Élu et ex-nageur, Frédérick Bousquet fait la culbute en cédant une ruine à Marseille Habitat
Le médaillé olympique a réalisé une plus-value de 52 % en un temps record sur un immeuble en péril depuis vingt ans. Une bonne affaire permise par une société contrôlée par la Ville de Marseille. Nommé ce lundi à la nouvelle société publique de rénovation du centre-ville, il était associé dans cette opération au propriétaire de multiples biens dégradés.
Frédérick Bousquet, lors du dernier conseil municipal. Photo : Emilio Guzman.
L'enjeu
Une nouvelle fois, un élu de la Ville et de la métropole apparaît dans un dossier d'achat d'habitat indigne. Frédérick Bousquet et ses associés ont réussi une belle plus-value pour un bien en péril.
Le contexte
Ce lundi, lors du dernier conseil municipal de l'année, l'ancien champion doit être nommé en qualité de suppléant administrateur de la future société publique chargée d'éradiquer l'habitat indigne.
114 500 euros de plus-value, en moins de deux ans, pour un immeuble en péril. C’est l’exploit olympique réalisé au 197, avenue de la Capelette (10e) par le conseiller municipal et métropolitain Frédérick Bousquet. Nos investigations dans le cadre de l’opération La grande vacance, en partenariat avec La Marseillaise, Mediapart et Le Ravi, ont permis de mettre au jour cette transaction réalisée avec la société publique locale Marseille Habitat.
En 2017, avec plusieurs associés, le célèbre nageur, ex-recordman du monde du 50 mètres nage libre, a jeté son dévolu sur un cas corsé : un ancien hôtel meublé de trois étages, vide et muré, doté d’un hangar en fond de cour, le tout visé par un premier arrêté de péril grave et imminent en 1999, complété par un péril non imminent en 2008. “Je n’étais pas au départ de cette opération”, lancée par son associé Yohan Fhal, nous répond-il, indiquant ne pas s’être rendu sur place. Ce dernier considère également que Frédérick Bousquet “est arrivé après”.
C’est en tout cas lui qui préside la société et est le seul habilité à signer en son nom. “J’ai quand même suivi l’ensemble de cette opération puisqu’en tant qu’associé, j’ai une responsabilité au-delà d’avoir un intérêt financier”, reconnaît l’élu. Il minimise par ailleurs sa plus-value en incluant les taxes et intérêts bancaires, et n’y voit aucune incompatibilité avec la nomination proposée au conseil municipal de ce 27 janvier : suppléant de Jean-Claude Gaudin au sein du conseil d’administration de la nouvelle société publique locale d’aménagement d’intérêt national (SPLA-IN), montée par l’État et la métropole pour lutter contre l’habitat indigne.
Une “opération de marchand de biens” sur un péril datant de vingt ans
En juin 2017, le propriétaire historique se laisse convaincre de céder son bien pour 220 000 euros. Mais les nouveaux propriétaires tardent à faire la démonstration de leur fibre rénovatrice. Frédérick Bousquet évoque une “opération de marchand de biens, c’est-à-dire un achat-revente dans un temps assez court”. Sauf qu’en attendant, ce sont les voisins de la rue Garnier, sur laquelle donne le hangar au toit éventré, qui se chargent d’étayer le mur commun. En décembre 2018, le taudis récolte même un nouvel arrêté de péril, dans la vague suivant les effondrements de la rue d’Aubagne, et les voisins se voient interdire de sortir dans leur jardin. Deux mois plus tard, Marseille Habitat accepte de verser 334 500 euros à Frédérick Bousquet et ses associés en échange de cette ruine menaçante.
Nous avions d’autres opérations en cours et un budget limité. Cet immeuble ne faisait pas partie des priorités.
Marseille Habitat
Une intervention que la société publique, chargée par la métropole d’une concession d’éradication de l’habitat indigne, aurait pu déclencher de longue date. L’historique de péril du 197, avenue de la Capelette lui valait en effet de figurer dans la liste des immeubles surveillés par Marseille Habitat. Mais, comme de nombreux autres bâtiments inscrits dans le contrat de concession, il n’avait pas suscité d’action concrète pendant vingt ans. “Nous avions d’autres opérations en cours et un budget limité. Il ne faisait pas partie des priorités”, pose la directrice des opérations urbaines et foncières de Marseille Habitat.
“Pris pour des idiots”
Cela ne l’empêchait pas de s’assurer que les changements de propriétaire s’accompagnent d’un projet de rénovation solide et traduit dans les faits. Cette veille, effectuée via les déclarations d’intention d’aliéner que reçoit Marseille Habitat, avait donné lieu à de premières discussions en 2013. Mais l’acquéreur potentiel n’était pas allé au bout. Et en 2017 ? Les versions divergent. La directrice des opérations urbaines et foncières dit ne pas avoir souvenir de cette vente, a fortiori de la présence de l’élu municipal et métropolitain dans les acquéreurs.
