Un centre d’art contemporain pour l’Escalette

Abandonnée depuis 1925, l’usine de l’Escalette, sur la route des Goudes, reprend vie. Taillant à travers les broussailles bien installées, un galeriste parisien y a créé son centre d’art, inauguré samedi dernier, avant une ouverture au public dès le 1er juillet. Présenté par la Provence, le lieu, situé dans le parc des Calanques, a été pensé comme un “parc d’architecture et de sculpture”. Malgré la foule de contraintes administratives dues à la protection de l’environnement, le projet, financé sur fonds propres, a vu le jour 5 ans après l’achat de la friche industrielle par le galeriste, Eric Touchaleaume.

Au milieu d’œuvres de Marjolaine Degremont et Vincent Scali trône la pièce maîtresse : une “maison tropicale” nomade de Jean Prouvé, bâtisse de bois aux inspirations japonisantes, où l’on évolue pieds nus. Le galeriste n’en est pas à son premier coup d’éclat, puisqu’il a fait de ces maisons sa spécialité et qu’il est allé jusqu’au Cameroun pour dénicher celle-ci.