble que l’argument de la dangerosité du dispositif anti-houle ne tient pas. Un point de baignade, sans surveillance comme il y en a partout en Méditerranée, en fait où la baignade n’est pas interdite, est très souvent dangereux. Il peut y avoir des rochers affleurants, des rochers savonnettes, des grottes sous-marines, même de l’eau qui peut noyer… etc. La pratique de la nage y est toujours “aux risques et périls de l’usager”
    Pour le Mucem, sans engager de montagnes d’euros, il eut été facile d’installer quelques échelles, de poser des toilettes publiques, quelques lignes de bouées et des panneaux signalétiques d’avertissements en 3 ou 4 langues. Au pire il fallait prévoir l’interdiction les jours de très fortes houle, 3 ou 4 jours par an pour les coups de Labé, sinon le bassin est très bien abrité de la houle. Mais pour cela, c’est l’autre bassin qu’il fallait utiliser, celui qui a la taille et la forme d’une grande piscine olympique d’eau de mer, et où les minots et les autres ont l’habitude de plonger tous les étés, et d’où ils plongeront encore l’été qui vient.

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    • Jeanne 13 Jeanne 13

      Tout à fait d accord Barbapapa…de toutes façons les gamins se baignaient déjà dans cet espace si attirant …il suffisait de mettre cet espace en conformité avec peu d accessoires et d embaucher des surveillants de baignade pour trois mois en mettant des panneaux de prévention sur les risques encourus…
      Pas besoin d en faire une usine à gaz …

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    • Alceste. Alceste.

      Vous oubliez au passage les aléas météorologiques, la pollution, la température. Cela va réduire le taux d’utilisation, mais cela n’est pas grave.31/32.
      Mais surtout vous aurez le plaisir de voir notre “bon” maire en maillot de bain se jeter à l’eau en prenant la pose .Ce cliché n’aura pas de prix .Pas tout à fait, il va coûter 6 millions d’euros.
      Pôvre de nous, du moins ceux qui payent des impôts.

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    • ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

      Dites @barbapapa que prenez-vous avant d’écrire ce commentaire ?
      “ça coûte moins cher qu’une piscine” : Gaudin n’aurait pas mieux dit, lui qui contestait l’ouverture de nouvelles piscine par cet argument imparable : “on a la mer”. Oubliant au passage que c’est la Mediterranée et pas la mer des Caraibes, donc l’hiver la baignade y est plus complexe (sauf si on n’est pas frileux). Un piscine coute cher mais est ouverte 12 mois sur 12 et présente des garanties totales de sécurité.
      Le chlore dans les piscines, vous avez quelques années de retard : les nouvelles piscines sont maintenant en osmose inversée. Et vous oubliez que les plages surveillées à Marseille arborent régulièrement le drapeau violet (pollution). Dernièrement aux Catalans avec le rejet “par erreur” des eaux usées des toilettes de chantier du Sea One…
      “Il me semble que l’argument de la dangerosité du dispositif anti-houle ne tient pas” non mais là vous délirez. Déjà découvrir la présence du dispositif anti houle, présent dans tous les ports – même les grecs et les romains l’avaient compris il y a 2000 ans… je suis sidéré que la mairie ne réagisse que maintenant, car évidemment qu’il y a un dispositif anti houle pour réceptionner et cantonner en profondeur les mouvements de l’eau. Le danger est reel : a quelques mètres sous la surface les courants sont plus forts et peuvent entrainer le nageur dans la cavité anti houle sans qu’il ne puisse en sortir. Et oui évidemment la baignade en zone “sauvage” a des dangers, la mer c’est la nature, mais quand on va se baigner en une zone sauvage (Calanques, Cote bleue, pas la peine d’aller loin) c’est en son âme et conscience. Là on cause de zone urbaine, portuaire, pour en faire un site de baignade surveillée à l’instar des plages des Catalans, Crobières, Prophète, etc. C’est bien parce que ces sites sont surveillés que la baignade peut y être interdite (drapeau rouge) pour raison de trop forte houle.
      De quel autre bassin “Olympique” parlez-vous ? le Vieux port ?