Le directeur général Christian Gil assure au contraire que sa société avait obtenu des engagements des nouveaux investisseurs : “On s’était dit « On va voir s’il est de bonne foi car on n’a pas les finances pour intervenir partout ». Quand, en 2019, ils ont voulu revendre, on s’est dit « C’est bon, vous nous avez assez pris pour des idiots avant ».” Là encore, le nom de Frédérick Bousquet serait passé inaperçu. C’est Stanislas Gaubert, gérant de SG développement — l’autre société inscrite dans l’acte de vente, où il est associé avec son épouse Olivia Caselli — qui aurait géré les relations avec la société d’économie mixte de la Ville.
Même s’il nie avoir monté l’opération, pour un observateur extérieur, le nageur figure pourtant en bonne place dans les statuts constitutifs de F & B développement, qu’il préside. En mai 2017, un mois avant la finalisation de la transaction, les statuts de leur société vantent le “savoir-faire dans le domaine de la gestion financière, administrative et comptable” de l’ancien nageur. Dans cette présentation inhabituelle pour ce type de document, son associé à parts égales, Yohan Fhal, a tenu à inscrire qu’il “possède un savoir-faire dans le domaine de l’immobilier et bénéficie d’un relationnel local important”.
Un associé repéré dans cinq immeubles en péril
Au diapason avec Frédérick Bousquet, cet investisseur, repéré dans pas moins de cinq autres périls — dont le 51 boulevard Dahdah, ainsi qu’un autre avec le nageur, un restaurant au rez-de-chaussée d’un immeuble en copropriété — raconte que Marseille Habitat a fait irruption dans ce dossier alors que le 197, avenue de la Capelette allait être “vendu à un professionnel qui avait un projet. On était sous compromis, on a été contraints à vendre à Marseille Habitat, au même prix”. Une “contrainte” plutôt douce, vue la plus-value associée. Quant au “professionnel”, il n’est pas un inconnu du marché de l’habitat indigne : David B. a été écroué en novembre 2019 pour avoir loué un appartement en péril sur la plateforme Booking. Comment a-t-il pu accepter un tel écart de prix en l’absence de travaux ? “Posez lui la question”, élude Yohan Fhal, comme s’il ignorait son statut actuel de détenu.
Marseille Habitat n’a pas contesté le prix malgré l’écart de + 52 %
À Marseille Habitat, on justifie aujourd’hui l’intervention par la personnalité de l’acheteur, ajoutée à l’inertie du vendeur. Et on s’abrite derrière ce qui constitue une sorte de prix du marché pour écarter l’idée de tout cadeau à Frédérick Bousquet. D’autant plus qu’il a été validé par France Domaine, le service du ministère des Finances compétent en la matière. Consulté par nos soins au siège de Marseille Habitat, l’avis se borne à conclure que la somme “n’appelle pas d’observation”. Les dates mentionnées sur le document laissent à penser qu’il s’est fait sans visite, même si l’état dégradé est mentionné : reçu le 24 janvier 2019, il est daté du 25 janvier et la ligne de la date de visite est vierge. La directrice des opérations foncières et urbaines assure pourtant s’être déplacée personnellement avec l’agent de France Domaine.
“On est obligé d’acheter au prix des Domaines. Si on n’achète pas au prix du compromis, on laisse passer. On a suracheté par rapport au prix réel, mais je n’ai pas la loi de mon côté, les lois sont mal faites”, se lamente Christian Gil. En réalité, même si ce n’est pas l’usage courant, Marseille Habitat avait la possibilité de proposer un prix inférieur, étant donné l’écart de + 52 % en moins de deux ans. Le prix aurait alors dû être fixé par le juge de l’expropriation, une procédure certes plus lourde et incertaine. Frédérick Bousquet et ses associés auraient aussi pu renoncer à vendre. Ils auraient alors dû se plier à la mise en sécurité prescrite par l’arrêté de péril, sous la menace de travaux d’office de la mairie de Marseille. Une menace rarement portée à exécution.
Avec Benoît Gilles et David Coquille (La Marseillaise).
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Commentaires
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Il n’y en a vraiment aucun pour racheter les autres, dans cette équipe nullicipale. A défaut de servir à quelque chose pendant six ans, celui-là n’aura au moins pas oublié de se servir. Là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir.
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Medaille d’or de la nage en eaux troubles
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C est de cela que dépérit Marseille, c est de cela que des Marseillais.es sont malades et pour certain.e.s meurent, c est une honte. Shame !
Justice nécessaire. Prison !
Merci pour votre travail d investigation et votre détermination, indispensable à l eclairage et à la mobilisation des habitants de Marseille, et, j ose espérer, des services de l Etat.
