Grève des salariés de l’unité d’hébergement d’urgence de la Madrague-Ville
Grève des salariés de l’unité d’hébergement d’urgence de la Madrague-Ville
La grève a débuté ce mardi et se poursuivra ce mercredi. Les salariés de l’unité d’hébergement d’urgence (UHU) située à la Madrague-Ville (15e) demandent “l’équité dans l’accès à la prime Ségur, une prime pour pallier l’inflation et la revalorisation des salaires”. “Nous poursuivrons la grève jusqu’à l’obtention de ce que l’on demande”, fait savoir à Marsactu l’une des salariées de la structure. Ces revendications ont été adressées au groupe SOS Solidarité, l’association chargée de la gestion du lieu.
Au sujet de la prime Ségur, les grévistes notent l’exclusion de “services logistique, entretien, administratif et technique”. Quant à celle liée à l’inflation, il n’y a “pas de communication à ce jour de la part du groupe, alors que d’autres associations en ont déjà bénéficié”, indiquent-ils dans leur courrier également adressé à l’inspection du travail et la Ville de Marseille. Enfin, au sujet de la revalorisation des salaires, les salariés de l’UHU la justifient par “une augmentation des tâches et un surcroit de travail pour les salariés présents suite à un taux d’absentéisme exponentiel”.
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L’article ne le dit pas, les 300 sans abris sont ils à la rue ? Si c’est le cas, on peut se poser la question sur la pertinence du moment de la grève alors que dans beaucoup d’endroits on déclenche le plan “grand froid”.
Il serait aussi intéressant d’en savoir plus sur le “taux d’absentéisme exponentiel”.
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Je vous livre une piste sur le taux d’absentéisme exponentiel : salaires minables, surcharge de travail et métier vidés de leur sens.
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Certes, l’état délègue les services sociaux à des associations qui paient mal au lieu de s’en occuper lui-même. Autrefois on pouvait compter sur les bonnes sœur pour travailler sans salaire mais la crise des vocations …
Dans tous les boulots, quand on fait semblant de payer les gens, ils ne faut pas s’étonner si – certains – font semblant de travailler.
Mais “exponentiel” ne voulant absolument rien dire quand on ne connait pas l’exposant (mais dans le langage courant il est souvent utiliser pour dire “tend vers l’infini très rapidement”) , j’aurais aimé, à l’occasion d’un autre article qui ne manquera pas de venir, j’en suis sûr, avoir plus de détails sur ce “taux d’absentéisme”.
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Normalement les grévistes doivent ajouter: » la Direction, par son refus d’entendre nos justes revendications, se rend entièrement responsable des morts de froid. »
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Il y’a tous les jours des gens qui restent dormir et parfois mourir à la rue, faute de moyens pour s’occuper dignement de la misère. Vous croyez vraiment que vous allez faire culpabiliser les travailleurs sociaux ?
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