Rythmes scolaires : dix réponses pour tenter d'y voir (un peu) plus clair

À la une
le 6 Juin 2014
23
Rythmes scolaires : dix réponses pour tenter d'y voir (un peu) plus clair
Rythmes scolaires : dix réponses pour tenter d'y voir (un peu) plus clair

Rythmes scolaires : dix réponses pour tenter d'y voir (un peu) plus clair

Jeudi matin, sur les grilles de l'école Chave (5e), une banderole supplie : "nous voulons une rentrée sereine". Deux délégués de parents d'élèves font signer une pétition qui demande "l'abrogation du décret sur les rythmes scolaires". Déjà une longue liste de signatures témoigne de l'aventure des parents. Le bras-de-fer engagé entre l'Etat et la Ville provoque un début de panique devant les établissements. A quelques jours de la fin des cours, les parents et les enseignants ne savent toujours pas de quoi la rentrée sera faite.

La veille de la date butoir du 6 juin, la Ville a déposé un "projet expérimental" fidèle à sa volonté de désobéissance. Or, parmi les parents, les principes défendus par l'adjointe à l'éducation commencent à infuser : "Il n'est pas question que l'école se transforme en garderie et que l'on confie nos enfants à n'importe qui. Il vaut mieux donner plus de moyens aux enseignants qui savent ce qu'ils font", s'insurge Muriel Gerbert, élue au conseil d'école de la maternelle Chave. Et si les activités ont lieu en dehors de l'école, ça sera pire. On sait que la Ville est pauvre et finance déjà très mal les structures d'animation. On se lève à 5 heures pour l'inscription à un cours de danse et on finit en anglais". Avec raison ou sans, les points de vue s'entrechoquent et la confusion règne. Marsactu propose de répondre à dix questions pour tenter d'y voir plus clair.

1 La Ville a-t-elle vraiment demandé un moratoire ?

"Non", répond le ministère de l'éducation qui n'a reçu aucune demande officielle. "Effectivement, nous n'avons pas demandé formellement de moratoire auprès du ministère. En maintenant la semaine de quatre jours, notre projet expérimental tient lieu de demande", indique l'adjointe à l'éducation Danièle Casanova.

2 Quel est le projet déposé par la Ville ?

Jeudi, à quelques heures du couperet du 6 juin à minuit, Danièle Casanova a déposé "un projet éducatif expérimental" auprès du rectorat. Sans surprise, il reprend les principes édictés dans la délibération votée par la majorité municipale et le groupe FN, lors du conseil municipal du 28 avril dernier. En lieu et place de la semaine bâtie autour de cinq demi-journées d'école par semaine, le projet maintient la semaine actuelle de quatre jours. En sus, elle réaffirme "son engagement en faveur du soutien scolaire" avec un "doublement progressif" des crédits. Ces séances de soutien scolaire auront lieu après les cours à partir de 16h30 durant 45 minutes. Elles devraient être assurées par des enseignants volontaires, des étudiants ou des retraités. Pour les enfants qui n'en ont pas besoin, des activités périscolaires pourraient être proposées sans plus de précision.

3 Le projet de la Ville peut-il aboutir ?

Non et pour une raison simple : d'après le ministère, le maire n'a pas les compétences pour fixer lui-même les horaires d'enseignement de sa commune. Il est obligé d'appliquer le principe de la semaine des quatre jours et demi et des journées allégées (à raison de 6 heures de cours par jour maximum et de 3 h 30 par matinée). Les enfants devront impérativement travailler le mercredi ou le samedi matin.

4 Que se passera-t-il si la Ville persiste ?

Le dépôt du projet de la Ville sera suivi d'une période de négociation entre l'Etat et la municipalité. Même après cette période de discussion, il y a peu de risques que l'agenda gouvernemental ne soit pas respecté affirme-t-on au ministère : "Nous avons assez martelé que la réforme serait mise en place dès la rentrée 2014, cela sera le cas. Il faudra juste un peu plus de temps s'il faut équilibrer le temps scolaire mais nous avons encore le temps".

Si la mairie refuse ce nouveau temps scolaire et persiste dans son "expérimentation", elle entre dans l'illégalité. Le préfet peut alors saisir le tribunal administratif qui peut obliger la ville appliquer le texte.

