Slate aux racines de la détestation des Marseillais
“Pourquoi déteste-t-on les Marseillais ?”, s’interroge le site Slate. Si l’interrogation est vite minimisée – “Non, Slate ne déteste pas les Marseillais. Notre nouvelle série «Pourquoi déteste-t-on les…? » recense les préjugés courants pour mieux les démonter”, peut-on lire – l’article tente une remontée aux racines de l’image singulière qu’a la ville aux yeux du reste du pays.
Une tentative de généalogie partant de l’image de “ville rebelle” qui existe depuis au moins le 15e siècle, pour arriver aux “mafieux” décriés par la maire d’Aix Maryse Joissains. Pour mieux démonter les légendes d’une criminalité supposément supérieure aux autres villes, et regretter la surmédiatisation d’une ville vue presque uniquement à travers le prisme de son “exotisme”. Inventaire non-exhaustif, du “Marseille bashing” à la “marseillologie”.
Source : Slate
Commentaires
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Sur le sujet on peut se documenter et “mieux comprendre ” en lisant dans la COLLECTION ÉCHO éditons Vendémiaire
La Légende noire des soldats du midi
Jean-Yves LE NAOUR
En pleine Union sacrée, la haine du Nord envers le Midi .
Le 21 août 1914, près de Nancy, le XXe corps, un bataillon lorrain, et le XVe, composé en majorité de soldats marseillais, se voient confrontés à un terrible tir de barrage de l’artillerie allemande. En quelques heures, les troupes sont décimées. C’est la retraite, catastrophique, et la fin du plan de Joffre. L’état-major et le gouvernement cherchent aussitôt des boucs émissaires. Ce seront les soldats du Midi. En pleine Union sacrée, l’antagonisme resurgit, viscéral, entre la France du nord et celle du sud, nourri de préjugés racistes issus du XIXe siècle. L’affaire du XVe corps empoisonnera les esprits pendant toute la durée du conflit, provoquant à Paris interpellations à la Chambre et démissions, et dans les tranchées humiliations, persécutions, voire exécutions arbitraires contre des combattants accusés d’être, par nature, de mauvais patriotes.”
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Le comportement des marseillais (et des gens du sud en général) au volant nuit beaucoup à leur réputation. Il faut toujours qu’on vous double pour foncer bien qu’obligé quand même de s’arrêter un peu plus loin au feu rouge. Voir aussi le nombre de voitures cabossées. Les marseillais savent-il que compte tenu du nombre d’accidents leurs cotisations d’assurance auto, à garanties égales et dans une même compagnie, coûte deux fois plus cher que dans une autre région moins accidentogène ?
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Bon, dont acte ! effectivement “slate” ne dézingue pas….mais à quoi ça sert ?????
Perso, si on déteste les marseillais, je m’en moque à un point…extragalactique !
Dans l’article les quelques allusions “politiques” des choix faits par les édiles nullicipaux sont largement insuffisantes, mais en aucun cas n’argumentent cette “détestation” ou à peine ; ils la situent ailleurs. Dans l’histoire, le foot, une espèce de rébellion quasi génétique…bof bof.
Envie de répondre aux gens qui nous détestent, vous avez raison, ne venez pas, on a suffisamment d’imbéciles marseillais pur jus, au mètre carré……(mais ce n’est pas un argument sérieux ! juste un plaisir !)
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C’est quoi, c’est qui, “les Marseillais” ? Comme toute grande ville, Marseille brasse des populations venues du sud, de l’est, de l’ouest et même du nord… Les néo-Marseillais ne manquent pas, et ils pourraient tout aussi bien être néo-Nantais ou néo-Bordelais.
Les préjugés qui remontent au XVe siècle sont sûrement très intéressants pour les historiens, mais quelle proportion des Marseillais d’aujourd’hui concernent-ils ? Ils sont tout aussi vains que les préjugés qui font détester les “Parisiens” (qui n’existent pas, chacun le sait : ce sont tous d’ex-Provinciaux, qui s’ignorent parfois…).
Il est beaucoup plus significatif de s’interroger sur l’image que renvoie Marseille à ceux qui viennent voir sur place : même si beaucoup sont enchantés par le climat, la lumière, le site, ils remarquent aussi le centre-ville à l’abandon, l’enfer automobile, la saleté des rues… et en tirent des conclusions sur la façon dont cette ville est gérée et habitée.
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Le climat, la lumière, le site personne n’y est pourquoi que ce soit sauf bien sûr ,quand certains s’ingénient à massacrer ces richesses par de la pollution ou bien des aménagements dévastateurs.
Reste l’image de Marseille donnée par les marseillais ou du moins certains ( certains, n’est pas ici restrictif dans le nombre) et relayée par les médias.
Marsactu nous relate et heureusement à longueur d’année les dérives, les vicissitudes, les égarements, les dérapages, les abus dans cette ville et ceci depuis des décennies. L’intelligence aurait voulue que lors d’élections successives la population ait exprimé son souhait de changement de gouvernance. Que nenni. Cette ville s’enfonce dans la pauvreté, la corruption, la violence, les inégalités et dans toutes combines possibles et imaginables. Nous persistons et nous signons à chaque fois.
Alors par le jeu de l’autosuggestion , on essaie de nous vendre le mythe marseillais multi ceci , multi cela .Foutaise. Cette ville est coupée en deux avec un gouffre social qui sépare les deux parties de façon quasiment irréversible.
Alors de temps en temps de ce bourbier sortent quelques arbustes de réussite que l’on voudrait voir cacher cette forêt d’incompétence et de nullités.
Le “marseillais” peut être insouciant, hâbleur, chambreur ,bordélique, incivique , sympathique , exagérateur ,charmeur, roi de l’arrangement ou de l’autodérision .
Mais cette ville est violente et cette vie est dure pour nombreux de ses habitants ce qui amène certaines dérives, que les politiques n’arrivent à corriger afin de se maintenir en place ( ce qui est le but ultime en fait)que par le clientélisme et les arrangements avec les associations ( subventions) , le syndicat FO, les services rendus , et j’en passe et des meilleures.
Le climat, la lumière , le site masquent le déclassement irréversible de cette ville . De nombreux sociologues et experts nous expliquent ceci depuis des décennies ces mécanismes sans apporter une once de solution.
Marseille n’a pas de vision à long terme , je corrige , les politiques marseillais au sens large n’ont pas de vision à long terme. La raison , le goût du pouvoir et ses avantages pécuniaires immédiats . Une seule exception à cet état de fait , la parenthèse VIGOUROUX , homme intelligent, n’ayant plus rien à prouver professionnellement et financièrement assis. Donc libre.
Souhaitons nous quelqu’un de cet envergure.
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