"Il y a de plus en plus d'argent pour des projets ambitieux dans l'économie sociale"

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le 29 Août 2014
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"Il y a de plus en plus d'argent pour des projets ambitieux dans l'économie sociale"
"Il y a de plus en plus d'argent pour des projets ambitieux dans l'économie sociale"

"Il y a de plus en plus d'argent pour des projets ambitieux dans l'économie sociale"

Diplômé de grandes écoles de commerce (ESCP, HEC), Matthieu Dardaillon, 24 ans, le fondateur de Ticket for Change, a choisi délibérément de sortir des sentiers battus de l'économie capitaliste pour aller faire la promotion de l'économie sociale et solidaire. Son idée est de permettre à une nouvelle génération d'entrepreneurs de naître, mais dans l'univers de l'entrepreneuriat social. Sur 400 candidats, 50 ont été sélectionnés pour cette première promotion, dont les projets seront incubés pendant dix mois par les partenaires de Ticket for Change. Ils seront également mis en contact avec des financeurs, et bonne nouvelle selon Matthieu Dardaillon, il y aurait pas mal d'argent disponible dans cette "autre" économie :

Il y a de plus en plus de fonds d'impact investing, c'est à dire des financeurs qui cherchent à avoir un retour social et financier, et donc qui veulent investir dans des entreprises sociales. On se rend compte aujourd'hui qu'il y a beaucoup de financements disponibles et mêmes plus de financements disponibles qu'investis dans des projets.

Mais avant ça, Matthieu Dardaillon et son équipe emmènent ces 50 jeunes filles et garçons pour une tournée de 10 jours en France, à la rencontre d'entrepreneurs sociaux locaux pour un partage d'expérience. Et aujourd'hui vendredi 29 août, le bus de la tournée s'est arrêté à Marseille, pour notamment une grande soirée publique à 19h30 au theâtre de la Minoterie, en présence de Laurent Laïk du groupe La Varappe et d'Arnaud Castagnede d'Acta Vista, deux beaux exemples d'entreprises locales à "plus-value sociale" ; mais aussi la marseillaise Habiba Addi, créatrice d'Elmas, une marque de mode et une web-TV dans le "social business", et Marie Trellu-Kane, la fondatrice d'Unis-Cité, qui propose des missions dans le cadre du service civique. Un beau plateau pour faire naître des vocations et essayer de changer (un peu) le monde. Qui en a bien besoin.  

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Commentaires

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  1. PC PC

    Dis moi jeune homme, apres les études on peut comprendre que tu ai envie de de décompresser.
    Mais bon il serait temps de descendre du train et de bosser un peu…

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  2. Anonyme Anonyme

    Il va être payé par son asso,il va être financé par les fonds sociétaux des gros industriels et banquiers qui se dédouanent et s embellissent ,ils répondrons ainsi aux critères de notations.
    Lui Il finira au PS ,comme tout ces types de rêveurs ,comme donneur de leçons.
    Il nous culpabilisera,on baisera les yeux de honte et on payera solidairement.
    Crée ,entreprend et ………embauche en cdi ces pauvres gens,çà c est fiable,durable et la meilleure solution.

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  3. marco13 marco13

    Une bonne nouvelle qui témoigne d’une évolution – trop lente – vers des pratiques économiques et sociales qui nous permettraient de relever les défis sociaux, économiques et écologiques pour sortir de cette économie destructrice dont les règles sont encore les plus enseignées et de loin, tout comme les économistes suivent encore les vieilles règles d’un capitalisme dépassé qui nous a conduit là où nous sommes.

    Cette initiative est donc la bienvenue par les temps qui courent, marqués par le renoncement de la gauche qui se couche devant le capitalisme. Le discours de Valls est sur ce point édifiant :
    http://www.politis.fr/Devant-le-Medef-Manuel-Valls-a,28024.html

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  4. PC PC

    Marco serait-ce que nous habitons pas le même pays?
    Qui c’est qui prélève l’impôt? les entreprises privées, les capitalistes?
    Tu n’as pas entendu parler de l’Etat,de Bercy, du code des impôts, des millions de fonctionnaires d’Etat, des millions de fonctionnaires territoriaux, des assimilés, CAF, sécurité sociale, Urssaf, j’en passe et des regimes particuliers…!
    Qu’est ce que tu entends par emplois durables, et non délocalisable, les jeunes qui vont pleurer à leur élus du coin un emploi à la mairie pour ramasser les feuilles,pour ouvrir les vannes des robinets pour faire couler l’eau pendant 4 heures dans la rigole.
    Tu vois pas que le prix du travail est tellement devenu cher dans ce pays pour faire vivre tout un tas de gens, que l’on ne peux plus rien produire.
    Tu as pas entendu parler de la dette de la France 2200 milliards d’euros, ça c’est pour la France.
    La dette des collectivités locales presque du même montant…!
    et toi qu’est ce que tu proposes?
    Dire que la hausse des impôts cela sert à alléger les cotisations,montre 2 choses:1 Marco n’a jamais eu d’entreprise.
    2 Marco ne paie pas d’impôt.

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  5. Electeur du 8e Electeur du 8e

    Objectif lucratif limité, finalité sociale, ancrage territorial et gouvernance démocratique : le projet des entreprises de l’économie sociale est un beau projet, qui nous change des excès du capitalisme dérégulé où l’intérêt de l’homme est largement passé au second plan.

    Quand on y regarde de près, cette forme d’entreprises est loin d’être un truc de baba-cool vivant aux crochets de la société : un certain nombre de “poids lourds” de l’économie française (par exemple le groupe coopératif Chèque Déjeuner) et d’entreprises innovantes font partie de ce secteur, dont les statistiques montrent qu’il crée de l’emploi.

    Il est significatif que des fonds d’investissement commencent à s’intéresser à ces entreprises.

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  6. Roger Bodger Roger Bodger

    Et entre-temps, nos voisins developpent des veritables entreprises qui commercialisent des services et de produits dont les marges, imposabales, developpent leurs infrastructures physiques, intellectuelles et materielles. Impressionant le delire en France …

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