5 Y aura-t-il école le mercredi ou samedi ?

Difficile de répondre à cette question simplement. Si la municipalité finit par plier, il faudra qu'elle fasse un choix en accord avec la communauté éducative, les parents d'élèves et le rectorat. Régulièrement, Danièle Casanova a laissé entendre que le mercredi aurait plus ses faveurs que le samedi en raison notamment des habitudes de départ en week-end prises par les parents. Mais, dans la période actuelle, elle n'a plus référence : "En faisant cours le mercredi matin, on risque de rendre plus difficile la vie des associations sportives et culturelles qui n'ont souvent que ce jour pour proposer des activités, explique Danièle Casanova. Il faudra alors tout concentrer sur le mercredi après-midi, ce qui posera des problèmes dans la gestion des équipements sportifs et culturels".

6 C'est quel jour le scoubidou ?

C'est un gimmick cher à Daniel Casanova : la réforme du gouvernement n'aurait pour but unique que d'initier les élèves à la pratique du roller et du scoubidou en lieu et place des enseignements fondamentaux : lire, écrire et compter. C'est aussi le point d'achoppement principal entre la Ville et l'Etat du fait des difficultés de coûts, d'organisation et de recrutement que la mise en place de ces activités vont entraîner. Lors de son intervention en conseil municipal, la socialiste Annie Levy-Mozziconacci martelait : "La mise en place des activités péri-scolaires est fa-cul-ta-tive". La Ville n'est donc pas obligée de les mettre en place même si, pour le coup, cela relève bien de ses compétences. D'après une source du ministère de l'éducation nationale, "si l'élu refuse de mettre en place le périscolaire, il devra en répondre devant les parents d'élèves et les administrés".

Si la Ville n'est pas prête en septembre, le directeur académique et le rectorat en tiendront compte en rééquilibrant la semaine d'enseignement. Mais, encore une fois, sans remettre en cause le principe de la semaine des quatre jours et demi et des journées allégées.

7 Chaque école pourra-t-elle choisir son rythme ?

Concernant les heures d'enseignement, il n'en est pas question. En revanche, jeudi soir, Danièle Casanova laissait entendre que l'inspection académique aurait demandé aux directeurs d'école d'organiser des conseils d'école extraordinaires pour décider comment et quel jour les activités périscolaires seront organisées. "Vous imaginez la panique si chaque école a son propre emploi du temps", s'inquiète l'élue UMP. Cette dernière affirmation n'a pas pu être vérifiée ni auprès de l'inspection académique, ni auprès des syndicats.

Le dernier décret de Benoît Hamon permet quelques assouplissement en permettant, par exemple, le regroupement de ces activités sur une seule demi-journée, celle du mercredi ou celle du vendredi. Cette dernière option a été choisie par la ville de Lyon.

8 Combien va coûter la réforme ?

"Evidemment, si Marseille s'entête et ne respecte pas la réforme, il n'y aura pas d'argent", déplore Séverine Gil, porte-parole de la coordination des parents du 13. Une information confirmée par Danièle Casanova. Cette question du coût est au coeur de la discorde entre l'Etat et la Ville. En effet, le gouvernement a mis à la disposition des villes un "fonds d'amorçage" pour la première année de mise en place de la réforme. Cette mise de départ pourrait être prolongée à la rentrée 2015 à Marseille a récemment indiqué Benoît Hamon au micro de France Inter. Mais c'est sur le montant alloué que la dispute est la plus franche. Marseille est éligible à la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale (DSU).

Elle bénéficie donc d'un bonus de l'Etat de 90 euros par élève contre 50 euros en moyenne nationale. A cette somme s'ajoute une aide de la Caisse d'allocations familiales qui permet de grimper jusqu'à 140 euros. Mais, pour la Ville, cette aide ne couvre pas la totalité des dépenses. "Pire, si le mercredi devient un groupe travaillé, il faudra que la Ville embauche 400 assistants de vie scolaire supplémentaires rien que pour cette demi-journée. C'est un coup énorme non couvert par l'Etat", insiste Danièle Casanova. 

9 Pourquoi la Ville s'entête ?

Si la Ville persiste dans son opposition, c'est que le vent national lui est plutôt favorable. Les maires principalement UMP multiplient les demandes de moratoire et même le maire PS de Lyon renâcle à respecter les prescriptions ministérielles dans sa ville. Marseille n'est donc pas seule à peser dans le bras-de-fer. Très clairement, en avril dernier, le maire laissait entendre qu'il avait là un moyen de pression pour tenter d'obtenir le maximum d'aide du gouvernement.

