Confrontation à distance devant la préfecture entre “anti-migrants” et “anti-fachos”

Confrontation
Bref
le 5 Nov 2016
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Confrontation à distance devant la préfecture entre “anti-migrants” et “anti-fachos”
Confrontation à distance devant la préfecture entre “anti-migrants” et “anti-fachos”

Confrontation à distance devant la préfecture entre “anti-migrants” et “anti-fachos”

“Quand on est un homme, on n’abandonne pas son pays, on n’abandonne pas sa famille, on se bat.” Devant la préfecture, abrité d’une éventuelle pluie par une tonnelle, Stéphane Ravier harangue des migrants imaginaires devant une petite centaine d’élus et militants FN. À cinquante mètres de là, séparés par un cordon de CRS, environ 300 manifestants lui répondent par une banderole : “Migrants bienvenus ; facho, dégage”.

Organisé à l’initiative du sénateur et maire du 13e et 14e arrondissements pour protester contre la dispersion du bidonville de Calais dans des centres d’accueils répartis dans toute la France, le rassemblement a tourné à son désavantage. Les nombreux jeunes ont réussi par moments à couvrir la sono de l’élu.

Croisé sur place, le porte-parole du groupe FN à la région Franck Allisio met d’abord cela sur le compte du mauvais temps, avant de risquer une autre explication : “Ils vivent du monde associatif. Quand on vit de l’argent public, il faut bien qu’on ait quelques obligations.” Ce qui doit expliquer les nombreuses écharpes tricolores de son côté du cordon… La tonnelle de Stéphane Ravier démontée, l’autre rassemblement s’est transformé en manifestation sauvage de la rue Saint-Ferréol jusqu’au Vieux-Port.

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