L’ancien directeur de Marseille Aménagement condamné

URGENT
Bref
le 27 Jan 2016
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Ce mercredi matin, le tribunal correctionnel a condamné l’ancien directeur de la société d’économie mixte (SEM), Marseille Aménagement, à six mois avec sursis et 7567 euros à payer à l’Urssaf, partie civile, pour des faits de travail dissimulé. La justice reproche à Charles Boumendil d’avoir licencié trois cadres de ce satellite de la Ville puis de continuer à les faire travailler en passant par des sociétés unipersonnelles créées pour l’occasion.

Pour sa défense, ce fidèle du maire, ancien membre de son cabinet, avait argué que l’interdiction de licencier lui avait été signifié par le maire lui-même. À l’époque des faits, en 2009, la Ville avait mis fin aux opérations de rénovation du centre-ville, le plus important des marchés de la SEM. Cette opération comme les conditions de licenciement des trois cadres avaient fait l’objet d’un examen critique de la chambre régionale des comptes. Une information judiciaire est toujours en cours concernant des faits supposés de favoritisme dans la gestion de la zone d’aménagement de la Capelette.

Commentaires

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  1. leravidemilo leravidemilo

    Je sais qu’on est à marseille, que bien souvent les “institutions” nous y racontent des sornettes sans bien faire de gros efforts pour s’assurer qu’elles aient un minimum de “crédibilité”. Mais, tout de même, ce Monsieur est en train de nous expliquer, pour sa défense, que le Maire lui ayant ordonné de ne pas licencier, eh bien il avait donc procédé à 6 licenciements (grassement indemnisés, selon la CRC) dont, qui plus est, 3 étaient des licenciements traficotés, pour poursuivre les mêmes missions en prestations de services et dans un lien de dépendance similaire, d’où le travail dissimulé et les pénalités diverses réglées à l’urssaf. (Cf votre article du 6 nov: “l’ancien directeur de marseille aménagement en correctionnelle). La bonne défense aurait consisté à dire (sur le genre “c’est pas moi Monsieur, c’est lui”) que le Maire lui avait ordonné ne ne procéder qu’à de faux licenciements ! 7567 euros finalement, c’est pas cher payé pour ça, c’est sa tournée. Le gros morceau, la part de majorations et de pénalités dans les 460 000 euros payés à l’urssaf, c’est la notre !

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