Enfin, cette stratégie tient également à l'impréparation de la Ville. Déjà, à l'automne dernier, les élues avouaient à mots à peine couverts qu'ils avaient pris du retard dans la préparation. Depuis, les longs mois de campagne sont passés par là et ont ajouté du temps au retard. Enfin, en poussant au maximum les délais, le maire va pouvoir agir en deux temps : la mise en place contrainte et forcée des temps d'enseignements en septembre et, ensuite, la mise en place progressive des activités péri-scolaires, le temps de s'organiser.

10 La Ville a-t-elle un plan B, C ou D ?

"Non", affirme Danièle Casanova dans un premier temps. Mais elle modère aussitôt : "J'espère que le ministre ne mettra pas trop de temps à nous répondre car la fin des cours approche et il faudra informer les parents". Si un plan B existe, il consiste à remonter d'une heure le projet actuel : au lieu de 16 h 30, les périodes de soutien scolaire démarreraient à 15 h 30. La mise en place du périscolaire serait remise à plus tard.

A l'automne dernier, la Ville a mandaté le cabinet KPMG pour une étude sur la mise en place de la réforme. Attendu en avril, la remise du rapport a été repoussée à juin. Danièle Casanova ne communique pas sur son contenu mais elle indique qu'il contient une partie inventaire de ce que chaque école possède en termes de locaux "même si 60% des directeurs seulement ont répondu à leur questionnaire". Le second inventaire répertorie l'ensemble des associations et structures d'animation actives autour des écoles "ce qui nous sera très utile si on doit mettre en place des activités périscolaires en dehors des écoles"

Enfin, le rapport KPMG comprend une partie conseils qui établit plusieurs scénarios pour la mise en place de la réforme. C'est dans cette partie que devraient se trouver les fameux plan B, C ou D existant. Mais, pour l'heure, la Ville a choisi de ne pas communiquer à ce sujet.

Cet article vous est offert par Marsactu

À vous de nous aider !

Vous seul garantissez notre indépendance

JE FAIS UN DON

Si vous avez déjà un compte, identifiez-vous.

Commentaires

L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.

  1. Fatal bazooka Fatal bazooka

    Au delà des rythmes et donc de la question de savoir comment l’emploi du temps va être aménagé, je crois qu’il y a la question qu’est ce qui va être fait et avec quels intervenants ? Si c’est pour mettre 2 gamins titulaires du bafa, il vaut mieux ne rien changer … Encore une fois la concertation fait défaut sur un projet aussi important que ça

    Signaler
  2. une maman en colère une maman en colère

    scandaleux … de l’argent est injecté dans le vélodrome pendant que nos enfants sont laissés pour compte ….

    Signaler
  3. AMER AMER

    En gros, la mairie organise la désorganisation, n’a rien préparé depuis 2 ans et refuse d’avancer sur ce dossier afin de pouvoir gueuler que c’est la faute du gouvernement…
    Le club du quatrième âge qui gouverne Marseille prend les enfants marseillais en otage pour de basses manoeuvres politiciennes!
    Il faut mettre cette ville et ses élus sous tutelle, sous curatelle, et vite!

    Signaler
  4. AMER AMER

    Dans plein d’autres villes, cette réforme a été mise en place, fonctionne, et les enfants peuvent bénéficier des associations locales pour être éveillés à des activités extra-scolaires (arts, théâtre, musique, sports, découverte du patrimoine, etc, etc) auxquelles ils n’auraient pas accès autrement… Il ne s’agit pas de scoubidou! et on sait combien les minots marseillais ont besoin d’être sortis de leur quotidien peu reluisant!
    Mais à Marseille on est fier de jouer au rebelle de pacotille (parce qu’il faudra bien au final rentrer dans le rang quand le Préfet signifiera la fin de la récré). Le problème c’est qu’il ne restera alors que le mois d’août pour préparer une réforme qui aurait dû l’être depuis DEUX ANS!
    Quant à la question de l’argent, on en trouve bien pour des aménagements urbains fastueux, pour agrandir un stade de foot d’une équipe minable, pour une patinoire inutilisée, pour faire venir des “artistes” au cachet à 700.000 euros, etc, etc…

    Signaler
  5. jdeharme jdeharme

    Un bon geste Mr gaudin ne respecter pas la loi arrêtez de vous verser des indemnités de maire pour une fonction que vous ne remplissez pas puisque vous désobéissez aux lois soyez courageux une fois dans votre vie démissionnez si les lois sont faites uniquement quand ça vous arrange

    Signaler
  6. Delair Delair

    Incurie à tous les étages. Effectivement cette ville devrait être placée sous tutelle pour incompétence de ses élus.

