Plus nombreux qu’en 2020, les “Maires de Provence” repartent aux municipales sans étiquette

Georges Cristiani, maire de Mimet et président de l'union des maires. Photo : Marie Lagache.

En 2018, Jean-Claude Féraud, alors maire de Trets, et Georges Cristiani, le maire de Mimet et président de l’union des maires, y voyaient un véhicule “apolitique” pour offrir une étiquette à “des maires et des élus locaux quelle que soit leur tendance politique”. Ils étaient 61 à revendiquer ce label, lors des élections suivantes. Réunis à Vernègues, le week-end dernier, ils sont désormais 82 à se réunir autour d’une “valeur apoliticarde“, pour reprendre la formule de Georges Cristiani, reprise dans La Provence du 15 novembre : “On est résistant à l’environnement politicien actuel qui stérilise la France, on en a marre de leurs combats de partis.”

Dans cette nouvelle mouture des maires du cru, on trouve quelques cadres du parti Les Républicains, comme Gérard Gazay, maire sortant d’Aubagne, membre de la majorité de Martine Vassal au département comme à la métropole. On y retrouve également Nicolas Isnard, maire de Salon et vice-président de la région comme de la métropole. En revanche, à la différence de 2018 où le soutien à la présidente de la double institution allait de soi, l’option métropolitaine n’est pas (encore) à l’ordre du jour.