Week-end d'inauguration de MP2013 : les attentes d'une "foule sentimentale"

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le 14 Jan 2013
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Week-end d'inauguration de MP2013 : les attentes d'une "foule sentimentale"
Week-end d'inauguration de MP2013 : les attentes d'une "foule sentimentale"

Week-end d'inauguration de MP2013 : les attentes d'une "foule sentimentale"

"Emporté par la foule. Du jamais vu depuis la Libération". C'est ainsi que titre la Provence – partenaire de Marseille-Provence 2013 – pour qualifier la soirée d'inauguration de l'année capitale de la culture, en consacrant un dossier spécial de 10 pages à l'événement. La référence à la Libération est décidément le point Godwin de la critique dithyrambique à Marseille. On se souvient de Jean-Claude Gaudin s'exclamant pour la victoire de l'OM au championnat de France en 2010 : "Il y avait plus de monde hier pour fêter l’OM que pour la Libération de Marseille en 1944″.

Certes, le rendez-vous populaire annoncé est, en terme d'affluence, une réussite incontestable. Si nous étions loin des 730 000 personnes présentes à Lille en 2004, près de 400 000 Marseillais dans leur grande diversité ont convergé vers le centre ville, devenu piéton pour l'occasion. Le cours Estienne-d'Orves était noir de monde et recouvert d'un duvet de plumes que les nettoyeuses de la MPM ont renoncé à balayer entre deux lâchers d'anges. Place Sadi-Carnot, les méduses sculptées dans la glace ont su toucher un public admiratif. Nos reporters d'un soir, les Sentimythos de la Savine sont repartis ravis : "Ça sera comme ça tous les soirs?". Tout comme les enfants qui ont eu la chance de grimper sur des chars et jouer de la batterie. Enthousiaste également, le patron de la Samaritaine a réalisé "sa journée de l'année". Et notre point Godwin à nous, selon le New-York Times, Marseille devient, après Rio, "the place to go". La mairie de Marseille s'est d'ailleurs empressée de le noter sur son site. Contrairement à ce que certains prétendaient : les Marseillais étaient bien au rendez-vous. On était même au niveau maximum de la jauge prévue pour les 380 000 mètres carrés de déambulation. Mais pour voir quoi? Et là, les avis sont plus partagés sur les contenus présentés.

"Un acte manqué"

A lire la presse nationale, Marseille se réveille avec la gueule de bois et la Bonne mère transformée en château de la Belle au bois Dormant ne scintille plus. Le journal Libération, cinglant, descend l'événement, sans nuances :

Dans le Nord, la fête d'ouverture avait donné le tempo créant une dynamique jamais retombée depuis. Marseille a répliqué en ne proposant rien, ou tout comme. […] Marseille s'est contentée d'une offre rachitique qui faisait peine à voir et surtout ne disait rien de bien des envies et bonnes volontés locales.

Là où La Provence estime que "le 14 juillet peut se rhabiller […] Marseille a vécu l'une des plus riches soirées de son existence", Libération parle d'un feu d'artifices "cheap du 14 juillet à Plonéour".

Marianne, guère plus tendre que son confrère, titre "Marseille, comme un acte manqué".

La fête d'ouverture annoncée, trompetée comme exceptionnelle a juste été franchement décevante. Un peu chiche. Comme un soufflé raté.

Bien sûr il y a du vrai dans cette avalanche de critiques : la grande clameur, à peine audible s'est révélée décevante, le "black out" n'a rien eu d'un black out et la parade des lumières comportait moins de chars que la gay pride. Pour Marianne, "elle s'est réduite à un famélique cortège de moins 10 chars censés incarner la culture industrielle de Marseille et dont émanait une infinie tristesse" et au Dock des Sud, "il n'y a pas eu de liesse, la communion, l'embrasement collectif qui avait tant aidé le lancement de l'année capitale à Lille".

De fait, deux Marseille ont vécu la fête de façon différente. Dans la foule, certains étaient juste heureux d'être ensemble tandis que d'autres vivaient plutôt mal cet afflux de gens qui ne permettait pas vraiment d'apprécier les propositions. D'un autre côté, les détenteurs d'invitations ont pu accéder aux balcons, voire aux fêtes privées. Ainsi, symbole de la culture à Marseille, le théâtre de la Criée s'est vu réquisitionné pour une soirée VIP avec toutes les personnalités culturelles de la ville. Baromètre (en négatif) des mondanités, Jean-François Chougnet, directeur de l'association Marseille-Provence 2013 devait s'y rendre en traînant les pieds.

