La maire d’Aix donne une leçon de journalisme à France Télévisions
“Dans quel monde vos journalistes se croient-ils ? À quelle triste époque s’imaginent-ils vivre ? Époque indigne et décriée par l’histoire où il suffisait d’être dénoncé par un voisin pour être désigné à la vindicte publique?”. Les mots de Maryse Joissains adressés à Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, ne sont pas tendres. La maire d’Aix-en-Provence a visiblement été très contrariée par la tentative de journalistes de France 2 de la questionner en marge d’un conseil municipal, après qu’elle leur ait refusé un entretien.
“Non, votre but n’est pas d’informer la population mais d’organiser des mises à mort médiatiques odieuses, planifiées et si partisanes qu’elles en sont tronquées et falsifiées”, poursuit l’élue qui a pris soin de faire publier sa tribune sur une page complète du magazine de la Ville d’Aix. L’équipe de France 2 s’était déplacée dans le cadre d’une enquête sur les liens familiaux en politique.
Petite leçon de journalisme de la maire d'Aix qui écrit à Delphine Ernotte. "Qu'il était beau le temps d'Emile Zola où courage, indépendance et sérieux caractérisaient la profession! Apparemment la vôtre!" 🤣 pic.twitter.com/bpFIuvSLR3
— Romain Scotto (@Romain_Scotto) March 21, 2018
Commentaires
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Quel dommage de Madame Joissains ne se soit pas pliée à l’exercice, j’aurai savouré entendre de sa bouche sa conception du “vivre ensemble”… en famille! mais surtout aux frais de la collectivité… Sacrée Maryse, toujours aussi truculente et espiègle… C’est un peu cher payé ses prestations quand même…
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C’est avec l’argent des contribuable que Mme Joissains publie ces insanité dans le “journal” municipal, un journal indépendant bien sûr. Ne pas confondre démocratie et élections surtout quand il y a autant d’abstentions.
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c’est aussi avec l’argent du contribuable que france2 nous fait chier avec ses leçons de morale!!!
quel temps de merde ou l’idée de justice est d’abord celle des médias.
suis écœuré.
bien envie de ne plus payer ma redevance pour ne plus avoir à subir ce ramassis de gauchiste de l’ensemble du service public audiovisuel.
écœuré!!!
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La place de la vieille cagole est à Luynes entre quatre murs, et elle finira bien par y sombrer.
Que des aixois, soi-disant si cultivés et raffinés, puissent se croire représentés par cette harpie vulgaire et éructante est un mystère insondable. Presque autrant que l’éternelle réélection de Gaudin à Marseille.
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tout mon soutient, plein, entier et inconditionnel à madame Joissains
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Oui, moi aussi tout mon soutien (sans “t” pour moi) à l’élégante maryse ….elle me fera toujours rigoler. Et OK aussi avec Magnaval, mais elle prouve quand même, quelque part, toute la culture et le raffinement des aixois… ceux qui votent pour elle.
Elle tient le choc pour devenir l’impératrice de la vulgarité et du mensonge éhonté !!!! une merveille ! et une honte, il faut bien le dire, pour la “politique” en général.
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La poissonnière d’Aix raffole du point Godwin sur à peu près tous les sujets. Ainsi que de l’usage de quelques autres grosses ficelles, comme celle, très à la mode actuellement, qui consiste à désigner les journalistes comme responsables de tous les maux du pays.
On dit parfois que la sagesse vient avec la vieillesse. Dans son cas, c’est plutôt la décomposition intellectuelle.
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le poisson pourrit par la tête.
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Sarkozy à Pujadas l’interrogeant sur ses financements libyens il y a quelques mois “Vous n’avez pas honte Monsieur Pujadas ? nous sommes sur le service public…”. La suite on la connaît et elle est en cours.
Les plus pourris sont très forts pour les grandes envolées moralisatrices. Mais devant les faits, il y a peu d’arguments qui résistent. Mais il faut compter sur la naïveté voire la bêtise des électeurs. Hélas.
Il est vrai que les politiques ont trop souvent bénéficié de la complaisance de la part de la presse y compris locale (Suivez mon regard) ; la moindre question “de vérité” est encore considérée comme une insulte.
D’où l’intérêt d’une presse libre de toute pression !
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suite, si je peux me permettre : “les plus pourris sont très fort” et “…l’intérêt d’une presse libre…”
Ce matin dans la provence quasiment deux tiers de la une sur …le vélo !!!!!! le lendemain d’une manif, somme toute assez importante !! elle a eu droit, tout compris, photo 5×5 en première page à droite, petit article local, plus article en pages nationales…bref : “circulez il n’y a rien à voir” Vous avez dit : libre de toute pression !!!! Ah la la quel beau métier que celui de journaliste….
Je vais finir par adhérer au fan club de maryse contre la presse.
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La sensibilité blessée des femmes et hommes politiques c’est toujours très émouvant. On imagine ce que ça doit leur coûter à chaque fois qu’il battent un adversaire, ou mécontentent un citoyen. C’est comme se couper un bras. Heureusement qu’ils ont la générosité de faire don de leur personne à la collectivité, et même de leur famille !
Non, réduire ça à une addiction au pouvoir, c’est ne rien comprendre à rien.
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