LA CENSURE DU CARNAVAL

Billet de blog
le 16 Mar 2024
22

Alors qu’il en est à sa vingt-quatrième édition, le Carnaval de la Plaine ira donc se coucher avec les poules. On ne sait pas si les poules seront déguisées et masquées.

La censure du Carnaval

Ce n’est pas la petite souris, comme dans la chanson, qui l’a dit, c’est le préfet. Fermeture du carnaval à 18 h 30 dimanche, drones de surveillance, interdiction de la « vente de boissons dans des récipients » en ville dans les environs de la Plaine : tout est fait pour instaurer une véritable censure. L’important, pour le préfet, c’est-à-dire pour le pouvoir de l’exécutif national, est d’empêcher la fête. L’étape suivante sera, peut-être, l’interdiction du Carnaval, à la Plaine, à Marseille, et, tant qu’à faire, dans tout le pays. Peut-être, à ce propos, faudrait-il commencer par rappeler ce qu’est la Carnaval. Le Carnaval est le moment où l’on avale de la carne, de la viande. Il s’agit du moment de la rupture du jeûne imposé par l’Église pendant les quarante jours qui précèdent les fêtes de Pâques, à la fois parce que la crucifixion de Jésus a lieu au moment de la Pâque juive et parce qu’ensuite, la fête de Pâques est venue commémorer, chez les Chrétiens, la mort du Christ. Le carnaval est donc une fête qui, comme toutes les fêtes manifeste une rupture légitime des interdits religieux. Dans toutes les cultures, la fête a toujours été un moment où les sociétés se rassemblent et se reconnaissent dans l’expression de la liberté et dans la suspension temporaire des normes et des lois. Censurer le carnaval, c’est empêcher la fête de se tenir, et, ainsi, empêcher le peuple de s’exprimer pleinement. Interdire le Carnaval en lui donnant une heure limite, c’est empêcher le peuple de se retrouver. On peut, d’ailleurs, ajouter qu’empêcher la fête de se tenir « après 18 heures 30 », c’est ou prendre les gens du peuple pour des idiots en se figurant qu’ils ne vont pas comprendre de quoi il s’agit, ou ne rien comprendre à ce qu’est la fête en se recroquevillant derrière un moralisme sans raison : l’exécutif ne comprend rien au peuple car il n’en fait pas partie, et, au fond, quelque part, il le méprise en se croyant supérieur à lui.

 

Le Carnaval et la Plaine

Mais il ne faut pas oublier que nous ne sommes pas n’importe où dans cette ville populaire qu’est Marseille, mais que nous sommes à la Plaine, lieu qui fut celui d’un marché, c’est-à-dire d’une agora, le lieu d’un rassemblement du peuple dans une place située au milieu d’un quartier populaire. L’interdit n’est ainsi plus seulement la manifestation d’une ignorance de ce qu’est le peuple – ignorance incroyable pour des pouvoirs politiques, mais aussi la recherche d’une véritable confrontation avec le peuple, avec ses traditions, avec son temps, avec ses coutumes. La Plaine a instauré un carnaval il y a vingt-quatre ans, et cela manifestait l’intention de faire retrouver son identité populaire à ce quartier du centre de Marseille. Alors que tout avait été fait pour exclure le peuple du centre de la ville en l’enfermant dans des tours et des cités de la périphérie, le Carnaval de la Plaine était une manière de faire retrouver au peuple le sens de la ville et de faire retrouver à la ville l’identité populaire qui est la sienne depuis les débuts de son histoire. En se donnant un Carnaval, la Plaine entend retrouver une culture populaire qui est nécessaire à celles et à ceux qui vivent dans le quartier, mais aussi dans la ville, pour retrouver leur identité et pour l’exprimer – par le jeu, la musique, les costumes, la fête.

 