"Esprits chagrins"

Au milieu du gué, l'une des organisatrices, Fanny Broyelle se dit plutôt satisfaite de l'événement : "Le rendez-vous a été une réussite, l'affluence était exceptionnelle dans toute la ville. La fête a été belle, notre travail a porté ses fruits". Toutefois, elle fait montre de plus de recul que le quotidien local : "Oui, la grande clameur n'a pas très bien fonctionné, il aurait fallu en faire plus, ou sonoriser l'événement. Non, le public n'était pas très présent sur la partie Arenc, au Silo et aux Archives, et le black out n'a pas marché".

Mais s'il est vrai que nous n'avons pas droit aux éléphants de Lille et aux grands noms nantais ou lillois cités par la presse, la foule des Marseillais n'était-elle pas en soi un spectacle réjouissant ? Fanny Broyelle se dit écoeurée par le traitement de la presse nationale : "Ce sont des journalistes débarqués un soir à Marseille, des VIP qui n'ont rien compris. Ce n'était pas une cérémonie d'ouverture, mais une fête d'ouverture. Libération a été très méprisant, en nous reprochant d'avoir choisi une équipe locale ! Tout comme France Inter, qui a déclaré que c'était provincial, qui a moqué la grande clameur des sourds-muets. Moi je trouve qu'il faut retenir la mixité sociale, l'ambiance bon enfant, que Marseille n'est pas une ville de gens agressifs. Elle a su trouver sa dignité. Après, on ne peut pas satisfaire tout le monde. Les esprits chagrins restent les esprits chagrins." 

Si Marseille-Provence 2013 dispose d'un an pour renverser le scepticisme des médias nationaux, elle doit avant tout satisfaire une "foule sentimentale" de Marseillais, qui en répondant présents samedi soir, ont affiché leurs attentes et "leur soif d'idéal". Comme quoi, loin d'être désenchantés, les Marseillais répondent présents quand on leur propose des spectacles populaires et gratuits. La capitale sera-t-elle répondre à ces attentes? La question est (aussi) là. Allez on finit en musique, ça réconcilie.

 

 

 

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Commentaires

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  1. Ericmazargues Ericmazargues

    L’article de Libé est particulièrement injurieux.
    Ou alors c’est un happening destiné à caricaturer le bobo parisien méprisant dans un exercice de scatologie publique. Si c’est ça, c’est très réussi.
    Sinon, qu’est ce qui a déplu au sieur Renault ? Allergique aux plumes ? Le champagne n’était pas frais ? Trop cheap ? Ah oui c’est vrai qu’à Marseille on n’a pas assez d’argent pour le foutre en l’air dans des “réussites” culturelles comme la future philharmonie, la gaité lyrique ou le 104, adulés par les plisseurs de copie adeptes de cocktails entre happy few…

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  2. Vieux-Port Vieux-Port

    C’est dommage que Libé n’est relevé que les points négatifs de cette soirée, sans prendre en compte le contexte marseillais. Néanmoins, les organisateurs doivent se remettre en cause sur les reproches qui leur sont fait.

    Et, outre les couacs et l’absence de montée dramatique pendant la grande clameur, il faut bien avouer qu’à part la place des anges, ça a joué petit bras. La “grande” parade de six camions ou les sculpteurs sur glace, ça ne restera pas dans les mémoires des marseillais. Il a manqué un climax à tout ça pour clouer le bec des mauvaises langues. C’est agaçant parce que c’était évident que Marseille serait attendu au tournant.

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  3. Céhère Céhère

    Les articles que vous citez sont honteux, une caricature d’eux-même.
    A ces reporters, comme aux Marseillais qui se sont plaints qu’il n’y ait “rien eu à voir”, voici le secret : se procurer le programme, le lire… et le suivre. Et là certes il fallait marcher, beaucoup, mais il y avait profusion de choses à voir dans des styles très différents.

    Personnellement, j’ai pu rentrer sur le cours d’Estienne d’Orves à 19h50, je n’ai été ni compacté, ni écrasé, il y avait encore de la place comme le montrent toutes les photos prises pendant le spectacle. Ah oui, je suis entré par la place aux Huiles, parfois il faut savoir prendre les rues parallèles (truc n°2)

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  4. cameleon cameleon

    ils ne changeront pas donc on s’en fout de ces journalistes éternels “parisianos parisiens” qu’ils restent chez eux (rien ne les intéresse a part la violence et les kalach chez nous ou ceux qui ont l’accent le plus grotesque et des chaines en or), nous on était là on était 450 000 et on a tous aimé cette grande fête populaire, diversifiée et culturelle !!! c’était magique !!! et pour les couacs ils étaient plus que mineurs, l’essentiel était là !! Marseille était là !!! Quoi qu’en disent les parisiens hautains. ON passera une excellente année sans eux !

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  5. Electeur du 8e Electeur du 8e

    Ces articles (comme le traitement réservé à la fête de lancement par les médias audiovisuels nationaux : quasiment pas un mot, pas une image) reflètent probablement, outre un excès de parisianisme, une vision déformée de Marseille : “capitale de la culture”, cette ville plus réputée par ses réglements de compte que par son offre culturelle ? Pas crédible, aux yeux de ceux dont le métier est de “critiquer”, malheureusement “sans nuance” en effet – c’est plus simple ! Dommage !

