Derrière Logan Nisin, Vitrollais d’ultra-droite arrêté cet été, une milice structurée
Et soudain, l’image du “loup solitaire” laisse place à celle du leader d’organisation structurée. Le journal Marianne a pu consulter un rapport d’enquête de la sous-direction anti-terroriste concernant Logan Nisin, le militant vitrollais d’extrême droite passé par l’Action française [lire notre article], arrêté l’été dernier alors qu’il était suspecté de projeter de commettre plusieurs attentats terroristes. Le rapport établit qu’il se trouvait bien à la tête d’une milice entière prête à passer à l’action.
Arrêté avec sept autres personnes, Logan Nisin, âgé de 21 ans, est le seul a être toujours en détention provisoire. L’enquête révèle les actions envisagées par cette organisation constituée de plusieurs membres nommée l’OAS, pour “organisation d’armées sociales”. L’une des actions visait l’ancien porte-parole du gouvernement Christophe Castaner. “On avait ciblé Mélenchon sur Marseille pendant la campagne présidentielle, mais finalement on a laissé tomber car on savait qu’il ne serait pas élu. On avait ciblé réellement le maire de Forcalquier, Castaner”, a déclaré le chef de groupe à la police lors de l’enquête.
Mais les actes violents envisagés par cette milice d’extrême-droite ne s’arrêtent pas là. Logan a expliqué aux policiers, rapporte le journal, vouloir pêle-mêle : “tirer avec des armes sur les trafiquants de drogue dans les cités”, s’attaquer “au chantier de la grande mosquée de Vitrolles” ou encore utiliser un lance-flammes “pour une foule” et “tirer avec une arme sur la population qui fréquente le marché aux puces de Marseille et les kebabs d’Aix-en-Provence”.
Toujours selon cette enquête mise au jour par Marianne, l’OAS disposait également d’un véritable arsenal d’armes. Des écoutes ont également amené des preuves sur le fait que, depuis la prison, l’extrémiste continuait d’inciter ses miliciens à passer à l’action. “Tu sais pourquoi je suis là. Faîtes ce qui doit être fait, que je ne sois pas là pour rien, tu vois”, aurait-il fait savoir à l’un de ses anciens complices.
Source : Marianne
Commentaires
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Un poil plus radical que le “groupe de Tarnac” dirait-on …
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Voilà pourquoi on ne peut pas être indifférent à l’installation, à Marseille, à Aix, après Lyon et Strasbourg, du “Bastion social” qui regroupe des gugusses de l’extrême-droite radicale. Cette racaille n’est pas là pour alimenter le débat d’idées, mais pour créer un climat de guerre civile.
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Le simple fait que ce danger public appelle, de sa prison, ses complices a passer à l’action, interroge pour le moins la pertinence des décisions qui ont conduit la justice a les laisser libre! Une justice qui a bien souvent la main légère concernant cette mouvance.
Quant au coup du loup solitaire, on nous le fait bien souvent itou, pour une espèce qui, s’est bien connu, chasse en meute!
Il importe que les citoyens n’accordent pas une confiance aveugle en la justice de leur pays, ne la laisse point trop s’endormir dans ses balances, et se mobilisent contre ces meutes là. Une manifestation a lieu ce samedi 24 mars, à 15h aux réformés, à l’appel d’une trentaine d’organisations notamment syndicales, pour protester contre l’installation à marseille de leurs tanières, rue Navarin et bastion dit “social”…
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