[Autopsie d’un système municipal] Parcs, bibliothèques, musées, inventaire des dérives
Depuis plus d'an, la ville de Marseille est secouée par l'avancée d'une enquête préliminaire désormais pilotée par le parquet national financier autour de la gestion de ses ressources humaines. Marsactu et Mediapart passent en revue de nombreux services où sont distribués des avantages indus.
La bibliothèque de l'Alcazar.
Recadrage des astreintes, réformes des logements de fonction, mise à plat de l’ensemble des cycles de travail… Tout au long de l’année 2017, la Ville de Marseille a tenté de mener un déblayage de son organisation du travail, dont le conseil municipal de ce lundi comportera une nouvelle étape. Partie en janvier d’une perquisition au Samu social, la déflagration a progressivement secoué l’ensemble de l’appareil municipal, à l’image de l’élargissement de l’enquête judiciaire, désormais confiée au parquet national financier.
Lire notre article : L’enquête qui ouvre tous les placards
Certains cas n’ont pas forcément vocation à intéresser la justice, tant l’écart à la règle semble là pour accommoder une situation bancale. Ainsi, la Ville dispose d’une centaine d’agents d’entretien, chargées du nettoyage de plusieurs bâtiments municipaux. Selon deux sources internes au service, avant la mise à plat de 2017, ces agents municipaux travaillaient officiellement 32 heures et demie par semaine (au lieu de 37,5 heures prévues pour atteindre les 1567 heures annuelles). Mais, alors qu’ils arrivaient à 5 h 30 du matin dans les bureaux, les agents partaient souvent plus tôt que prévu. “En réalité, à partir de 9 heures et de l’arrivée des agents administratifs, elles ne pouvaient plus rien faire, raconte un agent. Elles étaient censées attendre dans leur petit local jusqu’à midi, mais généralement, elles partaient. Maintenant, elles ne peuvent plus, c’est contrôlé.”
-Dans les parcs “une équipe spéciale”
Dans les parcs et jardins, avant la remise à plat de novembre 2017, les surveillants faisaient environ “100 heures de moins” que les 1567 heures prévues “compte tenu de la pénibilité”, reconnaît facilement l’un d’eux rencontré en février. Selon le recensement des horaires effectué par la mairie en novembre 2017, le temps de travail des surveillants de parc était pourtant officiellement de 1567 heures.
Cet agent relate en outre l’existence “jusqu’en décembre dernier” d’une “équipe spéciale de trois agents qui travaillaient une semaine sur trois du lundi au dimanche”. “Ils ouvraient les parcs non gardés le matin, les fermaient le soir. Ils devaient travailler trois heures par jour. On y entre par clientélisme, ça se fait par affinité.”
Quant aux surveillants du jardin botanique du parc Borély, ils bénéficiaient eux aussi d’horaires dérogatoires : “Ils gardiennaient le jardin quatre jours d’affilée (36 heures), puis disposaient de six jours de repos”. Ces horaires n’ont jamais été formalisés en comité technique paritaire, mais étaient, selon cet agent, a minima connus de la direction des services techniques. Le secrétaire général du syndicat Force ouvrière des territoriaux Patrick Rué dit ne pas connaître cet état de fait mais reconnaît que ce type d’arrangement peut être possible “parce que c’est la seule manière d’assurer le service”.
Ce n’est pourtant pas Byzance au service des parcs et jardins. La centaine de surveillants restant ne permet plus de gardienner de façon fixe que sept grands parcs marseillais. “D’ici fin 2018, on va encore perdre des agents et on devra arrêter de gardienner deux ou trois parcs supplémentaires, soupire l’agent. On gère la pénurie en bricolant.”
-Dans les bibliothèques, la pause en prime
Ce sous-effectif est également chronique dans le service des bibliothèques, où l’on retrouve le même constat. Depuis son ouverture en 2004 à Belsunce en plein centre-ville, la bibliothèque municipale à vocation régionale L’Alcazar est la vitrine du réseau. Des agents reconnaissent qu’ils n’ont jamais effectué les 1567 heures annuelles affichées. “C’est un arrangement qui n’est jamais passé en comité technique, explique une bibliothécaire qui préfère garder l’anonymat. La pause méridienne – entre 45 minutes et une heure – est décomptée dans nos 35 heures hebdomadaires de travail.”
Soit environ quatre heures par semaine non effectuées et pourtant décomptées. “On fait 31 heures par semaine, et l’été, jusqu’en 2015, c’était 28 heures avec les horaires d’ouverture réduits”, dit une ex cadre. Un temps de travail bien moindre que celui qui est officiellement remonté lors du recensement de novembre 2017. Et difficile pour la Ville de l’ignorer : dès 2013, la chambre régionale des comptes avait estimé à 32 heures ce temps de travail. “Ce n’est pas le personnel qui a choisi ces horaires, c’est l’administration qui les a imposés, rappelle Raymond Romano, secrétaire général du syndicat des cadres CGT Marseille et responsable du département société à l’Alcazar. Le personnel est pointé du doigt alors que l’administration a toutes les responsabilités. Depuis quand les agents font-ils leurs propres horaires ?”
-Dans les musées, une hiérarchie “complaisante”
Autre poids lourd du secteur culturel, les musées marseillais ont fait l’objet de plusieurs alertes anonymes dénonçant des emplois fictifs et des passe-droit depuis août 2017. Une enquête de l’inspection générale des services (IGS) a confirmé un défaut de contrôle des agents réellement présents. Outre le cas particuliers de trois agents électrons libres souvent absents de leur poste sans justification, une synthèse du rapport d’enquête, datée du 15 février 2018, révélée par Marsactu, pointe des défaillances systémiques et une hiérarchie “complaisante”.
