De l’insémination artisanale à la vie de famille, un couple de Marseillaises raconte

pipette
Bref
le 19 Jan 2018
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Elles ont aujourd’hui deux petites filles et vivent ensemble une vie de famille. Mais pour atteindre cette situation qu’elles désiraient depuis longtemps, Charlotte et Hélène, deux marseillaises, ont dû parcourir un long chemin fait d’embûches légales et de questionnements éthiques. Mediapart raconte ainsi l’histoire de ces deux femmes qui, pour devenir mères, ont fait le choix de l’insémination artisanale afin de se libérer du “cadre pseudo-médical et commercial”, expliquent-elles dans le journal en ligne.

Le donneur de leur premier enfant est un ami syndicaliste. Il décide de les aider par “militantisme“. Le second, un inconnu rencontré par le biais d’une “amie catholique”. Après le loi du 17 mai 2013, les deux femmes se marient pour que celle qui n’a pas porter l’enfant puisse l’adopter. “J’ai été m’inscrire avec mon bébé dans les bras à la mairie des 4e et 5e de Marseille de Bruno Gilles, fervent partisan de la Manif pour tous, raconte Hélène. La dame m’avait regardée en disant : «Ah mais bien sûr, on va vous marier au plus vite pour régulariser la situation»”. Aspect pratique de la conception, rôle du donneur, construction social de l’enfant… Tout au long de son parcours, le couple s’attache à remettre en question ces cadres qui le brime en tâchant de penser avant tout à l’intérêt de leurs enfants. “C’est une démarche un peu punk, par rapport au parcours classique”, explique Hélène.

Source : Mediapart

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