Maryse Joissains, portrait d’une guerrière

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Bref
le 16 Mar 2016
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La maire d’Aix est une habituée des arènes médiatiques, ces derniers mois plus que jamais, à travers ses bravades, coups de théâtre et ultimes provocations contre la métropole. Pourtant, c’est sous un autre jour qu’on la découvre en dernière page de Libération ce mercredi. Un portrait en nuances pour un personnage qui ne fait pourtant pas dans la dentelle.

Au-delà de la figure de guerrière politique, l’élue aborde une jeunesse marquée par l’exclusion sociale, le poids du scandale de l’affaire dite “Joissains” concernant son mari et qui l’a poussée à briguer la mairie d’Aix à sa place en 2001. Entre les anecdotes croustillantes et les saillies dont elle use et abuse, l’article fait le constat d’une “fin de règne, le sien bien sûr, mais aussi celui d’une politique à l’ancienne. Tissée d’engueulades homériques et d’empoignades féroces”. Lors du conseil métropolitain de jeudi, l’élue pourrait bien rendre les armes contre la nouvelle institution, à moins qu’elle n’opte pour un dernier round d’“engueulades homériques”.

Source : Libération

Commentaires

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  1. JL41 JL41

    Il est bon ce portrait de Libé, en dépit d’une certaine indulgence, sinon d’une vraie tendresse à l’égard de la frondeuse (effectivement, pourquoi la maintenir cette femme de caractère dans ce monde de brutes ?) : http://www.liberation.fr/france/2016/03/15/maryse-joissains-en-guerre-et-contre-tous_1439787
    On y apprend beaucoup de choses explicatives de son comportement, dont ses origines modestes (parents communistes) et une sale affaire générée par son mari qui a conduit au suicide de son père. Maryse ne faisait pas partie de ces élites dont sont sortis pas mal d’élus qui ne savent rien résoudre, sauf parfois de ramasser notre argent sans limite. Elle vit séparée de son mari qui l’a précédée à la mairie et a « fait le couillon » en semant quelques enfants ailleurs, tandis que son chauffeur « n’est même pas mon amant ».
    Elle sait ce qu’est un territoire et elle sait le défendre, une vision de chef à l’ancienne. Elle ne tient pas compte de l’histoire économique récente qui montre qu’Aix s’est construite sur un certain dépeçage de Marseille, et pas comme Montpellier, sur ses propres forces. Frêche qui ne l’a pas laissée insensible (elle lui a piqué le slogan de « Montpellier la surdouée ») était d’ailleurs d’une sauvagerie comparable avec son parti de rattachement.
    « Elle est le chardon dans la charentaise de Gaudin ». « L’épineuse l’accuse, non sans arguments, d’être incapable de gérer ». Sa franchise n’est pas de celle de l’établissement : « L’Assemblée nationale compte un max de lèche-cul qui parlent tout le temps ».

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