Jean-Noël Guérini, la fête est finie ?

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le 20 Fév 2012
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Jean-Noël Guérini, la fête est finie ?
Jean-Noël Guérini, la fête est finie ?

Jean-Noël Guérini, la fête est finie ?

Après les épisodes de la semaine dernière où JNG a joué au plus malin avec le juge Duchaîne, ça devait arriver. Selon le quotidien Libération, une demande de levée d'immunité parlementaire – qui interdit une "arrestation ou tout autre mesure privative ou restrictive de liberté" – concernant Jean-Noël Guérini serait sur le point d'arriver sur le bureau du président du Sénat, Jean-Pierre Bel.

Auditions avortées

Il avait refusé de participer à deux convocations  au prétexte de fuites dans la presse. Alors que s'il l'avait réellement voulu, il aurait pu être entendu très discrètement dans le sous-sol du palais de justice, à l'arrière d'une limousine au vitres fumées – il en a quelques unes à sa disposition au conseil général – comme n'importe quel VIP… Ce qui a dû sérieusement agacer le juge Duchaîne.

Et également Rémy Bargès, le directeur de cabinet de JNG, convoqué lui-aussi avec son patron afin de s'expliquer sur la destruction quelques jours avant une perquisition de quatre ordinateurs, dont deux appartenant aux secrétaires particulières du boss. Pour l'instant Bargès a toujours indiqué qu'il avait pris cette malencontreuse initiative seul. Ce qui fait évidemment lever certains sourcils… On imagine d'ailleurs que si JNG a refusé jusqu'au bout cette confrontation, c'est parce qu'il n'est pas si certain qu'elle se déroule à son avantage.

Éventail du contrôle judiciaire à la détention provisoire

Du coup si cette demande de levée d'immunité parlementaire se confirme c'est une très mauvaise nouvelle pour le sénateur Guérini. Libération ne dit pas ce que le juge demande exactement, car il peut réclamer plusieurs types de choses : la possibilité d'entendre JNG sous le régime de la garde à vue ; lui imposer un contrôle judiciaire, soit sous forme de la version d'une caution, soit de lui interdire de quitter le territoire, ou de lui demander de "pointer" régulièrement au commissariat. Ou pire une demande de détention provisoire.

C'est le bureau du Sénat, composé de 26 sénateurs, qui décidera de lever ou non cette immunité, avec les options choisies. Un bureau que JNG connaît bien car il en fait partie jusqu'à l'an dernier. Et qui est aujourd'hui majoritairement composé de sénateurs de gauche. Mais ce n'est pas forcément une bonne nouvelle non plus pour lui, car compte tenu du contexte électoral on imagine mal ces parlementaires protéger leur camarade du palais du Luxembourg, même si traditionnellement ils hésitent avant de donner leur accord à ce type de demande : un sénateur en garde à vue, voire pire, ce n'est jamais bon pour la photo.

Autre effet kisscool pour JNG : ça devrait peut-être pousser les courageux conseillers généraux socialistes, qui pour l'instant font des coups d'état dans leurs cuisines, à commencer à sortir du bois dans lequel ils sont bien cachés, afin de pousser leur leader maximo, de plus en plus vacillant, vers la sortie du paquebot bleu.

 

Le sujet de France 3 Provence avec le parquet qui confirme l'info de Libé :

 

Actualisation à 13h43 :

Selon un tweet de Jean-François Giorgetti de France 3, "le juge ne veut pas de détention ni de contrôle judiciaire, seulement un mandat d'amener".

 

 

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Commentaires

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  1. liseron duveteux liseron duveteux

    Cet hiver est particulièrement rigoureux!

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  2. Anonyme Anonyme

    On va relancer le bâtiment en construisant des prisons et il va en falloir beaucoup pour le jour où l’on va enfermer tout nos élus corrompus.

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  3. ola ola

    Une grande bataille s’annonce et beaucoup ont les chocottes : JN Guérini se sent fort à cause de beaucoup de choses qu’il sait sur beaucoup de gens de droite et de gauche, des choses qu’il menace de balancer et aussi à cause de ses amitiés extra-politiques pour ne pas dire maçonniques au Sénat – d’un autre côté, la mule est bien chargée et il sera difficile à Bel, Gaudin, Rebsamen i tutti cuanti de lambiner et de protéger un individu on ne peut plus suspect !

