Les taudis de famille du patron du Medef local

Enquête
le 2 Fév 2021
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Président de l’UPE 13, Philippe Korcia a géré pendant 17 ans un immeuble du quartier de Belsunce appartenant à sa famille. Après l'effondrement d'un plancher, l'expert envoyé sur place a constaté que d'autres logements étaient concernés et ajouté un risque d'électrocution à la liste des périls. Une enquête commune de Marsactu, Le Ravi et La Marseillaise.

Photo David Coquille.
Photo David Coquille.

Photo David Coquille.

Son nom apparaît encore sur l’arrêté de péril placardé sur la porte d’entrée de l’immeuble. Président du syndicat patronal UPE 13 et jusqu’à il y a peu de l’URSSAF Paca, Philippe Korcia a géré pendant 17 ans l’immeuble du 46-48 rue Tapis Vert, dans le quartier de Belsunce à Marseille (1er arrondissement). Le 2 septembre 2020, il en a restitué conjointement avec son cousin et co-gérant les manettes à leurs mères, les vraies propriétaires de cette société civile immobilière familiale. Cinq jours plus tard, Amira Oualid et ses trois enfants de 5, 6 et 7 ans étaient évacués de cet immeuble par les services municipaux et les pompiers. Sa fille a manqué de se retrouver dans l’appartement du dessous, à la suite de l’effondrement du plancher de la salle de bain. La famille s’était installée il y a à peine un mois.

Fin octobre, une inspection plus approfondie mène à l’évacuation de trois autres des 28 logements qui composent ce dédale de couloirs et d’étages. Là encore, les planchers sont jugés dangereux par les fonctionnaires. Assez pour que l’expert désigné par le tribunal administratif confirme quelques jours plus tard un péril grave et imminent. Une autre crainte vient d’un local situé au 2e étage, qui centralise une demi-douzaine de compteurs électriques, régulièrement douchés par une salle de bain située au-dessus. “Ces inondations constituent un danger imminent pour les habitants. Il y a par ailleurs un risque d’incendie avéré”, alerte le rapport.

Le plafond écroulé du local électrique. Photo JV.

Rebelote en janvier : un nouvel arrêté de péril simple impose l’évacuation d’une cinquième famille. “Il n’y a pas d’urgence, mais il faut agir. Sur la trentaine de logements de l’immeuble, il n’y en a que trois qui ne sont pas touchés par des désordres de planchers”, indique Patrick Amico, adjoint au logement, qui a signé le dernier arrêté d’interdiction d’occupation le 28 janvier. Finalement, tous les appartements devaient être évacués début février pour un chantier de confortement des structures devant durer plusieurs mois. Les charpentes seraient vermoulues.

“40 à 50 000 euros de travaux tous les ans”

Directeur général de Voyages Eurafrique, un réseau d’agence de voyage, Philippe Korcia défend la gestion de cet immeuble de 900 m2 acheté par son grand-père en 1993 au centre communal d’action sociale de la Ville de Marseille. “Après son décès, en 2003, je prends la gérance avec mon cousin. On veut faire quelque chose de bien. On s’engage à faire des travaux, enfin ma mère et ma tante, qui prennent un crédit de 500 000 euros. Il fallait refaire les salles de bains, la lumière, etc.”, raconte le patron des patrons des Bouches-du-Rhône aux affaires plutôt prospères, jusqu’à cette année. Et d’insister : “Cet immeuble est entretenu, on a géré en bon père de famille. On réalise 40 000 à 50 000 euros de travaux tous les ans, on est proactifs.” Dernière preuve, selon lui : leur décision de reloger, à leurs frais, leurs locataires en résidence hôtelière pendant toute la durée des travaux. Comme l’impose la loi…

Certains logements ont été entièrement rénovés et sont en parfait état. D’autres souffrent de graves problèmes d’humidité liés à une absence de ventilation.

L’expert chargé d’évaluer le péril.

La réalité est moins rose. Des problèmes sur l’immeuble sont signalés à la mairie depuis les années 2000, des avis d’expulsion fleurissent dans l’entrée de l’immeuble, certains logements sont sur-occupés, de l’herbe et des plantes poussent sur certaines toitures et gouttières, des murs extérieurs semblent imbibés d’eau. Plutôt en bon état général, les parties communes laissent à désirer sur plusieurs points : garde-corps mal scellé, fenêtres laissant passer l’air ou même cassées… L’expert désigné par le tribunal administratif début novembre note aussi dans son rapport les états “très variables” des lieux : “Certains logements ont été entièrement rénovés et sont en parfait état. D’autres souffrent de graves problèmes d’humidité liés à une absence de ventilation.” Ce qui pourrait donner lieu à d’autres procédures que le péril de la part de la Ville.