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    • barbapapa barbapapa

      @ruedelapaixmarcelpaul Prise de substances ? délire ? Peut-être ke c’est celuikidiki est ?
      – Moins cher qu’une piscine ? oui, c’est écrit dans l’article 6.5 M contre 15 M sans compter les dépenses de personnel, de chauffage, etc.
      – OK pour le chlore, mais ça pue et pique quand même
      – J’ai plusieurs fois nagé et “souté” ou fait du sous l’eau dans le bassin du Mucem, sans jamais me sentir en danger, sans jamais sentir le courant dont vous parlez. Et je le réécris, la houle est très peu présente dans ce bassin, protégé par la digue qui part du phare Sainte Marie au phare rouge, et aussi par la digue des Catalans, et la toute proche digue devant le Mucem.
      – C’est bien parce que cet accès à l’eau est considéré comme un port qu’il y a problème. Le Port n’a quasiment plus de trafic dans ses bassins sud, la seule utilisation des bassins du Mucem est déléguée à la Métropole et Me M Vassal et Reault y louent à des moches bateaux à coques qui défigurent le site, et ne font rien pour lâcher l’affaire aux marseillais.
      – Pour la pollution des plages, ce n’est que de rares jours par an, la pollution du bassin du Mucem a été le fait du loueur de bateaux qui y a vidé ses cuves de gasoil, sinon, les eaux analysés y sont propres car proches de la grande mer ou du large.
      – Enfin, pour ce qui est du bassin de dimensions olympiques, vous semblez méconnaitre les lieux, il s’agit du bassin Ouest, juste devant le Mucem, le bassin choisi ou peut-être concédé par la Métropole est le bassin Est.

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    • ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

      Donc si j’ai bien compris
      – 6,5M pour 3 mois coûte moins cher que 15M pour 365j/ an. Et sinon 1k de pommes cnest plus lourd ou plus léger que 1k de banane ?
      – l’osmose inverse ne pue pas et ne pique pas puisque c’est de l’eau légèrement salée sans ajouts de métaux lourds (au contraire ça les élimine).
      – il n’y a pas de houle en surface puisqu’il y a un dispositif anti houle qui relègue les courants en profondeur. Un principe connu depuis archimede. Je l’ai écrit, je le réécris. Je ne vois pas en quoi ce n’est pas compréhensible. Par conséquent quiconque nage à la surface ne ressent pas la houle, en revanche à 2m sous la surface, ce qui n’est pas rare, peut être entraîné par les courants et coincé sous le dispositif anti houle. Bis repetita non placent.
      – effectivement l’été le nombre de jours cumulés d’interdiction de baignade pour cause de pollution tourne autour de 20, soit 3 semaines. L’été dure en gros 90 jours. 20 jours sur 90 est-ce vraiment rare ?
      – quant au bassin devant le Mucem, c’est la porte d’entrée et de sortie des ferries pour la Corse. Oh ce n’est qu’une quinzaine de rotations par jours, autant dire : trois fois rien.

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    • Regard Neutre Regard Neutre

      @ruedelapaixmarcelpaul
      8 février 2024 à 10h23
      Pouvez-vous m’indiquer quelles sont les piscines de la Métropole équipées d’une filtration par osmoseur?

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  4. Félix WEYGAND Félix WEYGAND

    @Alceste. Non cala n’a rien à voir avec des bouffées délirantes. C’est toujours pareil et c’est un trait culturel de la culture administrative et réglementaire française.
    Soit l’on considère que les gens sont libres de courir des risques (eaux polluées, dispositifs anti-houle, absence de maître nageurs sauveteurs, etc.), soit non.

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    • Félix WEYGAND Félix WEYGAND

      Si c’est “non”, la Personne publique (municipale ou autre) ne peut pas se contenter d’installer 2 échelles, il faut bien qu’elle respecte toute les contraintes réglementaires et, en France, elles sont exhaustives et de ce fait coûtent cher.
      Donc soit on y touche, soit on n’y touche pas. Comme j’ai vu que cette baignade était super utilisée, notamment par des gamins, je trouve que c’est une dépense raisonnable.

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  5. Pascal L Pascal L

    Dans ce dossier :
    https://www.collectivites-locales.gouv.fr/files/Accueil/Etudes%20et%20statistiques/OFGL/2023/OFGL_piscines_publiques_combien_ca_coute_12-01-2023.pdf

    Page 23 sur 67, une piscine d’Armentière :
    Equipement de centralité – Gestion en délégation de service public
    Date de mise en service : mars 2002
    Coût d’investissement : 5,4 millions d’euros HT
    Patrimoine non protégé
    Les caractéristiques physiques
    563 m² de surface de plan d’eau
     Un bassin sportif de natation de 375 m²
     Un bassin ludique de 188 m² 28 degrés
     Un toboggan de 90 mètres de long (bassin de réception de 18 m²)
     Un espace bien-être (1 jacuzzi et 2 saunas)

    Le convertisseur monaitaire de l’insse ( https://www.insee.fr/fr/information/2417794) indique : Compte tenu de l’érosion monétaire due à l’inflation, le pouvoir d’achat de 5 400 000,00 Euros en 2002 est donc le même que celui de 7 661 086,96 Euros en 2023.