L’interdiction de la fête

Le préfet interdit donc la fête – comme si, soit dit en passant, un arrêté préfectoral pouvait empêcher une fête. Prendre un arrêté de ce genre semble plutôt une provocation. Au moment où j’écris cette chronique, on ne sait pas encore si les abords de la Plaine (j’habite près de la place) seront remplis de policiers, de gardes mobiles casqués et porteurs d’armes de dissuasion, mais, quoi qu’il en soit, ce simple arrêté est, à lui seul, une violence. D’abord parce que le peuple est suspect, a priori : un rassemblement populaire ne peut être que porteur de violence, à la fois parce qu’une fois de plus les pouvoirs qui nous gouvernent ne savent pas ce qu’est la fête et ne peuvent la comprendre et parce que, sans doute est-ce là l’un des nœuds du problème, parce que l’exécutif sait très bien que sa politique est justement rejetée par le peuple et parce qu’il faut absolument empêcher, par tous les moyens, le peuple de s’exprimer. C’est une façon de reconnaître que nous ne sommes pas dans un pays démocratique, puisque le démos, le peuple, se voit confisquer son kratos, son pouvoir. Cité, par Y. Semmali, dans Marsactu d’hier, 15 mars, le « collectif des Riverains de la Plaine » (qu’est-ce au juste que ce « collectif » ?), regrette qu’un tel événement soit « politisé », comme si une fête n’était pas un événement politique, et, surtout, manifeste sa crainte « d’importants affrontements avec les forces de l’ordre », alors qu’il suffirait que le carnaval ne soit pas surveillé par des forces de l’ordre pour qu’il n’y ait pas de risques d’affrontements. Comme toujours, la censure est l’expression d’une faiblesse politique. À cela convient-il d’ajouter que cet interdit du préfet constitue une nouvelle forme de déni de la décentralisation, puisqu’un pouvoir national vient manifester sa supériorité sur un pouvoir communal.

 

L’austérité n’a jamais été une politique

C’est que l’austérité n’a jamais été une politique. Il s’est toujours agi, pour les pouvoirs, de se croire puissants en imposant une morale. Ç’avait été le cas au moment où, comme le rappelle Max Weber en 1920, dans les textes rassemblés dans L’Éthique protestante et l’esprit du capitalisme, l’idéologie protestante avait imposé l’austérité dans une certaine rationalité de l’économie politique. C’est le cas à l’époque contemporaine toutes les fois où les pouvoirs tentent, en se légitimant par les situations économiques, d’imposer des politiques économiques de restriction de la consommation. Mais l’austérité n’est pas une politique, à la fois parce qu’elle ne saurait constituer un but, un projet, mais qu’elle n’est qu’un ensemble de consignes et parce que de telles politiques limitent la consommation, mais, de ce fait, limitent aussi la production et les échanges – affaiblissant, ainsi, l’économie dans son ensemble. En tentant d’imposer une politique d’austérité en empêchant le Carnaval de se tenir dans la plénitude de la fête, l’exécutif national montre, une fois de plus, comme toujours, que l’espace de la ville, de la polis, est un espace politique.

Commentaires

L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.

  1. RML RML

    Wouaaa…comme article partisan, il se pose là…
    Bonjour les nuances…

    Signaler
    • julijo julijo

      partisan ? pas du tout à mon goût.
      cet article décortique une démarche. il “décrypte” mot à la mode dans les média !
      et franchement c’est tout à fait ça.

      – la censure parce que l’incompréhension, (un préfet avant, avait dit à peu près : nous ne sommes pas du même monde) et aussi pas envie de compréhension.
      – le quartier populaire, relativement peu de grands bourgeois dans le secteur, il s’agit de gommer cette culture populaire, malvenue.
      – interdire, c’est ce que les préfets font de mieux en ce moment…le peuple est par définition suspect pour ces hauts fonctionnaires et ministres…
      – et enfin l’austérité, il ne faut pas habituer les manants à faire la fête !

      c’est tout à fait ça !

      Signaler
    • julijo julijo

      ah, j’oubliais : les nuances !!!

      le préfet, les fdo…font dans la nuance, eux ?
      où, quand ?

      Signaler
  2. Alceste. Alceste.

    Julijo vous employez le mot peuple comme B.Lamizet à tort et à travers.
    La notion de peuple n’appartient ni à l ‘extrême gauche ,ni à l’extrême droite.
    D’ailleurs, vous avez quelques difficultés avec les mots , qu’est-ce qu’un grand bourgeois à Marseille ?.Les fameuses familles ont pratiquement toutes disparues.
    Nous ne sommes plus au XIXeme.
    La Fête, Austérité, Censure,Compréhension .Quelle série de poncifs.Si faire la fête c’est arriver armé ( cela a été écrit ici), s’envoyer 3 douzaines de packs de mauvaise bière, casser et pourrir les rues tout en voulant se faire du flic.
    Et puis cette recherche de justification du carnaval par des gauchos de comptoirs qui se base sur la tradition chrétienne, faut oser,et c’est même à cela que l’on les reconnaît.