28 allocations CAF en direct sur le compte de la SCI

On peut estimer que l’immeuble générait au moins 150 000 euros par an de loyers.

Les témoignages recueillis racontent la même histoire. Un vieil homme nous a ouvert son appartement où un dégât des eaux s’étale sur une partie de son salon. Un problème signalé selon lui en vain depuis deux mois. Ses voisins ont vécu une situation similaire fin 2019. Il a dû alerter la mairie pour que le gestionnaire s’occupe enfin des infiltrations qu’il indiquait, lui aussi, depuis plusieurs semaines. Désormais, c’est sa salle de bain qui est mangée par l’humidité et les champignons.

L’encadrement sommaire des fenêtres d’un des logements évacués.

Amira Oualid avait, elle, signalé le problème de plancher à Active Immo, l’administrateur de biens de l’immeuble, peu après son arrivée. Selon elle, un maçon était venu poser une planche, promettant de revenir réaliser des travaux. Elle et ses enfants ont été évacués avant qu’ils ne le soient. C’est aussi la Ville qui a pris en charge leur relogement, les propriétaires s’avérant incapable de l’assumer. Elle prévient : “Il faut que la Ville vérifie les travaux qu’ils sont en train de réaliser, pour s’assurer que ça n’est pas un cache-misère. On m’a dit que les maçons revenaient régulièrement pour les mêmes réparations.”

Autant de situations pour lesquelles Philippe Korcia renvoie vers Active Immo ainsi que sa mère et sa tante, seules signataires des devis selon lui. Et de s’agacer : “Vous pensez qu’on profite de la vulnérabilité des gens ?” L’investissement est en tout cas rentable : selon une estimation grossière, les propriétaires empochent chaque année plus de 150 000 euros de loyers en se basant sur des baux moyens de 450 euros mensuels. “En partie payée par la CAF”, reconnaît Philippe Korcia. Selon nos informations, à la suite du péril, la CAF a arrêté le 5 décembre ses versements directs à la SCI pour les 28 allocataires recensés dans cet immeuble, soit l’ensemble des logements.

Précision apportée le 3 février à 11 h 30 : Active immo est en l’espèce administrateur de biens et non syndic professionnel, puisque l’immeuble est en toute propriété et non en copropriété.

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Les coulisses de Marsactu
Cette enquête est un nouvel épisode de #LaGrandeVacance, un projet de coopération inédite lancé fin 2018 avec plusieurs médias autour de données concernant le patrimoine immobilier de la Ville de Marseille, fournies aux journalistes par le militant associatif Noureddine Abouakil. Pour ce volet concernant l'îlot Jouven, Marsactu a travaillé avec La Marseillaise et Le Ravi, qui publient simultanément leurs articles ce mardi. Retrouvez tous les articles publiés ici.
Julien Vinzent
Journaliste.

Commentaires

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  1. JoB JoB

    Voila encore un bien bel immeuble de notre centre historique mal mené.

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  2. Vincent Squale Vert Vincent Squale Vert

    La Caf à pour mission de solvabiliser les allocataires. Elle intervient sur les signalement de non décence des logements dans le cadre du Pdlhi. Après, les articulations partenariales en amont d’arrêté de péril /mise en sécurité, voire insalubrité sont à rechercher et parfaire, sans aucun doute.

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  3. Alceste. Alceste.

    “L’argent agit comme n’importe quel virus: après avoir pourri l’âme de celui qui l’héberge, il part à la recherche de sang frais.” Zafon

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  4. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Si j’avais à donner à bail un appartement, la première question que je me poserais serait la suivante : “y logerais-je un de mes enfants ?” Quand la réponse à cette question est négative, c’est qu’il y a un problème.

    Je note tout de même que dans cet immeuble en péril, les compteurs électriques sont neufs. Mais le propriétaire n’y est pour rien, ceci explique peut-être cela.

    La morale de cette histoire, c’est qu’il n’y en a aucune du côté des profiteurs qui ne regardent que le taux de rentabilité de l’investissement, et jamais la dignité humaine.

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  5. barbapapa barbapapa

    Un bien immobilier normal rapporte environ 5% par an. Ces gens là veulent des rapports décuplés, pendant des décennies et mettent la bouche en cul de poule et sortent des arguments de bons pères de familles lorsqu’ils sont pris la main dans le cloaque

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  6. Lecteur Electeur Lecteur Electeur

    Cette gestion indigne donne une idée du niveau du patronat local. Avant de faire semblant de rénover il aurait d’abord fallu renforcer la structure générale de l’immeuble et assurer réellement le clos et le couvert mais ils voulaient sans doute que cela rapporte tout de suite.