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En droit privé, quand on fait des affaires avec sa propre société, on est tenu de le déclarer à ses associés, voire à obtenir leur accord préalable dans un sieci de transparence pour vérifier que la société (et les associés) ne sont pas lésés et qu’aucun abus de bien social n’est commis. Très étonnant qu’une telle procédure nyexiste pas en droit public ? À moins qu’elle n’ait pas été respectée ?
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effectivement c’est un excellent “nageur”!! dans les affaires
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Bonjour,
L’achat au prix de domaines me paraît suspect. En fait France domaine ne se déplace que rarement… Mais puisqu’il s’agit d’une préemption, il n’y avait pas d’obligation à acheter au prix du vendeur. Certes, cela aurait pris un peu plus de temps mais il était possible de faire une préemption avec une révision de prix. Si le vendeur n’est pas d’accord, cela finit par se juger au tribunal. Et là le prix est vraiment tranché. La seule raison de payer ce prix là aurait éét de vouloir faire une intervention rapide sur le bâtiment mais cela a t-il-été le cas ?
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Je salue – sans flagornerie- ce beau travail d’enquête et d’analyse. Ces éléments factuels et ces analyses contribuent à la construction d’un débat public sérieux car documenté et argumenté. Merci à vous. Puissiez-vous être plus nombreux à avoir cette posture ….
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Je plussoie, et salut itou les quatre compères en investigations!
Un débat public digne et sérieux, condition indispensable d’une démocratie, nécessite une presse indépendante.
Concernant l’avenir, cela ne dépend que de nous, et du soutien qu’apporteront les citoyens à cette presse indépendante dont ils ont un besoin vital : Pour vivre en tant que citoyens, membres à part entière, plutôt qu’entièrement à part, de la cité (“on nous cache tout on nous dis rien…”) Car sur les quatre compères de l’enquête “La grande vacances”, par exemple, il y en a deux qui ne sont pas certains de voir 2021.
J’en profite donc pour souhaiter mes meilleurs voeux à la presse indépendant: Bonne année, à l’an prochain, et si nous ne sommes pas plus que nous ne soyons pas moins”
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Cela fait partie du bilan de Gaudin : susciter ce genre de vocations de politicien affairiste parmi les jeunes. Ce qu’ils appellent préparer l’avenir, Bousquet après Malrait.
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C’est dingue comme l’intérêt public peut susciter de profondes vocations politiques, si besoin en était en voilà encore une belle illustration. Mais au delà, cette enquête de la presse locale (nous ne remercierons jamais assez ces médias) met en évidence les outils “légaux” dont disposent les collectivités pour “remercier”les amis en leur offrant des ponts d’or aux rendements imbattables. Nous comprenons désormais mieux l’organisation de ce volet du clientélisme grâce à la diversité des bénéficiaires (promoteurs, élus, sportifs, mafieux).
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Les SPL (sociétés publiques locales) étaient déjà dans un flou juridique total concernant les compétences des collectivités qui leur confiaient des missions pas très nettes. Notre Micron national a vite rectifié le tir par la loi 2019-463 du 17 mai 2019 (ce n’est pas vieux). Elles peuvent aujourd’hui faire ce qu’elles veulent dès lors que le transfert porte sur une seule compétence. Peu de chance donc, que dans cette affaire, le juge admette un conflit d’intérêt car la loi précise que ses dispositions s’appliquent aux SPL” constituées antérieurement à sa date de publication “. Mesdames et Messieurs les juges, “circulez, y a rien à voir”. Quand on s’attaque à la Maffia, les réactions de nos élus ne se font pas attendre.
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Lu dans la presse : Martine Vassal candidate soutenue par ../.. mais aussi par des personnalités comme le champion de natation Frédérick Bousquet, l’acteur Moussa Maaskri ../..
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Espérons que ce “petit” pourboire est un solde de tout compte et qu’on ne va pas le voir candidat puis réélu la prochaine fois…
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Cet argent est mal acquis et nous ne tenons pas Monsieur pour quitte. S’il a “de la figure”, comme on dit, qu’il offre sa plus-value à une association de délogés et nous nous en tiendrons là !
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Le plus étonnant des faits est tout de même ce prix sur-élevé de vente avant préemption, s’il y avait eu entente avec M B. à ce niveau, cela serait inquiétant !
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D’autant qu’on fait a priori confiance à Monsieur B pour savoir acheter au juste prix….
