Après le drame de la rue d’Aubagne, un manifeste et une tribune

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Bref
le 29 Jan 2019
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“Nous sommes tous des enfants de Noailles”, clame l’une. “Pour un Marseille vivant et populaire”, revendique l’autre. Publiés ce mardi, deux textes militants appellent à tirer les leçons du drame de la rue d’Aubagne et de la vague d’évacuation qui a suivi.

Paru dans le Monde, le premier est signé par un collectif d’une centaine de personnalités, dont beaucoup d’artistes dans les premiers noms (Keny Arkana, Robert Guédiguian, Valérie Manteau et même Sophie Calle, qui expose en ce moment dans cinq musées de Marseille). Outre la demande d’“un plan extraordinaire de lutte contre le mal-logement, pour rénover les écoles, pour l’accès aux services publics, contre la ségrégation urbaine”, la tribune appelle à se joindre à la manifestation organisée le 2 février.

Présenté ce mardi et publié par La Marseillaise, le “manifeste pour un Marseille vivant et populaire” associe quant à lui une trentaine d’associations, syndicats et collectifs de quartiers (Noailles, La Plaine, Air-Bel, La Savine, Picon-Busserine, Plan d’Aou, Les Bourrély…). “Pour la mairie, une ville populaire est un problème. Pour nous, c’est la solution. C’est l’espace historique où se tissent les solidarités qui tiennent Marseille debout”, estiment les signataires, qui défileront ensemble lors d’une “Grande marche pour le logement et le droit à la Ville” organisée samedi après-midi.

Source : Le Monde et La Marseillaise
Julien Vinzent
Journaliste.

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