    Par ailleurs quand finira ce scandale de la prise en charge directe d’une partie des loyers par la CAF. Cette prise en charge devrait être versée aux locataire qui sont majeurs. Qu’elle le veuille où non la CAF et les gouvernement qui ont institué cette procédure sont complices de ces propriétaires, même sa la CAF suspend ses versements lorsque le scandale devient trop visible..

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    • Jacques89 Jacques89

      Des règles mises en place pour garantir le paiement des loyers, certes, mais quand il y a arrêté de péril le moins que la CAF puisse faire est de verser le loyer sur un compte bloqué jusqu’au retrait de l’arrêté! Cela suppose donc une coordination entre les services de l’Etat et ceux des communes. Encore un exemple de compétences exercées chacun de son côté. Une décentralisation qui n’en finit pas de donner des solutions mafieuses à un tas de bandits.

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  7. Tarama Tarama

    Il n’y a pas que les logements qui sont pourris dans ces immeubles, les propriétaires aussi.

    Je parie que monsieur Korcia habite plus un bel endroit du Roucas blanc ou Perrier qu’un de ses immeubles dégradés du centre ville.

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  8. Dark Vador Dark Vador

    “Cet immeuble est entretenu, on a géré en bon père de famille”… Même pas honte devant les preuves accablantes de son incurie. Dans ce dossier des logements insalubres, on aura tout vu, tout entendu. Un maximum de gens, bien placés et très au fait de ce filon juteux en ont profité. On est loin de connaître tous les noms des proprios délinquants. Quand le grand ménage sera-t-il effectué…

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  9. Sentenzza Sentenzza

    C est pas moi c est maman qui signe les devis!😂😂😂et avec tata!à l epad??pourquoi pas à l Insu de mon plein gré aussi ??

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  10. Wahibi HABITA-MESSAD Wahibi HABITA-MESSAD

    Encore une fois, cela démontre l’impunité du pouvoir et de la connivence entre certains hommes politiques, certains responsable des grandes entreprises ayant opinion sur rue. Soit la ville brade les bijoux marseillais à la bourgeoisie Marseillaise, soit elle rachète à prix d’or des locaux ou immeubles délabré en faveur des amis des uns et des autres.
    Que dire lorsqu’un proche de GAUDIN est rattrapé par la police du fisc pour avoir oublié de déclarer une demeure pour 1 million d’Euros? Alors ce dernier avait commandé une étude sur la fraude au prestations sociales . Lorsque nous avons ce type de mentalité et de personnage, de faire passer ses ambitions personnelles avant l’intérêt public, nous arrivons a ce type de situation ou l’humain n’existe plus.

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    • 236 236

      Oui. Il y aussi les demandes au Préfet de DUP, à géométrie variable, pour motif de création de logements sociaux.
      DPU pour les propriétaires modeste mais pas pour le site de la Provence ou les taudis de familles des potes. Si au moins la Préfecture avait les moyens d’examiner ces demandes.
      Les DUPrivées, ça doit cesser, c’est de la spoliation pure et simple, c’est pas bien.

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  11. vékiya vékiya

    Est-ce que EDF ou son sous traitant a signalé à la préfecture ou à la mairie ce logement bien pourri quand ils sont passés poser ce beau compteur linky ?

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  12. Pierre12 Pierre12

    « L’investissement est en tout cas rentable », 150 k€ de loyer par an, rentable en quoi si l’immeuble a couté 3 millions ou 5 millions ?
    Il faut déduire aussi 20/30 k€ de taxe foncière, de frais de gestion… c’est très subjectif votre approche.

    Vous nous parlez d’un syndic, s’il y a syndic c’est qu’il y a plusieurs propriétaires…s’il y en a un seul, c’est un gestionnaire.

    Pas très claire l’histoire…dégât intervenu il y a deux mois, il n’y a rien de dramatique, j’ai connu des dégâts des eaux qui ont mis des mois à se régler.

    Après si votre objectif est de faire seulement un article à charge, c’est bien réussi !

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    • MarsKaa MarsKaa

      Je vois propose Pierre d’habiter cet immeuble.
      Ce qui est “à charge” ici, ce sont les faits. Pas l’article qui les relate.

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    • Pierre12 Pierre12

      J’y travaille déjà (dans le quartier)…
      «mais non merci, je ne supporterais pas de voir les gens tout dégrader…y compris certains locataires 😉

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    • 236 236

      L’immeuble a été acquis en 1993, 3 ou 5 millions, de francs donc, pour reprendre votre exemple pour 150000 euros/an c’est rentable, il y a de quoi faire des travaux non?
      Un syndic professionnel peut aussi gérer un immeuble appartenant à un seul propriétaire en qualité de gestionnaire non?
      L’article n’est pas à charge, il constate et pose la question de la responsabilité des bailleurs envers leur locataire et le pouvoir coercitif que la CAF devrait exercer plus largement.