    Signaler
    • ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

      Ne vous inquiétez pas Alceste, les Timon-David, de Laleu, Bourbon, Chaix et autres Bonasse sont toujours de ce monde du 8e arrondissement, même si leurs établissements se sont fait manger par de grosses banques et gros assureurs, ils ont toujours des parts et une fortune familiale bien placée.
      Le Rotary club de Marseille reste encore l’annuaire des rues.

      Signaler
    • ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

      Donc les juifs qui fêtent Pourim suivent une tradition chrétienne ?
      Alceste, à défaut d’avoir de la culture, renseignez-vous avant d’écrire des phrases de vieux boomer. Carnaval à l’origine est la fête du printemps, du renouveau : Sacée chez les babyloniens, Calendes de Mars chez les romains, Dionysiaques chez les grecs, etc.
      Pour info les premiers chrétiens ont condamné Carnaval : Saint Isidore de Seville, le pape Gregoire Ier, le concile de Leptines, etc.

      Signaler
  3. julijo julijo

    pfffff ! c’est sûr que la notion de peuple vous échappe !
    je ne vois pas ce que viennent faire ni la gauche ni la droite dans cette histoire. statistiquement il y avait des gens de “droite” hier après midi ! forcément !
    alors je veux bien vous éclairer, “grand bourgeois” est une boutade, c’est une terme que j’applique à la partie du peuple qui n’habite pas vraiment ce quartier, le peuple qui souhaite s’enfermer derrière des grilles et des codes dans ses lotissements, qui a peur de tout ce qui est différent, et enfin cette partie du peuple qui généralement cherche à péter plus haut que leur c.l. ils sont la plupart du temps, blancs, hétéros et chrétiens.
    ca vous va ? oui : tant mieux / non : tant mieux.

    pour ce qui concerne le carnaval, ce n’est pas, ce n’était pas une tradition chrétienne à l’origine, les chrétiens s’en sont vite emparés, la période correspondant à la rupture du carème, et ça symbolisait le “mal”…et donc, ça suffit ! personne ne justifie rien du tout, et surtout n’a rien à justifier.

    étudiant à aix dans les années 70-80, il y avait un carnaval très chouette avec corso, flon flons, et déambulation sur le cours mirabeau, rien de religieux, c’etait juste la fête !

    vous auriez sûrement un dernier mot pertinent à m’opposer ?
    ne perdez pas de temps, ce n’est pas la peine !

    Signaler
  4. Patafanari Patafanari

    Si le carnaval était le moment de l’inversion des rôles et des valeurs, il n’y avait à la Plaine que des gens de droite déguisés en gauchistes. (Et quelques gauchos et babos portant loden et serre-tête)

    Signaler
  5. Dominique PH Dominique PH

    étant une des 9000 personnes participantes à ce carnaval qui ne laisse personne indifférent,
    j’approuve les propos de Bernard Lamizet et le commentaire ci-dessus de Julijo.
    Par contre, j’ai l’impression que le sieur Alceste projete des tombereaux de fantasmes caricaturaux sur nous, les 9000.
    Alceste,
    vous me faites penser dans le Nom de la Rose au chef de l’abbaye dont l’obsession est d’empêcher aux moines le rire collectif et même le rire individuel.
    Notre carnaval, c’est un immense rire collectif du samedi après-midi au dimanche au moment où est brulé le caramantran
    De toute l’année, c’est vraiment le week-end où l’on peut le mieux et le plus spontanément se sourire réciproquement sans se connaître préalablement ; c’est le moment de l’année où l’on se sourit spontanément malgré nos différences d’origine ethnique, nos différences de conditions sociales, nos différences de genres, nos différences d’âge.
    Ce carnaval de la Plaine, c’est un des rares moments où je me sens en osmose avec Marseille, ville de ma naissance, ville de mon enfance, ville de mon adolescence, ville où je travaille …
    Cela davantage qu’au stade vélodrome ou dans un concert au Dôme.
    Alceste, vous n’arrivez pas à comprendre que notre carnaval n’est pas en recherche de justification ni de justificatifs ;
    de tels moments de liesse transgressive traversent les siècles de notre occitanie et se moquent complètement des rabat-joie de votre acabit ; ça ne sert à rien de nous critiquer, on reviendra l’année prochaine avec des déguisements encore plus imaginatifs .
    Le carnaval stigmatise humoristiquement ce qui est révoltant dont les crises du logement qui s’aggravent de plus en plus, dont aussi les guerres meurtrières qui n’en finissent pas.
    Les excès du carnaval sont infiniment moins criticables que ces guerres et même que tout le mal-être qui s’accumule individuellement et qui trouve au moins un bel échappatoire collectif sur La Plaine en ces circonstances.

