Quatorze associations d’usagers des TER se fédèrent
Quatorze associations d’usagers du rail vont agir de concert “afin d’exiger la prise en compte et la résolution des graves dysfonctionnements observés et vécus quotidiennement” dans les TER et les trains Intercités. Réunies samedi à Aix-en-Provence pour poser les bases de cette mobilisation, elles demandent dans un communiqué “à être associées dans la négociation de la nouvelle convention d’exploitation des TER entre la région et la SNCF ainsi que pour l’élaboration annuelle des grilles horaires”. Le contrat actuel arrive à échéance à la fin de l’année. Si le nouvel exécutif régional de Christian Estrosi (LR) a commencé à le faire évoluer, avec notamment un dispositif d’indemnisation des abonnés, le gros chantier à venir est la nouvelle mouture qui doit courir sur plusieurs années.
En parallèle, les associations se rangent derrière la démarche de Nos TER Paca, qui a mis en ligne en fin de semaine dernière un site de signalement des problèmes à l’intention des usagers.
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Voilà un regroupement qui ne présage que du bon pour contraindre le service public que reste la SNCF à accepter une certaine reprise en mains (voir les accidents ferroviaires de ces dernières années) et améliorer son écoute des usagers.
Ces associations sont parfois assez expertes pour dialoguer à égalité avec ce monstre développé au début de l’ère industrielle et qui a depuis beaucoup évolué, alors que la « préservation des acquis » aurait pu l’en empêcher.
Ce regroupement des associations d’usagers est de bon augure. La CGT devra admettre qu’on est dans le cas de figure préconisé par le communiste Gaby Charroux, maire de Martigues et président du territoire du Pays de Martigues, regroupé avec les cinq autres communautés d’agglomération dans la métropole, qui s’était présenté comme une alternative à Gaudin pour la présidence : les services publics ne sont pas privatisés, mais contrôlés par les usagers.
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Une excellente démarche effectivement; mais ce sera plutôt la direction de la SNCF que la cgt ou les syndicats en général, qui devra bien l’admettre. Sauf à méconnaitre la position de ces syndicats, ce ne sont pas eux qui font obstacles à une prise en compte des demandes et propositions des usagers de ce service public, mais bien la direction, car ces demandes et propositions s’opposent, pour une grande part, à la poilitique de filialisation/privatisation (à peine) rampante et donc à la stratégie de cette direction.
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(Petit oubli!) L’exemple avancé des accidents, si nous prenons le dernier en date concernant les usagers celui de bretigny, est assez exemplaire en la matière, avec les avertissements répétés du personnel, et des syndicats (!), sur le fait que les conditions de sécurité, relatives à l’entretien du réseau, n’étaient plus remplies depuis depuis déjà quelques temps, l’ignorance et les dénégations répétées de la direction à ce propos… En prime, les manoeuvres très suspectes de la même direction pour planquer cette situation et ces dénégations dans l’enquête judiciaire en cours pour cet accident, manoeuvres relatives à des pressions présumées pour de faux témoignages , et qui finiront plutôt que tard en justice ( le canard enchainé à fourni une documentation abondante et précise en la matière!).
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