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«En même temps» hier dimanche,nous avons eu droit sur FR3 à un reportage très bienveillant sur les 25 ans de règne du vieux monsieur qui s’apprête à quitter la mairie intéressé
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«En même temps» hier dimanche,nous avons eu droit sur FR3 à un reportage très bienveillant sur les 25 ans de règne du vieux monsieur qui s’apprête à quitter la mairie
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Pour ne rien dire du tombereau d’articles hagiographiques sur Saint Gaudin dans La Provence…
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C’est un peu comme pour les morts ou les disparus. Tout soudain on salue l’homme (dissocié de son oeuvre évidemment) on loue, on flatte, on trouve le bon mot, le super souvenir, celui qui fait sourire et qui permet d’effacer le côté obscur de la chose…
Rappelons-nous pour Deferre, Chirac….
Peuchère
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On ne mord pas la main qui nous nourrit.
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D’une part, la photo de F. Bousquet qui illustre l’article le montre sous un jour inconnu : cheveux longs, coupe assez invraisemblable, le regard ahuri (il fume??)… Tout à fait le visage détestable du “profiteur-malfrat”…
D’autre part, F. Bousquet est-il effectivement conseiller municipal et métropolitain? Depuis quand?
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Bon, c’est plutôt compliqué : — Sur la photo illustrant l’article, ça ressemble bien à une fumette mal quantifiée. — Sur celle de la page d’accueil, c’est plus ressemblant à une descente quelque peu délicate, suite à un trip ou à une ligne. Mais bon, si c’est bien le cas, je n’en sait rien, peu importe. L’essentiel est bien de rester à jeun, au boulot, dans les réunions où l’on compte.
Et puis, sa vie privée ne nous regarde pas! Même s’il vaut mieux que les citoyens se sentent pleinement concernés par sa vie publique, mais également par son busness privé et par les correspondances entre les deux!
Pour le reste, normalement pour siéger en conseil municipal, il faut être élu. En tous cas, c’est ainsi que ça se passe ailleurs. Mais bon, comme on est à Marseille, c’est vrai qu’on pourrait vérifier!
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Bonjour, cette photo, un peu floue au demeurant, a été prise lors du “double” conseil municipal du 25 novembre 2019, qui avait duré de 8 h 30 jusqu’au milieu d’après-midi. Il avait simplement décroché…
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Bonjour, Frédérick Bousquet a été élu en 2014 sur la liste de Sabine Bernasconi (1/7). Au passage, vous êtes à la limite du retrait de commentaire pour le reste…
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Dans la liste des déclarations en forme d’hommages improbables et nullement justifiées : Le journal de 18h de ce jour, pot cast France culture, fait une brève sur ce conseil municipal et cite :
B Payan : “Aujourd’hui une page se tourne; et bien prétentieux celui ou celle qui pourrait prétendre gouverner Marseille sans consulter celui qui en a présidé les destinées pendant un quart de siècle.”
On a tout de suite bien moins envie de voter Printemps pouet pouet… Et s’il lui arrivait de gouverner, hypothèse en l’état fort peu probable, et de se trouver en manque de “conseils”, il pourra toujours se rabattre vers celui que le CM de ce jour vient d’élire comme son suppléant au bidule métropole : F Bousquet; ça restera quand même de la même sauce. Mais si B Payan est bien certain qu’il importe de prolonger l’influence des mauvaises manières de Gaudin sur la gestion de cette ville, qu’il veuille bien nous le préciser quand même!
S Ravier : ” Je dois vous dire la vérité (là, ça craint!), si je ne suis ni juge ni procureur (il prend quand même ses précautions, lui), j’ai été le témoin privilégié de l’action d’un monstre, qui a quand même dévoré ses enfants les uns après les autres, espérant sans doute la vie éternelle. Vous serez éternel Monsieur le maire, vous pouvez en être persuadé!”.
Là, c’est plutôt à Gaudin qu’à l’auteur de la tirade qu’on a envie de s’adresser : Se voir promettre la vie éternelle par un Ravier, quand on est opus dei tendance canebière, c’est pas mirobolant; et ça pourrait même lui attirer quelques complications du coté des tenanciers de la chose. (ça fait un peu genre jeteur de sort non?) Allez, pas grave, quelques cierges à la bonne maire, et hop, ça repart!
Ah oui, la brève de France Culture s’achève par un brouhaha, citant les mal logés/délogés en manif sous les fenêtre… Il est cerné le Gaudin là : Un hommage de Payan (on se refait pas…), un mauvais sort involontaire de Ravier, et des protests sous la fenêtre… va encore faire un rêve claustrophobe sur l’impasse d’aubagne….
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Rétrospectivement, J. Vinzent a raison : il est assez clair que nos commentaires sur F. Bousquet peuvent être désobligeant, même s’ils ne sont pas diffamatoires. Mais dans le contexte actuel, chacun comprendra notre exaspération sur ce personnel politique qu’il nous tarde d’envoyer en retraite.
Concernant F. Bousquet, il n’a pas encore l’âge… Mais quelle déception pour un admirateur que j’étais!
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