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    • Pierre12 Pierre12

      Millions d’euros dans mon exemple…
      Il peut mais il ne faut pas l’appeler syndic, le journalisme implique d’être précis…au plaisir !

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    • Julien Vinzent Julien Vinzent

      Bonjour, comme indiqué en réponse à un autre commentaire, le terme syndic est donc en effet mal adapté, il vaudrait mieux parler d’administrateur de biens, puisqu’il s’agit d’un immeuble possédé en toute propriété et non d’une copropriété.
      L’article a été modifié en conséquence avec une mention de cette rectification.

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    • Pierre12 Pierre12

      Merci Julien. 😉

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    • ALAIN B ALAIN B

      En 1993 l’immobilier était bon marché, la bourse était à plus de 6000 euros
      Cet immeuble a dû être acheté 500 000 euros, si l’immeuble appartient à une seule personne la gestion n’est pas très élevé
      Cet immeuble doit rapporter net environ 10 000 euros par mois
      Après qu’il y ait des locataires à problème, c’est possible mais pour les dégâts des eaux la recherche est remboursée par l’assurance de l’immeuble, ensuite il faut faire les travaux mais il faut être présent et surveiller si les travaux sont faits correctement, les frais sont payés par les assurances et les locataires n’ont rien à payer
      Le logement des locataires au frais du propriétaire est une obligation

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    • Pierre12 Pierre12

      La bourse à 6000 euros ? 6000 points plutôt….!?
      500.000 euros…pour 1.000m2, un peu plus possiblement.
      +500 k€ de travaux que je ne suis pas allé vérifier
      Rendement correct.
      Ca n’enlève pas qu’il fait s’en occuper en effet, ou demander au gestionnaire de faire le job

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  13. nathdemars nathdemars

    Oui c’est un peu confus, on parle d’un immeuble de famille puis d’un syndic .
    Vraisemblablement une confusion entre gestionnaire ( qui s’occupe des appartements pour le compte des propriétaires) et syndic qui administre les parties communes lorsqu’il y a une copropriété.La précision n’est pas un détail dans cette affaire, car si c’est une copropriété d’autres personnes sont concernées…Et le syndic exécute des décisions d’ AG et n’est pas décisionnaire mais conseil.
    Sur le fonds bien sûr ,cette situation n’est pas correcte ,surtout quand on sait que des immeubles sont évacués pour des problèmes bien moins dangereux…

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    • Julien Vinzent Julien Vinzent

      Bonjour, il ne s’agit pas d’une copropriété puisque la SCI est propriétaire de l’ensemble. Le terme syndic est donc en effet mal adapté, il vaudrait mieux parler d’administrateur de biens.

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  14. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Heureusement que Pierre est là pour nous ouvrir les yeux sur les mauvaises intentions de Marsactu, avec ses “articles à charge” sur le mal-logement et le logement indécent à Marseille publiés à intervalle régulier. Tous ces notables qui donnent à bail des taudis, tous ces immeubles évacués après le drame de la rue d’Aubagne, tous ces ménages qui logent dans un “logement social de fait” insalubre : “rien de dramatique”.

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    • ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

      C’est du niveau de “je vis dans un vieil immeuble avec des fissures apparentes”, cette ITW lunaire de Vassal dans Libé 1a après l’effondrement de la rue d’Aubagne

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    • Pierre12 Pierre12

      Je suis très heureux de vous apporter mes lumières 😉

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  15. Alceste. Alceste.

    Oui , heureusement que Pierre est là , “Sa parole est une lampe à nos pieds
    et une lumière sur notre sentier.” Psaume 119:105 revisité), mais contrairement à ce psaume , vôtre lumière est froide. Froide comme ces profiteurs installés et qui tirent sur toutes les ficelles des aides sociales.
    Un révélateur de plus de cette mentalité marseillaise qui a dirigé cette ville depuis trop longtemps où c’était “no limit” dans la combine, et curieusement dont beaucoup sont situés dans le 7eme avec vue sur mer .

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  16. Pierre Pierre

    Bonjour,
    Il semblerait qu’il y ait deux Pierre comme contributeurs.
    Je me serais volontiers desolidarisé des propos tenus par mon homonyme, mais comment faire puisque nous avons le même pseudo ?
    Marsactu pourrait il expliquer cet état de fait et y remédier ?
    Abonné de longue date, je crois avoir une certaine antériorité sur le choix de ce pseudo, mais je peux me tromper. ..

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