    Signaler
    • Assedix Assedix

      Et du coup cette année c’était bien ou pas ?

      Signaler
    • Alceste. Alceste.

      Déjà votre terminologie, les 9000.Encore deux minutes de plus et nous aurions eu droit à la tirade du Cid.Si vous attendez cette fin de semaine pour faire des rencontres , de transgression ( rien que le mot me fais rigoler,qu’est ce que vous transgressez),de se sourire c’est grave.Voilà le résultat de la civilisation des réseaux sociaux.
      Vous vous inventez un mythe,la transgression collective marseillaise.Quelle rigolade.Vous auriez du rajouter dans un tiers lieu temporaire avec architecture éphémère.
      Si vous souhaitez vous amuser ,aucun soucis ,cela est très bien, au contraire,
      mais nul besoin d’aller chercher des rambins de l’autre bout du monde.
      Pas besoin de se projeter dans la caricature, ce carnaval en est une.
      La transgression collective marseillaise.
      Monsieur Cliché ” clic clac Kodak” alias
      Julijo les enfoncent toutes.La première, sur le peuple ,visiblement il des peuples
      plus peuples que d’autres ,et étonnamment ceux sont les deux partis extrémistes qui mettent cette notion en vant.Il n’y a pas de hasard.
      Votre réflexion concernant les blancs ,héteros et catholique et d’une classe remarquable. Mais qu’attendre d’autres des nuisibles de la NUPES .
      Ah au fait, comment s’est passé le carnaval?.Violence, saccages, dégâts sur la fin.
      Ah oui les mêmes” connards” venus
      casser .On sait où se trouvent les débiles

      Signaler
    • ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

      Alceste, arrêtez avec vos jérémiades. Le chiffre de 9000 n’est pas sorti du chapeau, c’est ce qu’avance la préfecture. Ou alors le nouveau préfet Colliex, pas spécialement un rigolo, est devenu en 6 semaines un spécialiste de la galéjade. Belle intégration au folklore marseillais en un temps record.
      Quant au mythe de la “transgression” marseillaise, oh ben entre les pirates massaliotes qui arraisonnaient les vaisseaux phéniciens (bataille d’Alalia, fièrement perdue par les futurs marseillais), les Wisigoths qui ont déferlé et mis à sac toutes les villes du sud de la France sauf une (devinez laquelle), les Francs qui, excédés par le statut die “ville libre” la dépouille au VIIIe siècle, l’abbé Raymond vers 1070 qui “affirme” l’indépendance de l’abbaye de St Victor (donc de l’opéra au Pharo à l’époque) qui ne doit répondre plus qu’au Pape et surement pas au seigneur local, l’opposition permanente tant au Comte de Provence qu’à l’évêque (excommunication de la population en 1229), une quasi proclamation d’indépendance sous le règne d’Henri IV (place forte de la Ligue), une révolte menée par Gaspard de Glandevès contre Louis XIV, une autre contre la Convention centralisatrice des Montagnards (Robespierre) Marseille devenant la “Ville-Sans-Nom”, anti napoléonienne sous le 1er Empire, rejette le gouvernement provisoire de 1871 (comme Paris) et crée sa propre commune indépendante (bon ok ça dure bien moins qu’à Paris, seulement 2 semaines), etc.
      Alors oui la “transgression”, chacun y met ce qu’il veut derrière, mais c’est arrivé un certain nombre de fois, avec plus ou moins de bonheur.

      Signaler
  6. Alceste. Alceste.

    Ruedelapaixmarcelpaul, vous tapez à côté, ce n’est pas moi qui est mis en avant cette référence chrétienne,Si elle est Babylonienne tant mieux ou même extra terrestre.
    Je ne fais qu reprendre des arguments en biberine.

    Signaler
  7. Alceste. Alceste.

    Ruedelapaixmarcelpaul, les noms que vous citez sont heureusement de ce monde et cela est tant mieux. Après, il y a ceux qui réussissent et les autres.
    C’est le système, même dans dans les pays dits démocratiques .J’en exclue la France, qui pour certains ici ,pensent que notre pays est une sombre dictature liberticide blanche,catholique et heteros mais qui est quand même le pays le plus redistribuer monde.
    Je confirme néanmoins, il est urgent d’investir dans le domaine psychiatrique. Y’a de quoi faire.