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  4. druide67 druide67

    Enfin, c’est pas trop tôt, il va falloir aller faire le ménage aussi dans les administrations satellites du conseil général qui ont participé au systéme sous l’oeil bienveillant de leurs dirigeants.
    Le grand ménage de printemps va faire du bien à tout le monde en espérant que les prochains élus tirent les leçons de tout celà.

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  5. Ricou 24. Ricou 24.

    Opppppopp!

    Calmos.

    Qui sait ce que le juge demande au Sénat?
    Personne.

    Le juge demande que le Président du CG soit dans l’obligation de venir aux auditions et d’écouter les questions.
    Le juge est dans son rôle et son droit.

    Le Sénat est toujours très solidaire avec ses ouilles, surtout sur un dossier aussi politique et vide de fait et de démonstrations.
    L’enquête s’enlise, le temps passe, la mascarade politique est reconnu par de plus en plus de monde, on tourne en rond.
    Ce n’est un entretien avec un général de gendarmerie, à qui le Président du CG ne demande pas des faveurs, un passe droit ou d’étouffer l’enquête qui va donner de l’élan à la chose.

    Gaudin, qui devrait être l’interlocuteur de beaucoup de sénateurs au Palais, ne voudra sûrement pas prendre de risque avec son confrère local et ne pas envenimer les choses, au seul profit de Muselier qui est à terre.

    Ils arrivent tous les deux (Gaudin et Guerini) à des ages où on ne se tue pas.

    Affaire à suivre,

    Ricou 2

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  6. Ricou 24. Ricou 24.

     Article trouvé sur le net:

    Soupçonné par Guérini d’être à l’origine des fuites dans son dossier, le juge Duchaine demande sa levée d’immunité. Décryptage.
     
     
    En charge des dossiers Guernica – du nom de code donné par les gendarmes à leurs enquête sur les marchés publics présumés frauduleux- depuis près de trois ans, le juge Duchaîne continue, patiemment de peindre sa toile. Dernier évènement marquant en date, la journée du 15 février. 
     
    Ciblé dès les débuts de l’affaire, le président du Conseil Général, Jean-Noël Guérini,  mis en examen depuis le 8 septembre, refuse de s’exprimer devant le juge. En raison de trop nombreuses fuites dans le dossier. «Ce jour-là, nous sommes venus sans avoir reçu de convocation, et l’information a fuité, c’en était trop, peste Me Maisonneuve, l’un des avocats de Nono joint au téléphone par Bakchich. Les axes de l’interrogatoire avaient même été divulgués par la presse. Or deux jours avant, nous avions demandé au juge de surseoir à l’interrogatoire pour éviter une trop grande médiatisation». A nouveau, le sénateur socialiste introduit une requête pour que le dossier soit délocalisé loin de l’ambiance marseillaise. «Il ne refuse pas de répondre aux questions d’un juge. C’est son devoir de citoyen mais il a également des droits, qui ne sont actuellement pas respectés». 
     
    Alchimie politique
     
    En réponse à la bouderie, le juge Duchaîne a demandé la levée de l’immunité parlementaire du sénateur, comme l’a révélé Libération. Avec précaution. La requête n’est pas un présage de contrôle judiciaire ou d’une détention, elle ménage la possibilité d’obliger Nono à comparaître,  précise France 3. Un peu à reculons également, tant l’exercice reléve d’une périlleuse alchimie.
     
    La demande de levée d’immunité est soumise au vote du bureau du Sénat, rarement enthousiaste à l’idée de priver l’un des siens de cette protection. D’autant que la gauche ne dispose à la haute assemblée que d’une faible majorité, au sein de laquelle les 4 sénateurs des Bouches-du-Rhônes ont été élus sur les listes de Guérini…. 
     

     
    Au bon souvenir du sénateur Vestri et de la député Andrieux
     
    Quelques précédents rendent bien compéhensibles la prudence du juge. En 2010 sa demande de levée d’immunité du sénateur Vestri s’était limité à un cautionnement et à un contrôle judiciaire.
     
    La même année, le juge Landou s’était vu infligé un petit camouflet par l’Assemblée nationale. Le collègue de Duchaine avait requis la levée d’immunité de la député Sylvie Andrieux, pour son rôle dans le dossier des subventions détournées du Conseils Régional de PACA et du Conseil Général des Bouches-du-Rhône;  et demandé la possibilité de l’interroger sous le régime de la garde-à-vue. Refus, motivé par le fait que Sylvie Andrieux n’avait pas encore été entendue après deux an d’enquêtes.
     
