Stéphane Ravier se défend de faire preuve de caporalisme

Dans une interview donnée à La Provence, le maire FN du 13/14 Stéphane Ravier réplique à un certain nombre d’accusations portées contre lui. A commencer par l’embauche de son fils révélée par Marsactu : “Mon fils au chômage a été embauché à 1 000 euros par mois pour nettoyer les parcs et jardins. J’aurais pu, comme d’autres, en faire mon attaché parlementaire au salaire triplé.”

Autre point soulevé sur lequel le maire frontiste se défend, sa gestion autoritaire qui, dénoncée en interne, a conduit à des départs en série (lire notre article):  “Quand à ceux qui me reprochent d’être autoritaire ou de ne pas partager le pouvoir, c’est faux. Deux élus venus de l’UMP l’an dernier sont partis. Mais pour l’un d’entre eux, c’est parce qu’il s’est impatienté. On ne peut pas avoir tout, tout de suite”. Petit bémol, il se trouve que cette dernière affirmation est erronée : si Karim Herzallah était auparavant à l’UMP, Karine Harouche était bien candidate sur les listes FN en 2014.