    Signaler
  8. julijo julijo

    triste et pauvre alceste, avez vous essayé euphytose?
    qui vous parle des “peuples” ? qui vous parle de la nupes ? comment pouvez vous en parler, vous qui avouez volontiers n’aimer ni gaudin, ni payan, ni vassal, ni, ni,…bref personne. sauf vous ?
    vous devenez aussi coincé que le “salariédevassal” qui se distingue dans l’agora ces dernières semaines ! et en plus, elle ne vous paye probablement pas !
    ( au passage : le pays le plus “distributif” du monde, c’est malheureusement de moins en moins vrai.)

    comme dominique PH, mes enfants ont fait partie des 9000, et se sont beaucoup amusés dimanche. mais également samedi ou les caricatures des jeux olympiques ont eu un grand succès.
    j’ai beaucoup de chance, mes enfants qui ne sont pas des pisse-froids, et qui habitent hors marseille, se déplacent chaque année pour participer et se régalent chaque fois.

    après comme souvent malheureusement il y a toujours des “éléments perturbateurs” tardifs qui viennent un peu gacher la fête….peut être que sans la présence omniprésente et outrancière des fdo, la fin de soirée aurait été plus calme ?

    Signaler
    • Alceste. Alceste.

      C’est ça, c’est la faute aux flics.
      N’importe quoi.

      Signaler
    • julijo julijo

      comme d’habitude alceste.
      vous ne connaissez pas la conjugaison française, alors vous lisez, mais mal !

      je reprends : “sans la présence omniprésente et outrancière des fdo, la fin de soirée AURAIT été plus calme ?”
      conditionnel présent utilisé pour donner une information non confirmée, faire des hypothèses ou exprimer un souhait
      soutenu dans mon texte par un point d’interrogation, en plus !

      et de là, votre extrapolation vaseuse sur mes propos

      Signaler
  9. Alceste. Alceste.

    Ruedelapaixmarcelpaul, quand on fait un exposé sur la transgression d’une soit disant ville rebelle,il faut aller jusqu’au bout.
    Aller jusqu’au bout s’est se rappeller aussi que Marseille s’est littéralement couchée dans les draps de Napoléon III et du colonialisme impérial, où vos transgressifs marseillais se sont litteralement régalés jusqu’en 1962. Tout Marseille s’est gavée durant plus 100 ans.
    De même la révolte de Glandeves, le Roi Soleil a montré une canine,les marseillais se sont couchés, il a distribué quelques charges et le problème a été réglé.
    Ce carnaval peut être sympathique, pas besoin d’aller chercher des raisons qui

    Signaler
  10. Alceste. Alceste.

    N’en sont pas et surtout pas violence.

    Signaler
  11. Maltsec Maltsec

    @ Lamizet. Bien médiocre contribution, confusion sur des notions pourtant communes, fourre tout jargonnant. Vite la retraite. Il y a des grades universitaires mal mérités ou mal assumés. Mais intervenir doctement sur un sujet pas maitrisé, rien de pire, triste constat. Contentez vous d’avoir un point de vue et laissez l’agora et Max Weber en paix. Si on s’aventure à contester un collectif de riverain on dévoile sa propre illégitimité à débiter autant d’idées générales. L’essentiel vous a échappé, c’est l’absence du pouvoir public sa démission décennale sur cet espace sacrifié et consommé (marché, loisirs, usages concurrents, appropriations multiples) qui génère les conflits. Pour utiliser ce mot de censure vous ne fréquentez pas la place, gardez vous en ça secourait.

    Signaler
  12. Pascal L Pascal L

    “Le Carnaval est le moment où l’on avale de la carne, de la viande. Il s’agit du moment de la rupture du jeûne imposé par l’Église pendant les quarante jours qui précèdent les fêtes de Pâques”

    La majorité des spécialistes s’accordent sur le contraire : c’est juste avant l’arrêt de la consommation de viande, le début du carême (Carême prenant, du latin carne vale ou carne levare …. Autrefois, ce carnaval se situait toujours avant le carême, jamais pendant, signe que la société s’est sécularisée, et la rupture du carême c’est Pâques.

    Comme quasiment toutes les fêtes religieuses, il y a certainement un lien (une récupération) avec une fête païenne de début de printemps.

    Signaler

Vous avez un compte ?

Mot de passe oublié ?


Ajouter un compte Facebook ?


Nouveau sur Marsactu ?

S'inscrire