    Or votre article annonce un budget d’investissement du double pour une piscine à Bougainville qui sera plus petite :
    un bassin sportif de natation de 312 m² et un bassin ludique de 100 m² (donc classée en piscine périphérique de quartier)

    Pourquoi cette somme ?

    Par ailleurs sur un autre site on peut lire “Au terme de près de quinze mois d’études, les travaux sous maîtrise d’ouvrage EPAEM en convention avec la Ville qui finance le projet (devis : 7,26 M€ HT) ” une somme davantage en cohérence avec ce qui se fait ailleurs.

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  6. Patafanari Patafanari

    D’ordinaire les visuels fournis donnent une image flatteuse du projet.
    En l’occurrence, le lieux proposé se révèle déjà moche, avec des quais flottants qui ressemblent à des cagettes géantes échouées par hasard bousillant l’harmonie géométrique du bassin.

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  7. Alceste. Alceste.

    J’entends votre propos Félix WEYGAND , mais en bon ancien élu vous défendez volontiers vos semblables.
    6.5 millions pour faire plaisir aux copains, avec tous les aléas que j’ai cité.
    Dans deux minutes , vois allez me dire que nous allons pouvoir mettre en bouteille l’eau du GPMM tellment cette dernière est pure.N’importe quoi.
    Folie des grandeurs dans une ville où 99% des projets finissent en biberine. La liste en est malheureusement trop longue.
    Une fois de plus du n’importe quoi et surtout à un tarif exhorbitant.

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  8. kukulkan kukulkan

    on marche sur la tête des grilles de protection et quelques échelles auraient largement suffi, pas besoin de tout cet attiral de rampes et de quais qui viendront diminuer le bassin ! et tant pis si ce lieu ne pourra pas accueillir de cours de natation pour les enfants, ceux qui savent nager pourront déjà l’utiliser et les apprenants auront plus de place ailleurs (piscine, plage etc), !

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  9. Benjamin CLASEN Benjamin CLASEN

    Comparons le comparable : 6.5 millions d’argent public sur trois ans pour un aménagement gratuit et ouvert à tous dans le seul arrondissement de Marseille sans piscine publique, sans espaces verts, arrondissement avec un grand nombre d’habitants qui restent à Marseille tout l’été. Quel était le le budget de construction du MUCEM? Quel est son budget de fonctionnement ? A qui il profite?

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    • Alceste. Alceste.

      Le MUCEM , Benjamen Clasen a été financé par l’Etat , le personnel est d’Etat.. Ce sont des impôts aussi, malgré tout. En revanche la Grotte COSQUER , cela a été d’abord la Villa Méditérrannée 62 millions d’euros plus les frais de maintenance et de surveillance ( 4.5 millions d’euros par années) . Bravo le caprice de Vauzelle ( Payan était déjà dans le circuit). Vous rajoutez COSQUER pour le recyclage pour 23 millions.
      Tout ceci pour des caprices d’élus . 85 millions !. Sans compter la dizaine d’années de maintenance , soit 45 millions. Total 130 millions , combien de piscines ?
      Alors les délires d’élus, ces caprices de pseudo diva , ces impots fichus en l’air ,cela suffit .Et puis le temporaire qui dure à Marseille cela
      n’existe pas.
      Qu’il mette cet argent là où cela sert vraiment.

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    • Alceste. Alceste.

      Vous devriez ,mais cela n’est qu’une suggestion de ma part, vous pencher sur le cas des dépenses de Martine Vassal au même titre que celles de la présente municipalité , votre vision pour Marseille en serait accrue. Le cas de l’Open 13 serait intéressant quand l’on voit l’argent dépensé pour un tournoi ATP de troisième catégorie.
      Mais suis je sot, j’ai oublié ce vieux principe qui ennonce que ” l’on ne mords jamais la main qui vous nourrit”.

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      “Payan Est Très Très Méchant”, épisode 8.

      Pitoyable.

      Chacun sait en effet qu’il n’y a aucun “dogmatisme politique” à droite. C’est du moins ce que cherche à nous faire croire le troll employé par la multiprésidente.