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  6. cameleon cameleon

    j’ai oublié de dire, ils me font VOMIR tous ceux qui ont rédigé ces articles méprisants !!!! qu’ils n’espèrent pas qu’on les accueille bien chez nous !!!! voila je me sens mieux !! Bises à tous les marseillais qui ont fété leur ville (malgré une com tardive sur l’evenement ça c’est vrai mais au final n’a rien changé), on a largement été à la hauteur ! et pour une fois c’est pas du chauvinisme c’est la stricte réalité !!

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  7. Vieux-Port Vieux-Port

    Je vous conseille la lecture de l’article de Télérama “Marseille Provence 2013 : l’inauguration qui fait du bien à Marseille”.

    Ni dithyrambique comme La Provence, ni rabaissant comme Libé. Le journaliste a bien capté la vibe du moment. Comme quoi, les méchants médias parisiens sont capables de comprendre Marseille 😉

    http://www.telerama.fr/scenes/marseille-provence-2013-l-inauguration-qui-fait-du-bien-a-marseille,91969.php

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  8. biz biz

    On peut être marseillais, aimer sa ville, se réjouir de cette année et de la foule vue samedi soir. On peut également admettre avec un peu d’honnêteté que la programmation de cette soirée était décevante pour ne pas dire plus. Vous avez entendu une clameur qui a fait disjoncter Marseille ? Moi j’ai vu, deux clowns ridicules au balcon de la mairie déclamant un mauvais texte, deux pétards, trois jets d’eau, quatre couillons se trémousser au carré vip de la chambre de commerce. Faut arrêter la parano, libé et Marianne sont dans le vrai. Quant à la presse locale elle est bien connue pour son objectivité et la qualité de ses pages cultures…biz

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  9. Fabien Fabien

    Et le plus triste c’est qu’on en parle… comme si on avait besoin de savoir ce qu’ils en ont pensé. Se plaindre du parisianisme c’est lui donner de la légitimité, ne pas le considérer c’est le début de la libération.

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  10. Jean-Marc Adolphe Jean-Marc Adolphe

    Journaliste de “presse nationale” (rédacteur en chef de Mouvement, article à venir sur http://www.mouvement.net), je ne partage pas les commentaires acerbes de Libération et consorts. Marseillaises et Marseillais (et au-delà), vous avez réussi une très belle fête: je suis fier de vous! Le reste n’est que jalousie de journalistes paresseux.

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  11. Manipulite Manipulite

    Il faudrait donner un prix de la désinformation méprisante à une certaine presse écrite et audo visuelle parisienne. Pour ma part j’ai entendu dimanche 13 janvier le reportage de france inter à 7 h 30 : 2 personnes interrogées: l’une qui préférait …Aurillac et l’autre qui trouvait la fête “proviciale”. Où est le professionnalisme ? Ils auraient mieux fait de continuer la grève.

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  12. joliette13 joliette13

    J’avoue avoir été pris dans le tourbillon des préparatifs du week end d’ouverture MP13, vu des changements incroyables en 2 jours dans la ville, un vieux port qui s’est piétonnisé, un j4 qui s’est illuminé, un J1 qui est apparu sur la mer, toute une ville qui s’est colorée. J’ai adoré rentrer chez moi le soir en passant par ce fil lumineux rouge, bleu rouge. J’ai vu la ville qui a tenté de s’embrasser et tout le monde attendait cet embrassement. Libé est assez critique, malheureusement il n’a pas tort. MP2013 nous a promis de faire péter les plombs de la ville, au lieu de ça, nous avons eu une bonne mer qui s’est éteinte 2 minutes et une Major qui a eu du mal à se rallumer. Je pensais entendre les sirènes de la ville, les cloches des églises et pis rien. Et après les gens ont tout de même espérer et se sont balader d’un point à un autre, programmes à la main cherchant LE lieu festive, et tous ont convergé vers la place des Anges, inaccessible et même via les rues parallèles. Quelques feux toutes les heures nous montraient qu’on n’avait pas encore vu grand-chose. Je pense que les gens ont été ravis de se promener dans les rues piétonnes pour l’occasion, qu’ils attendaient. Ce fut une promenade nocturne agréable, quelques éclairages un peu cheap quelques petits jets d’eau sur le port, discussion et rencontre avec des amis d’un point à un autre, mais ce ne fut pas tout une explosion festive à l’occasion d’une ouverture d’une capitale culturale. Le lendemain, gueule de bois, MP2013 semble terminé, la bonne belle a retrouvé ces couleurs habituelles, les spots, les installations du cours Belsunce, les lampions éclairant toutes la ville ont disparu et nous voilà en 2014. Une année fulgurante. Dommage on aurait bien aimé que cela se prolonge et que l’on puisse voir des choses.