    Cela fait trois ans que le juge Duchaîne peint Guernica.

    Je trouve l article pas al et assez juste.

    Ricou 24.
     
     

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  7. Ricou 24. Ricou 24.

    Monsieur Jean-Noël GUERINI apprend par un article de presse que Monsieur le Juge d’instruction DUCHAINE du Tribunal de Grande Instance de Marseille a demandé la levée de son immunité parlementaire.

    Une fois de plus, Monsieur Jean-Noël GUERINI apprend par voie de presse ce qui relève du secret de l’instruction et ce qui a motivé son refus de répondre aux questions du juge d’instruction le 15 février dernier.

    En effet, ce dossier fait l’objet d’une publicité permanente ce qui a pu être vérifié encore récemment.

    Monsieur Jean-Noël GUERINI était convoqué pour être entendu le 13 février dernier mais cette date d’audition ayant fait l’objet d’une large publicité, il a été convenu entre Monsieur le juge DUCHAINE et les avocats de Monsieur GUERINI d’un report de cette audition au 15 février dernier et ce sans convocation pour garantir une plus grande discrétion.

    Or, non seulement l’audition du 15 février dernier a été annoncée dans la presse mais aussi « l’axe » des questions qui allaient être posées par le juge d’instruction à Monsieur GUERINI.

    Face à une aussi flagrante violation, une fois de plus, du secret de l’instruction, Monsieur Jean-Noël GUERINI s’est présenté devant le juge mais a refusé de répondre aux questions tant que ses droits de mis en examen ne seraient pas respectés.

    Les Conseils de Monsieur Jean-Noël GUERINI, constatant que cette information judiciaire persistait à se dérouler dans des conditions parfaitement anormales, ont présenté une nouvelle requête en dépaysement.

    Monsieur Jean-Noël GUERINI ne souhaite en aucune façon esquiver le débat de fond et il s’était d’ailleurs expliqué très longuement devant le magistrat instructeur lors de sa première comparution le 8 septembre 2011.

    Monsieur Jean-Noël GUERINI, comme tout citoyen, a bien l’intention de répondre à la justice, mais il souhaite que ses droits soient également respectés, ce qui est de la responsabilité du magistrat en charge du dossier.

    Pour info,lu sur le blog de Guerini.
    Communiqué de presse.

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  8. Trésorier Trésorier

    Il reste un guériniste !!! Il est dans Marsactu.

    Faudrait songer à changer notre personnel politique de gauche comme de droite vus les tas d’affaires qui sortent (sans parler de celles qui ne sortent pas) et du résultat lamentable de leur gestion de la république.

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  9. Anonimous 13 Anonimous 13

    la fete ne fait que commencer !

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  10. Ricou 24. Ricou 24.

    Trésorier,

    Si jean Noël Guerini a failli……..qu il paye.Je l ai toujours dit.
    Si Alexandre Guerini doit des sous au fisc ………..qu il les paye,avec interets et pénalités.
    Si les marchés publics sur les déchets sont pipés qu on aille en prison.
    Si les collectivités locales ont été volées qu on rembourse,moi compris.

    Mais de grâce qu on reste dans les commentaires sur du factuel,qu on prenne en compte le fond,que l on n oublie pas la réalité.

    De tous ,je vous le dit,le plus honnête,c est Jean Noël Guerini,le dossier dans on cas n est que politique et rien d autre.

    Ricou 24.

    Ps:j’exprime.Je suis à votre disposition.

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  11. Ricou 24. Ricou 24.

    Jexprime,je suis à votre disposition,………..
    Cordialement,

    Ricou 24.

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  12. tonara tonara

    NORMAL

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  13. Ricou 24. Ricou 24.

    Anonyme,tu vois il y a une chose que tu fais bien…….c’est de le rester.

    Ricou 24.

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  14. Ricou 24. Ricou 24.

    Le juge Duchaine a demandé le 9 février au parquet de Marseille d’étendre sa saisine dans l’affaire des marchés publics présumés truqués, pour enquêter sur des soupçons de trafic d’influence entre le patron des services de renseignements français Bernard Squarcini et Jean-Noël Guérini, apprend-on ce soir de source judiciaire, confirmant une information à paraître demain dans “Le Canard Enchaîné”.