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  10. LN LN

    D’ailleurs, le troll en question me fatigue grave. Je ne prends pas un abonnement à Marsactu pour me taper ses billets de propagande (il y en a bcp ) et le nombre de posts lié à ce gogo pollue ma lecture notamment les siens. Quitte à dérouler le tapis macroniste dans le 6/8 autant rester dans ce secteur et développer un mode de propagande autonome ailleurs qu’ici. J’en ai ras le bol 😤

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Je partage ce ras-le-bol. L’Agora est conçue pour permettre des débats entre citoyens, et je ne suis pas sûr que la propagande politique bas de gamme – qui dans ce cas particulier s’apparente littéralement à du bourrage de crâne – entre dans ce cadre.

      Accessoirement, il y a erreur sur la cible : pas sûr que le lectorat moyen de Marsactu soit sensible à une langue de bois aussi grossière.

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    • Patafanari Patafanari

      non-mixité choisie ?

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    • julijo julijo

      ah oui, on en a marre !
      pollution générale, si en plus, en dehors de l’agora, mrvigneronsalariédevassal, se permet de venir mettre son grain de sel, manipulateur et mensonger au milieu !

      on vous lirait si, vous nous disiez :
      combien elle dépense pour sa binette dans le journal du 13 ???
      combien elle donne aux mairies du département, en proportion de la ville centre ?
      trouvez vous la liste des subventions accordées par le 13, et la liste des assoc rejetées ?

      vous vouliez des idées, mr vigneronsalariédevassal, je vous en donne,. racontez nous ?

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  11. Regard Neutre Regard Neutre

    @Jean-Marie Leforestier
    Si les services de la Ville de Marseille estime déjà à 6,5 millions d’euros le coût de l’opération,dans les trois prochaines années pour concevoir le projet , c’est qu’il existe un avant projet sommaire accompagné d’une estimation prévisionnel des sommes à provisionner.
    Pourrait-on en avoir connaissance des grandes lignes pour se faire une opinion sur le montant annoncé qui peut apparaître prohibitif en l’état pour le citoyen lambda ?

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    • Jean-Marie Leforestier Jean-Marie Leforestier

      bonjour,
      SI je l’avais sous la main, croyez bien que je l’aurai mentionné. Avec l’attribution prochaine – et rapide vu les délais – du marché de conception-réalisation, nous aurons rapidement des détails sur le coût.

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    • BRASILIA8 BRASILIA8

      Comme l’estimation est systématiquement sous évaluée ce qui permet de faciliter le vote on peut raisonnablement s’attendre à un cout final supérieur de 30%

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  12. Lecteur Electeur Lecteur Electeur

    Les piscines sont des équipement se santé publique undispensables

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  13. Lecteur Electeur Lecteur Electeur

    Les piscines sont des équipements se santé publique indispensables à la population de tout âge y compris pour le troisième et quatrième âge.

    Rappelons que la première adjointe Michèle RUBIROLA est aussi en charge en charge de l’action municipale pour, la santé publique, et la promotion de la santé, du sport santé mais il ne me semble pas l’avoir vu agir pour un plan piscine.

    L’Etat a bien sur de lourdes responsabilités avec l’appauvrissement des collectivités locales et une organisation territoriale absurde. L’Etat est aussi responsable d’un système fiscal qui épargne les profits des plus riches et les grandes fortunes, profits qui permettraient de financer bien des piscines.
    Il faut déchoir Macron et sa bande organisée soit disant « Renaissance ».

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    • Alceste. Alceste.

      L’appauvrissement des collectivités locales dites vous?
      Regardez le pognon gaspillé pour une piscine, pour un festival de jazz,un tournoi de tennis, un stade de foot,etc.
      Pas si pauvres que celà.

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  14. Mira Mira

    L’idée est merveilleuse, la forme désastreuse. L’appel d’offre a été lancé pendant les vacances de Noel avec 3 semaines initialement pour produire une esquisse et faire une offre de prix pour une prestation dont l’enveloppe financière n’était même pas indiquée. Le projet a été réalisé en interne par les services de la mairie et un consultant externe “ingénieur” qui a réalisé lui même les images d’insertion… Un camouflet pour la procédure d’appel d’offre publique, la mission d’architecte… L’appel d’offre aurait du légitimement être annulé par recours de l’ordre des architectes. Il aurait été surtout opportun de prendre le temps de confronter différentes stratégies économiques, techniques, environnementales et paysagères. Encore un coup de com’ pour marquer des points avant l’été et pourtant moi aussi je rêve d’un bassin de nage depuis la transformation du quai.

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    • Regard Neutre Regard Neutre

      En théorie, une commune peut agir à la fois en tant que maître d’ouvrage et maître d’œuvre pour une opération d’aménagement public, mais cela dépend des compétences et des ressources disponibles au sein de la municipalité.

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