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  13. Mistral Boy Mistral Boy

    Les marseillais ont été à la hauteur il est vrai, ils se sont mobilisés dans une bonne ambiance.
    Mais l’organisation était, elle, beaucoup plus cahotique :
    un programme communiqué très tardivement
    une clameur cacophonique
    un black-out inexistant
    un programme “léger”
    une sous-estimation du public attendu (le cours d’Estienne d’Orves ultra-saturé à 20h)
    des transports en commun inefficaces (le tram ne circulait pas puisque les voies étaient occupées par le public !)
    ce qui explique le manque de public sur Arenc, j’avais prévu d’y aller, mais à pied c’est un peu loin…

    J’espère que les organisateurs en tireront les leçons :
    les marseillais sont mobilisés et ont beaucoup d’attentes
    ils sont responsables et savent faire la fête dignement
    ils ont droit à des propositions artistiques plus exigeantes
    si on rend le centre ville piéton il faut prévoir la circulation du tram et l’ouverture des stations de métro
    les fêtes VIP n’ont rien à faire dans un évènement de ce type, si les organisateurs avaient participé à la fête avec le peuple ils auraient pu voir quelles améliorations à apporter pour la prochaine fois

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  14. fornairon fornairon

    Une soirée qui montre surtout que les marseillais ne sont pas les bonnets-de-nuit que l’on dit. Pour peu qu’on leur donne l’occasion de déambuler tranquillement et de profiter de leur ville. Ca marche. Rien d’étonnant la culture de la “passegiata”, du “monta-davala” est typiquement méditerranéenne et correspond à une pratique habituelle de la population marseillaise, surtout quand elle habite le Panier ou Belsunce. Il suffit d’aller faire un tour les soirs d’été sur le Vieux-port et voir les familles s’y promener coté quai du port pour s’en rendre compte. Un centre-ville pour se promener et se déplacer à pied, ou à vélo, bien adapté samedi soir à l’éparpillement des lieux de fête,les marseillais n’en demandent pas beaucoup plus pour revenir se rencontrer au coeur de Marseille. Pour le reste, les animations étaient un peu “cheap”, c’est vrai et on pouvait s’y attendre, mais finalement c’est un détail par rapport à la leçon que les marseillais ont donnée à leurs élus. Des élus qui devraient prendre exemple sur Paris, et oui, malgré tout, en s’inspirant de la récupération des quais de Seine que Delanoê a instituée. Un centre-ville piéton, les marseillais en redemandent.

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  15. Ericmazargues Ericmazargues

    Peut être nos journalistes préfèrent-ils le programme d’ouverture prévu à Košice la week-end prochain : un concert à l’Opéra, et une heure et demi de spectacle sur un podium en plein air (à 18 heures). Et basta.
    Une “capitale culturelle”, c’est d’abord des expos, beaucoup d’expos, des spectacles un peu partout, des évènements variés et originaux tout au long de l’année, pas du cirque de rue (au demeurant fort sympathique) pour appâter le gogo-bobo comme à Lille.

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  16. boulegan boulegan

    Je laisserais de coté les commentaires des Parisiens, et les commentaires sur les commentaires.

    Mais n’oublions pas ….ce n’est pas Marseille2013 mais bien Marseille Provence 2013 …. et en plus de la capitale régionale ce sont des dizaines d’initiatives qui ont eu lieu dans les villes du 13.
    On a tendance à l’oublier y compris dans ces colonnes.

    J’etais pour ma part, samedi soir, dans une initiative organisée par la communauté d’Agglo du Pays d’Aubagne. 3000 personnes dans les collines sur le mont julien qui dans le froid ont fait km de rando. Original, Génial du jamais vu ….. c’est aussi ca mP13

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  17. Bernard/1 Sucré et 1 salé Bernard/1 Sucré et 1 salé

    Bel article … c’est exactement cette soirée m’a beaucoup ému en atnt qu’ancien Marseillais parti vivre à Avignon et redescendu avec des amis pour faire la grande clameur au Silo avec Marion Rampal …. et je rajouterai que le aller – retour du parking de délestage au Cap Janet jusqu’à Bougainville (Quelle station !! Quel quartier !)dans un bus de la RTM …. l’émotion était déjà là les paysages traversés,les gens …. on se sentait très loin des habituels festivals que je fréquente aussi très souvent et en plein cœur de la réalité !

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  18. poalagratter13 poalagratter13

    Aurillac, Préfecture du Cantal, 28000 habitants. Vous voulez savoir à quoi ressemble une cérémonie d’ouverture festive, populaire et déjantée ? Faites le festival de théâtre de rue d’Aurillac.

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