Les forces de l’ordre recensent 156 points de deal à Marseille
Des policiers sont placés en garde à vue dans le cadre de l'enquête autour du jeune Hedi (Photo JML)
Ils seraient 156, dispersés sur toute la ville. Les policiers et gendarmes, informe La Provence, ont recensé sur Marseille autant de points de vente de drogue. Pour le département, ce chiffre s’élève à 220. Un comptage qui intervient la veille de la venue dans la deuxième ville de France du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Ce dernier vient en effet annoncer ce jeudi l’augmentation des rangs des forces de police marseillaise de 300 hommes.
Fin 2020, le ministre avait mis en avant le chiffre de 140 “plans stups” dans les Bouches-du-Rhône. Soit largement moins que ce nouveau chiffre, plus réaliste, estiment les spécialistes des forces de l’ordre locales. Mais qui ne prend pas en compte, par exemple, les réseaux de livraison “Ubershit and coke”, “le vrai chiffre noir des stups actuellement”, note toujours dans La Provence un enquêteur.
Source : La Provence
Commentaires
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je trouve cette situation extraordinaire la police et la gendarmerie font du recensement et ……. rien
M. Darmanin vient annoncer des renforts
il y a peu il a déjà annoncé au maire + 300 policiers dont 100 en 2021
et en attendant les trafics continuent et la police comptent
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Ils ont pourtant traversé la rue …
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Paradoxe marseillais un de plus , il y a 10 fois plus de points de ventes de drogues dans cette ville que de toilettes publiques (15).
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En fait, les toilettes publiques y compris les rares toilettes où on accepte le public en situation d’urgence dans les services publics, sont un lieu de deal très prisés. Les dealers cachent le magot dans les plaques du faux plafond, et le client y entre à la suite le récupérer. GRRR
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Le nombre de “points de vente” de drogue est une chose. Le nombre de clients en est une autre, beaucoup plus intéressante : les premiers n’existeraient pas sans les seconds. Ceux qui pensent que la guerre – perdue depuis longtemps – contre les trafics doit continuer, quel que soit son coût, devraient privilégier la guerre contre les consommateurs : les trafics n’ont aucune raison de disparaître si ceux-ci demeurent.
Mais c’est sûrement plus compliqué de s’attaquer au mal par la racine que de laisser croire qu’il est dû à l’existence de quelques voyous dans quelques quartiers stigmatisés.
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la consommation est dépénalisée le consommateur risque une amende tout au plus donc les trafiquants sont assurés d’avoir une clientèle
la police et la gendarmerie doivent justifier des résultats donc faire des saisies “record” et afficher des tonnes pas des grammes
tout est fait pour que la situation perdure avec de temps en temps des rodomontades de ministre devant les caméras pour faire semblant de régler le problème
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Ils ne sont pas fous, il y a fort peu de chance de serrer un “fils de..” en arrêtant les choufs et les petits dealers, tandis que s’ils s’attaquaient aux consommateurs ils auraient une forte proportion du gratin, donc pas de vagues !
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Donc 300 policiers supplémentaires pour 150 points de deal, ça fait deux policiers par point de deal. C’est presque incroyable de penser que tous les lieux de deal sont si bien connus qu’on peut les recenser pour la visite du ministre de l’intérieur. De toute façon, qui a déjà vu un policier à Marseille en dehors de la voiture des policiers ou dans un commissariat? Les 300 de plus vont aller renforcer les bureaux ou remplacer l’absentéisme, pour la cyber-recherche, pendant que les dealers fournissent sans aucun souci. C’est vrai qu’il y a offre parce qu’il y a demande, mais il y a aussi demande parce qu’il y a offre. C’est une guerre sans fin bien nécessaire, et le reste c’est la guerre ancestrale des parents et de l’école pour rediriger le nez du gamin, tant qu’ils peuvent dans les bouquins… Good luck.
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Tout à fait d’accord avec vous Jasmin ! Le sujet est traité par La Provence, Marsactu et d’autres… et c’est comme une une fatalité. Vous vous rendez compte, chers lecteurs, la Police sait où ils sont, on les a recensés ! Formidable ! Tous les flics et tous les politiques passent devant tous les jours. C’est à se demander à qui profite le crime. C’est quoi qui est compliqué ? Le manque de places en prison ? Le manque d’alternatives à proposer aux dealers ? L’absence totale de fric dans la politique de la ville ? L’absence de fric pour les programmes de réhabilitation, remotivation, formation… ? La peur d’une révolte incontrôlable ? L’absence de réflexion sur l’inexorable embrigadement dans certains quartiers de Marseille ? Le choix de faire comme si cela n’existait pas ? Des familles luttent seules comme elles peuvent, et depuis longtemps… C’est indigne !
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Je soupçonne aussi que certaines formes de laisser-aller n’existent que pour garantir la “paix sociale” faute d’alternatives (et faute de volonté politique d’en proposer). Les trafics font des morts chaque année ? Bah oui, mais on s’en fout, au moins ils limitent la misère noire dans certains quartiers.
On voit le même laisser-aller, pour des raisons probablement similaires, sur un tout autre sujet, celui des livreurs de repas en deux-roues motorisés. Ils transportent des produits alimentaires en toute illégalité ? Bah oui, mais on ferme les yeux, au moins pendant qu’ils font ça ils ne font pas autre chose.
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Pourriez-vous publier la localisation de ces 156 points ?
C’est pour un ami.
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Pas très compliqué ce recensement vu que désormais le trafic se joue sous la lumière,sans craindre grand chose .L’état est aujourd’hui débordé par cette situation et fait mine de s’y intéresser , les prochaines échéances électorales ,l’absence de bilan de l’équipe en place et le thème de la sécurité qui s’impose comme une préoccupation majeure risquant de profiter au RN ,expliquent sûrement cette agitation de surface ..
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Légalisation !
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Si vous aviez été confronté à cette saloperie vous parleriez sans doute autrement.
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En même temps, il faut bien ça, il y a plus de 800 000 habitants à Marseille qu’il faut bien approvisionner.
Si, entre les cavistes, les supermarchés, les épiceries, les stations services, les bars et les restaurants, on comptabilise les points de vente d’alcool, on doit arriver à beaucoup plus.
Non, ce qui est dommage, c’est la TVA et autres taxes qui nous échappent ainsi que l’energie et les moyens que l’on deploit pour lutter contre un commerce qui pourrait devenir aussi respectable que celui des vins et autres spiritueux.
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