Deux personnes interpelées et trois policiers blessés en marge du carnaval de la Plaine
Carnaval de la Plaine, 17 mars 2024, aux airs de fronde contre les Jeux olympiques. (Photo C.By.)
La préfecture de police comptabilise deux carnavaliers interpelés et trois fonctionnaires de police blessés après le carnaval de la Plaine qui s’est tenu ce dimanche 17 mars à Marseille. On dénombre aussi dix départs de feu au cours de la soirée. La préfecture de police note que la dispersion s’est globalement mieux déroulée que l’année dernière.
Il faut dire que la 24e édition de ce carnaval festif et militant s’est déroulée sous haute surveillance. Sur la place Jean-Jaurès, il était interdit de servir des boissons alcoolisées à emporter, et un couvre-feu avait été fixé à 18h30. Finalement, les festivités se sont poursuivies quelques heures avant que la police n’intervienne aux alentours de 22h30 avec des canons à eau et grenades lacrymogènes.
Commentaires
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bienvenu aux bal des hypocrites et du déni de réalité. Commençons par la consommation d’alcool continue pendant 2 jours (on affiche son anticapitalisme mais on oublie pas son petit commerce bénéficiaire pour défoncer son prochain hors taxe). l’autosatisfaction des gestionnaires de la sécurité publique après deux jours en roues libres (occupation des toits voisins, tags aux étages sur les façades de petites copro dont les habitants ont été terrorisés durant 2 soirs . Pourquoi ne pas fraterniser avec les gamins trentenaires qui pourrissent votre lieu de vie? cela trahi le bourgeois repentez vous. Une mention spéciale pour le maire de cette ville qui devait être en vacances du pouvoir, la chaise vide quoi. Plusieurs feux alimentés par containers plastique, batteries de trottinettes, enfin au troisième acte les scènes de guerre urbaine aux mortiers d’artifice et réplique de fumigènes. Le lendemain il faut se fader les sermons d’autojustification à la vietnamienne sur ce qu’est le carnaval et pourquoi il n’y a que le consentement qui soit moral devant la foule. Le comble étant la remontrance d’un universitaire (lyonnais le pauvre, spécialité la linguistique malheureusement pas l’histoire) pour nous débiter des généralités de comptoir digne de cnews puisées dans ce conte pour enfants compilé par Alessi del umbria . Le peuple ou le populaire je ne prétendrai ni le définir ni m’en draper. Mais je sais reconnaitre par son comportement la foule des consommateurs invités à s’éclater en défonçant une place, des arbres, des habitations qui de tout évidence ne les concerne que très peu. Espace public, belle notion vous avez trois heures. Pour l’équipe de Marsactu, pas facile de raconter cette histoire sans fâcher les potes, mais l’objectivité c’est faire comprendre la complexité, c’est refuser l’illusion des deux bords opposés, c’est peut-être parfois ne pas se ranger du côté de la foule ivre d’elle-même. Pas facile votre position, restez exigeants.
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bal des hypocrites, et déni de réalité, ah bon ?!
risque de contagion ?
les violences, bien moindres que celles de l’an passé, bien heureusement, ont commencé vers 22h, 23h…..
le “peuple” s’était déjà largement dispersé et ne restaient que comme à peu près partout après des évènements festifs, des excités qui n’étaient pas forcément là pour la fête, et des fdo prêts à en découdre.
alors peut être que l’objectivité ce n’est pas de ménager la chèvre et le chou, pour ou contre le carnaval et trouver un milieu….simplement y participer, et voir.
tout en restant “exigeant” ?
(et pour les scènes de “guerre urbaine” étiez vous marseillais pendant l’été ? vous pourriez comparer.)
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@Maltsec: Marsactu couvrait le Carnaval de la Plaine les années précédentes (les articles sont encore visibles). Donc l’absence d’article de fond cette année relève peut-être simplement d’un problème logistique.
Par ailleurs, vous reprenez le terme de mortiers d’artifice qu’on trouve dans certains médias pour renforcer votre expression de “scènes de guerre urbaine”. J’espère que vous êtes conscient que les tirs de mortiers qui se sont abattus sur Odessa étaient d’une nature tout à fait différente…
@ Julijo: malgré votre hostilité marquée envers les forces de l’ordre, vous reconnaissez que les violences étaient “les violences, bien moindres que celles de l’an passé, bien heureusement”. On peut donc logiquement en conclure que l’interdiction des rassemblements après 18H30 était une bonne idée, non?
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@julijo y participer, comment vous dire, j’y participe à mes dépends depuis 10 ans. C’est bête, je ne fais parti d’aucune de vos catégories chasse aux sorcières, j’aime ce quartier, j’y vie et je suis triste de comprendre l’acharnement des cinglés à le démolir en s’inventant toutes les bonnes raisons à postériori et avec leur culture d’amnésiques (tradition, peuple, religion, mais tout y passe faites simple, c’est le défouloir sur un quartier qui n’a pas les moyens de se faire respecter comme les quartiers plus résidentiels d’où proviennent les jeunes idéologues. A 18h30 boulevard Chave de petites familles au complet avec enfant de moins de 10 ans sortaient encore en masse du tram pour rejoindre la grande animation ou tout est permis mais chez les voisins. Ces adultes exemplaires avaient en effet parfaitement intégré la motivation du préfet et les risques dans notre société bienveillante. Bien entendu, au petit matin les gentils employés municipaux (tient! relèvent ils du peuple, et ils ne défilaient pas je peux vous l’assurer) ramassaient les crottes de ces chéris, repeignaient en beige l’idée qu’il se passe quelque chose de honteux dans cet espace depuis plusieurs années : défaillance majeure des élus (ou sont les trois maires d’arrondissement concernés et la métropole qui se partagent ce morceau de ville sacrificiel. @Assedix qui aime être précis je confirme qu’un tir tendu de mortier d’artifice -qu’il désignera par la litote qu’il préfère- en direction des fdo relève de la scène de guerre. Pour l’avoir vécu sous mes fenêtres je lui sais gré de sa leçon de géopolitique morale. Je ne souscrit pas au “bien moindre”, la vague de connerie est montée encore bien haut et nous submerge, attention à ne pas boire la tasse.
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Vous ouvrez une discussion par “bienvenue au bal des hypocrites” et vous vous étonnez qu’on vous réponde…
Tout ce que je dis c’est que ce qui est excessif est dérisoire. Et que “guerre urbaine” c’est un peu fort pour une opération qui se solde par seulement 2 interpellations. Et pourtant je ne suis pas loin de vous rejoindre sur le fait que nous sommes beaucoup trop tolérants vis-à-vis des dégradations et des violences.
Mais à ce compte-là beaucoup de matchs de foot sont accompagnés de violence, or on n’entend jamais personne réclamer l’interdiction de l’OM.
On ne peut pas complètement interdire un événement festif au motif que certains s’en servent de prétexte pour commettre des délits. C’était le rôle du préfet de garantir au mieux l’ordre public sans trop empiéter sur les libertés. Et apparemment, selon la préfecture, cela s’est un peu mieux passé que les autres années… Mais je peux entendre que pour les habitants du quartier le compte n’y est pas encore tout à fait.
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