Fin de la grève des éboueurs dans trois arrondissements de Marseille

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Bref
le 30 Déc 2020
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Tas d
Tas d'ordures sur la place Sadi-Carnot (2e) au dernier jour de la grève des éboueurs de Derichebourg le 30 décembre 2020. Photo : PID.

Tas d'ordures sur la place Sadi-Carnot (2e) au dernier jour de la grève des éboueurs de Derichebourg le 30 décembre 2020. Photo : PID.

Les discussions ont porté leurs fruits. Un accord a été trouvé entre les salariés de Polyceo et la direction nationale de la maison-mère Derichebourg, nous indique Laurent Casanova, secrétaire départemental de FO transport et logistique, confirmant une information de La Provence. Une réunion a eu lieu ce matin au siège de la métropole entre les représentants du personnel et le PDG Thomas Derichebourg lui-même. La société Derichebourg comme ses salariés ont trouvé des accords satisfaisants pour les deux parties sous la médiation de la métropole Aix-Marseille-Provence”, a confirmé dans un communiqué le président du conseil de territoire Roland Giberti.

Cela met donc fin à la grève de 14 jours des éboueurs en charge du ramassage des ordures des 2e, 15e et 16e arrondissements de Marseille. Le ramassage complet devrait prendre trois à cinq jours.

Les salariés de Polyceo demandaient en particulier la mutation de deux managers dont les méthodes sont jugées tyranniques et sept embauches supplémentaires. Ils ont obtenu gain de cause. Les directeurs du site marseillais de Derichebourg ont été mis en congé jusqu’au 15 janvier.

La négociation a duré de 10h à 14h, explique Laurent Casanova, le secrétaire départemental du syndicat FO transport et logistique. Les deux dirigeants ne veulent plus revenir nous a dit monsieur Derichebourg”. Selon le syndicaliste, les jours de grève non-payés des grévistes seront étalés sur six mois. Jusqu’au 15 janvier, la direction sera assurée par Emmanuel Brun, directeur général de Poly-Environnement qui chapeaute Polyceo. À cette date est prévue une nouvelle réunion tri-partite.

Avec Pierre Isnard-Dupuy

Source : La Provence

Commentaires

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  1. SudOfMe SudOfMe

    Vu de loin, sans connaitre les tenants et aboutissants, on est effaré ! Les 2 cadres étaient-ils vraiment des “tyrans”, ou bien les salariés souffraient-ils de l’inégalité de traitement avec les salariés du public des autres arrondissements ? Genre, tu glandes ou tu fini-parti dans le public et ça va, pareil dans le privé et on te vire !? Les retenues de salaires des grévistes seront-elles réelles ?Et après le 15 janvier, il deviennent quoi les 2 cadres ? Et les prud’hommes, cela sert à quoi ? Et la métropole, elle (c’est à dire nous) va payer le contrat pour les jours de grève ? Va-ton devoir payer des heures sup pour résorber les ordures ? Dans le 2° arrondissement, la facade (les quais) a été rapidement nettoyée, mais les rues “populaires” attendent … Personnellement, je suis pour un service publique à 100% ; mais à Marseille, entre la mafia, FO et l’incompétence des élus et de l’administration qui dévalorisent depuis si longtemps la notion de service publique, on se tâte pour choisir entre la peste et le choléra …

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    • Alceste. Alceste.

      Il faut savoir que un cadre dans ce type d’activité à Marseille , avec cette typologie de salariés ne peut pas faire une remarque si il y a des retards concernant les horaires ou bien si un salarié abime un véhicule,cela est pris pour du harcèlement..
      Voilà où nous en sommes rendus.

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    • Pascal L Pascal L

      “cette typologie de salariés ” : voila qui mérite au moins un développement !
      S’agit-il de ceux qui font un boulot de chien qu’on aimerait pas que nos enfants fassent ?
      De ceux dont on vante les conditions de travail (fini parti) ou que l’on pense trop payés pour ce qu’ils font mais dont on a pas du tout envie de prendre la place ?

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  2. Alceste. Alceste.

    Typologie de salariés qui chaque matin battent des records de rapidité pour nettoyer les rues , le quartier de la Poubelle de Mai est édifiant à ce titre . Ils n’arrosent pas les trottoirs, ils humectent le macadam. Aprés leurs passages on se demande si ils sont passés, si ils doivent passer ou bien s’ils passeront. Trop payés sûrement pas , l’on n’est jamais assez payé , mais il ya des limites . Comme écrit précedamment , l’on ne fait fait pas un travail de 7.30 heures en 4 heures.Désolé. Les gens sont rémunérés pour effectuer un travail , qu’ils le fassent c’est un minima . C’est un salaire et pas une pension, ni une indemnité.
    Cette situation est quand même propre , si j’ose dire, à Marseille. Je ne pense pas que dans les autres villes les conditions salariales soient largement au dessus sans fini/parti en sus. Alors posez vous aussi les bonnes questions sur la mentalité, le syndicat .

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  3. Alceste. Alceste.

    Et je rajouterai que quand je paye mon impôt foncier et ma taxe d’habitation , je ne fais pas un don . Je suis en droit d’avoir une contrepartie.C’est un minimum

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