Il y a 40 ans, le procès du viol de Morgiou

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Bref
le 22 Mar 2018
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Il a fait date comme le “procès du viol”. En mai 1978, l’avocate connue pour son combat pour les droits des femmes Gisèle Halimi représentait devant la cour d’assises d’Aix-en-Provence deux jeunes touristes belges, Anne Tonglet et Aracelli Castellano, violées une nuit de 1974 par trois hommes alors qu’elles campaient dans la calanque de Morgiou. Un procès qui aurait pu se tenir devant un simple tribunal correctionnel à Marseille si celui-ci ne s’était pas déclaré incompétent. La juge d’instruction en charge de l’affaire avait en effet qualifié les faits de simples coups et blessures, après avoir forcé les victimes à reconnaître qu’elles s’étaient “laissées faire” après leur premier refus, et étaient donc consentantes.

Quarante ans plus tard, Le Monde a retrouvé les deux victimes de cette affaire qui, grâce à la pugnacité de Gisèle Halimi, a fait basculer l’opinion et reconnaître le viol comme un crime à part entière. L’une et l’autre, marquées à vie, témoignent. Si Anne Tonglet, militante féministe de toujours se réjouit de vivre à l’époque où la parole des femmes se libère, Aracelli Castellano, souffle au Monde : “Que d’années passées à lutter, à se révolter, à vouloir mourir, à reprendre espoir… “

Source : Le Monde

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