Saint-Mauront voit partir le centre de soins historique de Médecins du Monde

Info Marsactu
le 24 Jan 2022
2

Installées depuis une vingtaine d'années dans des locaux à l'angle du boulevard National, les permanences de soins de Médecins du monde qui accueillaient environ 2000 usagers par an déménagent du côté de la place Castellane.

Médecins du monde était installé avenue Rostand depuis des années. (Photo : capture Google maps)
Médecins du monde était installé avenue Rostand depuis des années. (Photo : capture Google maps)

Médecins du monde était installé avenue Rostand depuis des années. (Photo : capture Google maps)

Au-dessus du porche, l’inscription “Rhône-Poulenc Spécia” et à côté de la porte peinte en bleu roi, le logo rond frappé d’une colombe blanche sur fond marine. Cette entrée, les riverains de la petite avenue Rostand – qui débouche sur le boulevard National dans le 3e arrondissement – comme les habitués du centre d’accès aux soins et d’orientation (CASO) de Médecins du monde la connaissent bien. L’association médicale de solidarité internationale est présente à Marseille depuis pas loin de 40 ans, “dont une vingtaine d’années dans ces locaux-là”, pose Béatrice Stamboul, la déléguée régionale de Médecins du monde (MDM). Ces lieux, entre Saint-Mauront et La Belle-de-Mai, dans un quartier aux poches de pauvreté indiscutables, la structure a néanmoins décidé de les quitter en décembre dernier. D’ici au début du mois de février, elle ouvre une nouvelle antenne au 129, avenue de Toulon dans le 5e arrondissement. Dans ces quelque 600 mètres carrés, Médecins du monde avait ses bureaux régionaux, pilotait donc un centre d’accès aux soins et d’orientation et une “Pass” de ville, permanence d’accès aux soins de santé, permettant aux personnes sans couverture sociale de se soigner sans faire l’avance des frais et d’obtenir leurs droits à l’assurance maladie. Tandis que d’autres structures issues de Médecins du monde à leur création œuvraient, elles, auprès des toxicomanes, comme le CSAPA, le Caarud et l’association Bus 31/32. L’antenne de MDM recevait là “entre 2000 et 2300 personnes par an”. “Les possibilités offertes par le bâti de l’avenue Rostand et les difficultés à se mettre aux normes nous demandaient de déménager”, cadre Delphine Visentin, la coordinatrice générale de MDM à Marseille. Derrière l’imposante façade classée de ce bel immeuble industriel, l’impossibilité, par exemple, à rendre accessibles les consultations au premier étage aux personnes à mobilité réduite et la vétusté rendaient l’accès aux usagers de plus en plus délicat, plaide l’association. “Symbolique forte” Ce déménagement sonne la fin de l’un des rares lieux d’accueil médical inconditionnel du secteur. Anthony Krehmeier, le maire (PS) du 2e secteur, prend acte de ce départ “à la symbolique forte, dit-il, puisqu’il s’agit d’une structure sociale très identifiée dans […]
Vous voulez lire la suite ?
Abonnez-vous à Marsactu

Commentaires

L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.

  1. BRASILIA8 BRASILIA8

    A part se désoler le maire de secteur pourrait peut être trouver des locaux adaptés !

    Signaler
  2. ldmk ldmk

    Perso je connais des riverains qui vivent juste a coté et qui ne regretteront pas leur départ car malgré tout cela générait des nuisances notamment l’asso bus 31 /32 qui fournissait du matériel stérile à des toxicomanes qui se piquaient à peine plus loin et laissaient leur seringues au sol, ou alors qui arrivaient avec des meutes de chiens qui aboyaient pendant des heures en attendant leur prise en charge. (Cette asso s’était mis en relation avec l’ecole de danse Klap pour trouver des solutions suite a ces jets de seringues intempestifs).
    De plus medecin du monde et bus 31/32 avaient tout deux un camion de fonction et ils klaxonnaient tout les jours intempestivement afin d’accéder au parking de la residence Adoma( ou a l’entrée du portail stationnaient les clients des bars alentours), ils genaient les résidents autour sans s’en soucier.
    Bref bon vent a eux .
    Quand a l’accès aux soins je trouve qu’il y a de nombreux cabinets médicaux , centres dentaires, pharmacies et que le 3eme est bien desservi en la matière.
    Sinon pour ma part je trouve qu’il y a trop d’associations à tout les coins de rues mais ce qui me gene le plus ce sont les bars qui s’accumulent sur le boulevard national et au final crée des portions de trottoirs ou pullulent les hommes .

    Quand au repli dont parle la riveraine cela ne date pas d’hier, mais quelle personne saine d’esprit aurait envie de rester et de vivre dans cet environnement sale, bruyant, anarchique ou l’incivilité regne en maitre. De mon coté je cherche a quitter cet arrondissement ou il faisait bon vivre il y a 18 ans en arrière.

    Signaler

Vous avez un compte ?

Mot de passe oublié ?


Ajouter un compte Facebook ?


Nouveau sur Marsactu ?

S'inscrire