    Signaler
  7. Mistral Boy Mistral Boy

    Gaudin n’a plus qu’à appeler Poutine pour l’aider à déclarer l’indépendance de Marseille vis à vis de l’Etat français, puisqu’il ne veut plus respecter les lois de la République.
    Vive Marseille République autonome et Vive Gaudin 1er

    Signaler
  8. Anonyme Anonyme

    honte pour nos enfants, plus tard ils seront juges de cette oligarchie rétrograde

    Signaler
  9. carole59 carole59

    De l’argent pour les écoles privées il en trouve,de l’argent pour subventionner le cercle des nageurs de Marseille ‘pourtant privé) il en trouve, de l’argent pour le vélodrome il en trouve, de l’argent pour les concerts des enfants d’élus (250 000€ pour le fils de Samia Ghali devant le Mucem en juillet il en trouve, de l’argent pour les cocktails dinatoires de la Mairie et autres (la truffe noire) là il en trouve, mais pour l’avenir de nos enfants ???? Honte à vous Mr le maire et à vos subordonnés!!!! Le scandale de la Sodexo ne vous suffisait donc pas!!!!

    Signaler
  10. Electeur du 8e Electeur du 8e

    A l’attention de ceux qui s’offusquent du fait que la réforme des rythmes scolaires est décidée par décret : la suppression des cours du samedi matin par le gouvernement Fillon résulte aussi d’un décret – précédé d’une concertation bien moindre (www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=10ECD014C71853D35C8A51ADB0D78D2B.tpdjo05v_3?cidTexte=JORFTEXT000018802347&categorieLien=id). Mais curieusement, on n’a pas entendu M. Gaudin s’élever contre cette mauvaise idée à l’époque…

    Signaler
  11. ALAIN PERSIA ALAIN PERSIA

    Cette réforme je l’ai déjà écrit est nulle et ne présente que des inconvénients et pour les enfants et pour les parents.
    Sur ce sujet je soutiens pleinement la ferme volonté de JC.GAUDIN de tout faire pour ne pas l’appliquer.
    Jusqu’à présent les élèves des écoles communales avaient la possibilité d’occuper leurs journées du mercredi dans les centres aérés avec la pratique de nombreuses activités et sous la houlette d’un encadrement qualifié.
    D’autres plus aisés pouvaient pratiquer leurs sports favoris dans des clubs associatifs ou privés .
    Cette situation a toujours été apprécié par les familles , que les parents travaillent ou non.
    V.PEILLON voulant , comme d’autres ministres avant lui, marquer son passage ministériel en faisant SA réforme à la va vite , espérant conserver son fauteuil le plus longtemps possible.
    Or , la majorité des parents ( la plupart non adhérents au fédérations ) et des enseignants ne veulent pas du décret PEILLON .
    F.HOLLANDE l’a compris et l’a exfiltré du gouvernement .
    Il faut entendre les circonvolutions de son successeur , B.HAMON; pour comprendre l’embarras gouvernemental.
    DE FAIT , le projet PEILLON obligerait les parents qui travaillent à récupérer leurs enfants le mercredi à 11h 30 . Comment feront celles et ceux qui travaillent à plein temps.?
    Payer une tata ou nounou pour les garder?
    Et quand les enfants vont-ils pouvoir pratiquer les activités ludiques telles qu’ils les ont actuellement dans les centres aérés et autres structures?

    Signaler
  12. Marius Marius

    Les adversaires et saboteurs de la réforme Peillon oublient de nous expliquer pourquoi ce type d’organisation qui fonctionne très bien dans d’autres pays (dont les résultats scolaires sont supérieurs aux nôtres !), serait nocif chez nous.

    Signaler
  13. Anonyme Anonyme

    comment voulez vous qu’une famille de cadres avec enfants ait envie de s’installer à Marseille dans cette situation où la Ville ne respecte pas les lois de la République ?

