Des salariés de l’unité d’hébergement d’urgence écrivent à Manuel Valls
Depuis des mois, l’avenir de l’unité d’hébergement d’urgence (UHU) est suspendu à la publication de l’audit diligenté par la Ville et l’État. En attendant ce rapport, une partie des salariés de cet établissement dévolu à l’accueil des sans-abris rend publique une lettre ouverte envoyée à Manuel Valls et à la ministre de la santé et des affaires sociales Marisol Touraine. La lettre que Marsactu publie ci-dessous revient en détail sur des faits “pouvant constituer des infractions et manquements au code du travail, à l’hygiène et à la sécurité du personnel, à la maltraitance des personnes accueillies et à la mauvaise gestion de l’argent public“.
Dans son édition de samedi, La Marseillaise revenait sur le malaise chronique de la structure. Le quotidien faisait état du départ du directeur, Gilles Chalopin, arrivé en même temps que l’association de médiation sociale (AMS) en charge de la gestion. Depuis, conformément à la volonté des tutelles, une directrice adjointe a été embauchée et assure l’intérim.
Commentaires
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La lecture de leur courrier est tout à fait édifiante, même si l’on pouvait s’attendre à cette situation dès la “nomination” de cette association bien connue. On y retrouve donc certains des traits récurrents à Marseille, la loi c’est pour les autres, le népotisme et le clientélisme… Mais écrire à Valls pour se plaindre, d’un non respect généralisé du code du travail, est ce bien utile ou même raisonnable ?
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J’attends le jour où l’on se demandera, enfin, comment et pourquoi l’appel d’offre pour la gestion de l’UHU a été remporté par l’AMS.
J’attends le jour où l’on se souviendra de la situation avant l’arrivée de la Fondation Armée du Salut, c’est à dire : Monsieur CHALOPIN en fonction de direction et Madame CARRERAS déjà dans la place.
J’attends, et ma patience est insondable.
Martial
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Derrière les structures, il y a des hommes, et parfois même des femmes…en l’occurrence celle qui est citée mériterait qu’on s’attache un peu plus à son parcours de plus de 20 ans au sein des différentes structures en charge de la gestion du site…
la réalité est que le quotidien des SDF n’intéresse personne et que cela fait des années qu’il se produit sur site des choses inexcusables, dont les pouvoirs publics sont pourtant au courant depuis des lustres.
Cette dame aurait dû être mise hors d’état de nuire depuis plus de 15 ans , et de par son comportement et de par son manque de professionnalisme. Elle n’a aucun diplôme en lien avec les différents fonctions qu’elle a pu occuper, sans que cela gêne les autorités de tutelle. Sa seule faute est donc de ne pas voir été arrêtée dans ses agissements en temps et en heure.
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