    Jean-Marc Nabitz, le patron de Treize Développement, avait déclaré en procédure que Jean-Noël Guérini lui avait “ordonné” d’augmenter le salaire de Jean-Baptiste Squarcini, le fils de Bernard Squarcini “fin 2007 ou début 2008”, ce qu’il aurait fait. Le parquet devra se prononcer sur cette demande d’extension de l’enquête.

    Lu sur la Provence,

    Et bien là je m incline,le juge d instruction s attaque à lourd et haut.Leurs passés professionnels est un gage d une belle lutte.
    Apres le parquet et le dossier des HLM et Muselier,nous voyons une nouvelle décision courageuse.

    Ricou 24.

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  15. Ricou 24. Ricou 24.

    Le juge Duchaine a demandé le 9 février au parquet de Marseille d’étendre sa saisine dans l’affaire des marchés publics présumés truqués, pour enquêter sur des soupçons de trafic d’influence entre le patron des services de renseignements français Bernard Squarcini et Jean-Noël Guérini, apprend-on ce soir de source judiciaire, confirmant une information à paraître demain dans “Le Canard Enchaîné”.

    Jean-Marc Nabitz, le patron de Treize Développement, avait déclaré en procédure que Jean-Noël Guérini lui avait “ordonné” d’augmenter le salaire de Jean-Baptiste Squarcini, le fils de Bernard Squarcini “fin 2007 ou début 2008”, ce qu’il aurait fait. Le parquet devra se prononcer sur cette demande d’extension de l’enquête.

    Lu sur la Provence,

    Et bien là je m incline,le juge d instruction s attaque à lourd et haut.Leurs passés professionnels est un gage d une belle lutte.
    Apres le parquet et le dossier des HLM et Muselier,nous voyons une nouvelle décision courageuse.

    Ricou 24.

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  16. Ricou 24. Ricou 24.

    Le juge Duchaine a demandé le 9 février au parquet de Marseille d’étendre sa saisine dans l’affaire des marchés publics présumés truqués, pour enquêter sur des soupçons de trafic d’influence entre le patron des services de renseignements français Bernard Squarcini et Jean-Noël Guérini, apprend-on ce soir de source judiciaire, confirmant une information à paraître demain dans “Le Canard Enchaîné”.

    Jean-Marc Nabitz, le patron de Treize Développement, avait déclaré en procédure que Jean-Noël Guérini lui avait “ordonné” d’augmenter le salaire de Jean-Baptiste Squarcini, le fils de Bernard Squarcini “fin 2007 ou début 2008”, ce qu’il aurait fait. Le parquet devra se prononcer sur cette demande d’extension de l’enquête.

    Lu sur la Provence,

    Et bien là je m incline,le juge d instruction s attaque à lourd et haut.Leurs passés professionnels est un gage d une belle lutte.
    Apres le parquet et le dossier des HLM et Muselier,nous voyons une nouvelle décision courageuse.

    Ricou 24.

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  17. Ricou 24. Ricou 24.

    Le juge Duchaine a demandé le 9 février au parquet de Marseille d’étendre sa saisine dans l’affaire des marchés publics présumés truqués, pour enquêter sur des soupçons de trafic d’influence entre le patron des services de renseignements français Bernard Squarcini et Jean-Noël Guérini, apprend-on ce soir de source judiciaire, confirmant une information à paraître demain dans “Le Canard Enchaîné”.

    Jean-Marc Nabitz, le patron de Treize Développement, avait déclaré en procédure que Jean-Noël Guérini lui avait “ordonné” d’augmenter le salaire de Jean-Baptiste Squarcini, le fils de Bernard Squarcini “fin 2007 ou début 2008”, ce qu’il aurait fait. Le parquet devra se prononcer sur cette demande d’extension de l’enquête.

    D.T. et F.G.
    Lu sur la Provence.

    Je trouve qu après les HLM et les avocats supposés malveillants,le parquet et le juge d instruction osent aller vers du lourd et du haut.Bravo,c est courageux.

    Ricou 24.

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  18. AnonymeJOCKY AnonymeJOCKY

    Enfin est-ce que la gauche marseillaise va passer à autre chose ça suffit les magouilles, mais il faudra pas oublier le jeune Muselier qui ne lave plus très blanc

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