    Signaler
  14. Parents déçus par Marseille Parents déçus par Marseille

    De toute manière, les inégalités sont reines à Marseille : par exemple, pas d’accueil le matin et le soir à la Cabucelle. Parents, débrouillez-vous! Les écoles publiques des quartiers sud continuerons à avoir plus et les écoles privées de grasses subventions.

    Signaler
  15. Marssien Marssien

    Je voudrais corriger la réponse à la question numéro 2. La bonne réponse est “Il n’y en a pas.”

    Signaler
  16. Dazibaos Dazibaos

    Le maire de Marseille dit qu’il na pas d’argent pour soutenir le projet des Rythmes scolaires !!! Chaque élèves des écoles privées de Marseille touchent de la mairie 850 € alors que la moyenne national tourne autours de 450 à 500 € Chercher l’erreur !!!

    bon on comprend l’attitude de notre vieux maire ( par ailleurs ancien prof du PRIVÉE ) à favoriser le privée au public …

    Signaler
  17. Anonyme Anonyme

    En résumé l’ Algérie a sa momie Bouteflika, et Marseille a la sienne, Jean-Claude Gaudin, qui s’ accroche aux branches du pouvoir …

    Signaler
  18. jdeharme jdeharme

    Monsieur Gaudin maire de Marseille s’en fout de payer puisque c’est avec notre argent que les amendes seront payées et que les aides ne seront pas données aux villes qui ne respectent pas la loi
    Citoyens il est temps d’ouvrir les yeux il s’en fout mais avant vous ne saviez pas maintenant au moins c’est clair pour tous

    Le ministre de l’Education, Benoît Hamon, a mis en garde jeudi les maires qui n’appliqueraient pas la réforme des rythmes scolaires contre un choix “parfaitement illégal” qui leur vaudrait d’être “condamnés”.

    “Un maire qui n’ouvrirait pas le mercredi alors qùil doit y avoir classe, c’est aussi absurde qùun maire qui n’ouvrirait pas une école le dimanche alors que c’est un jour de vote”, a-t-il dit sur France Info, peu de temps avant une conférence de presse au cours de laquelle il devait présenter un bilan d’étape des organisations prévues par les communes.

    Signaler
  19. piqueboufigue piqueboufigue

    monsieur le maire a raison,cette loi socialiste est pour plaire aux syndicats gaucho,voila,bravo monsieur le maire le peuple de Marseille vous soutiens icii c est toujours les memes qui ralent..

    Signaler
  20. jdeharme jdeharme

    Le maire de Marseille ne respecte pas les décrets et lois qui ne lui conviennent pas.
    Que dirait il si les contribuables marseillais ne réglaient plus leurs impôts locaux parce qu’ils ne sont pas d’accord avec son programme

    Signaler
  21. solutionplease solutionplease

    à la rentrée les centres aérés devraient fermer le mercredi matin: comment vont faire les parents qui ont leurs gamins dans le privé et les inscrive au center aéré le mercredi matin ?.
    personnellement c une catastrophe et je n’ai pas les moyens de payer un club toute la journée ni de rétribuer des heures de garde.
    en ce moment situation ubuesque: les centres aérés prennent les isncriptions pour la rentrée et annoncent qu’ils ne savent pas s’ils seront ouverts le mercredi matin…

    Signaler
  22. Martin Martin

    Selon moi, la réforme des rythmes scolaires est une nécessité, quoi qu’en disent certains ! La France est l’un des pays ou le rythme scolaire est le plus soutenu, et ne laisse selon moi pas assez de place aux activités extérieures pourtant très importantes pour l’enfant mais aussi pour l’adolescent !
    Selon moi, il faut s’arranger pour que les journées soient plus courtes, et en compensation des vacances plus courtes également (mais voilà qui ne va pas plaire aux messieurs du tourisme !).
    En tout cas, en tant que jeune étudiant, je donne parfois des cours via le site d’annonce Omnicours http://www.omnicours.com/donner-des-cours et je peux vous dire que les demandes affluent… c’est une preuve de plus selon moi que le système scolaire n’est plus à la hauteur actuellement.

    Signaler

Vous avez un compte ?

Mot de passe oublié ?


Ajouter un compte Facebook ?


Nouveau sur Marsactu ?

S'inscrire