Fos, Gardanne : “Intégrer les citoyens réduit les coûts des enquêtes en santé environnement”
L'étude Epseal menée à Fos-sur-mer et Port-Saint-Louis ouvre un champ nouveau en proposant d'associer les habitants aux enquêtes sur les liens entre pathologies et environnement. Une méthode particulièrement adaptée au cas de Gardanne, selon l'anthropologue Yolaine Ferrier qui revient sur les freins au sein des institutions publiques.
La plage de Saint-Gervais à Fos-sur-Mer en novembre 2015. Photo : Yolaine Ferrier
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Je ne doute pas de l’intérêt de la méthode d’étude des risques sanitaires employée par cette équipe, ni de son ambition scientifique et tout le monde est bien conscient que la situation de l’étang de Berre et de Fos doit être suivie de près compte tenu du nombre d’établissements à risque. Cependant il existe de nombreuses façons d’approcher ces risques les publications scientifiques ne manquent pas. Il y a dans les labos d’Aix-Marseille de nombreux scientifiques capables de proposer des méthode d’études et certains le font dans une relative discrétion qui est toujours recommandée tant que les méthodes n’ont pas été validées par des publications contradictoires évaluées par les pairs. Dans le cas d’espèce on est toujours un peu surpris de voir les médias mettre en valeur une seule méthode proposée par une équipe habile en communication (la caution “américaine” lui donnant plus de poids) et qui suggère que que tout ce qui a été fait jusqu’à présent est notoirement inefficace et qu’il faut appliquer la leur pour révéler les périls. Il faudrait peut-être une meilleure coopération entre scientifiques pour que les études de ce type soient conduites avec des représentants de plusieurs spécialités et non d’une seule pour enrichir la vision du problème. Il faudrait aussi améliorer la communication entre les scientifiques et les services de l’Etat et de collectivités (elle est loin d’être nulle pourtant, mais elle est perfectible)
Pierre Batteau, Professeur AMU et président du Comité de surveillance et d’information sur les rejets en mer (CSIRM), formé de scientifiques officiellement chargés de la surveillance des rejets d’Altéo.
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A lire le commentaire du Prof. Batteau (que je ne connais pas mais que je salue respectueusement), on devine un peu, au-delà de l’euphémisme et de la litote, un certain écœurement, peut-être une rage, d’un spécialiste face à une “étude” (in)digne de TPE (Terminale option sanitaire?) émanant de “scientifiques américaines” version sciences molles (plus une doctorante -le niveau en fac a semble-t-il beaucoup baissé?), mais comme délicatement dit, “habiles en communication”. Pour se convaincre de la qualité de l’œuvre, il suffit d’analyser la méthodologie employée et la précision statistique.
On leur prédit une grande carrière.
Quand MarsActu avait sorti son papier initial, je m’étais précipité pour le dévorer (j’habite dans le coin et le sujet me titille): méthodologie aberrante, digne d’une mauvaise association militante, j’y ai gagné aigreurs d’estomac et tachycardie. L’info est reprise dans la foulée par deux/trois quotidiens nationaux, puis pschitt……..
On sait que c’est pollué, mais sur quel territoire? à quel niveau? quels polluants? et on fait quoi?
Je pense à tous les VRAIS scientifiques qui, depuis des lustres, bossent sur le sujet, grappillent les crédits, courent après les talents, recherchent l’oreille attentive d’un décideur, et se font doubler dans l’arène médiatique par des amateur.trice.s (pénible à lire, n’est-ce pas?) qui se sont payé des crédits publics sans strictement rien prouver ni apporter.
Cher Professeur, respectés chercheurs, soyez assurés que quelque soit vos méthodologies, elles seront toujours plus pertinentes -et plus écoutées. MarsActu pourrait vous solliciter utilement?
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SI on commençait par rendre vraiment préventives les enquêtes publiques, on aurait peut-être moins besoin de mesurer les dégâts par la suite
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