L’IGS décrit en effet des “présences factices les week-end”, des “repos compensatoires cumulés avec le paiement d’heures supplémentaires”, ainsi que des “suppléments salariaux indus” versés par le biais d’heures supplémentaires non vérifiées. “Les déclarations de présence réalisées en début de journée ne permettent pas d’attester durablement de la présence des agents” en salle, indique ainsi l’IGS, qui souligne le peu de fiabilité de certains “chefs surveillants, en charge des feuilles de présence.” Le rapport pointe des “défaillances nombreuses de la totalité de la chaîne hiérarchique”, notamment les week-ends où, faute d’astreinte des cadres, les musées marseillais “sont sous l’entière responsabilité d’agents de catégorie C [les agents les moins qualifiés, ndlr].
Secrétaire général de la FSU des agents territoriaux à la ville de Marseille, Jean-Pierre Zanlucca travaille à Vieille Charité, l’un des 14 musées municipaux qui accueille souvent les grandes expositions comme actuellement celle sur Picasso. Dans des musées en sous-effectif, où du fait d’un personnel âgé, majoritairement reclassé depuis d’autres services, le taux d’absentéisme est élevé, il sait combien la hiérarchie peut se montrer accommodante sur les horaires pour éviter la fermeture de salles.
Très chers jours fériés
À l’été 2012, pour l’exposition sur l’artiste et architecte autrichien Hundertwasser à la Vieille Charité, il se souvient que son équipe travaillait 4 jours d’affilée puis bénéficiait de 5 jours de repos “soit environ 96 heures de travail par mois au lieu de 157”. “Pendant 4 mois, nous avons fait un mi-temps payé plein pot, reconnaît-il. C’était un planning fait en interne sur une problématique d’été pour éviter l’absentéisme.” Selon lui, ce cas s’est reproduit sur “deux ou trois expositions”.
Au-delà de ces “arrangements” ponctuels, Jean-Pierre Zanlucca soupçonne des abus sur les jours fériés. Pour chacun des 8 jours fériés travaillés dans l’année, le règlement des musées prévoit “de ne faire appel qu’à une seule équipe” par musée, soit une quinzaine d’agents qui reçoivent une indemnité supplémentaire de 265 à 367 euros. “Le jeudi 25 mai 2017, j’ai travaillé à la Vieille-Charité : une quinzaine d’agents maximum étaient présents, relate le syndicaliste. Sur la feuille de présence, que j’ai pu voir, 33 agents figuraient. Comment le lundi suivant, le service du personnel et l’administrateur général des musées ont-ils pu valider le paiement informatique d’une feuille à 33 agents, alors que c’est contraire au règlement ?”
Le syndicaliste a calculé que si “musée par musée, on a gonflé les effectifs sur les 35 jours fériés effectués depuis 2012, on est sur l’équivalent de 1,2 millions d’euros possiblement détournés.”
“On n’est pas très bien payés à Marseille, il n’y a pas beaucoup de primes, il n’y pas de projet, donc la seule façon de motiver les agents c’est de distribuer des congés”, souligne une cadre des musées, sous couvert d’anonymat. L’ancien syndicaliste Pierre Godard confirme : “On en revient toujours aux arrangements, et l’arrangement le plus indolore a été le temps de travail’.
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On reste sans voix devant ce que peuvent produire les compromissions entre des élus incompétents et un “syndicat”-maison prédateur.
Une question tout de même, sur la cohérence du système (mais y chercher de la cohérence est peut-être simplement une gageure). Dans les parcs et jardins, “on gère la pénurie [de personnel] en bricolant”, mais les surveillants font “100 heures de moins” que les 1567 heures théoriques (temps de travail lui-même inférieur à l’horaire légal), tandis que d’autres travaillent “trois heures par jour”… Donc, à la Ville de Marseille, on gère le sous-effectif en réduisant le temps de travail : j’ai bon ? Comme on dit sur les réseaux sociaux : WTF !
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Le problème de ce PNF c’est qu’il est entièrement soumis aux réseaux Hollande qui a d’ailleurs nommé sa procureure Houlette. Contrairement à cette doxa qui a cours, le fait que ce PNF s’octroie des prérogatives d’appréciations exclusives en matière de poursuites visant des élus et/ou des collectivités au dépend des parquets généraux conduit la justice à être on ne peut plus dépendante d’un pouvoir politique qui nomme ses inquisiteurs en les regroupant au sein d’un seul parquet. De fait on reste sans voix devant le “laxisme” de ce PNF au droit de l’affaire Macron / Pénicaud.
Dernier exploit du PNF, son silence sur le dépeçage de Alsthom et que dire sur les comptes de campagne de Macron?
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@ liliclub : soyez sérieux !
S’il y a une entité dont on peut être sûr qu’elle joue son rôle c’est le PNF qui a été d’abord l’acteur de la mise en accusation de Cahuzac et qui a été aussi bien actif contre Google ou Veolia, Sarkozy ou Fillon , Cahuzac ou Leroux !
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Voyons Felix Weygand ! Soyez sérieux à votre tour! Si l’affaire Cahuzac est sortie, c’est surtout grace à la transmission d’un enregistrement à Médiapart qui plus est par un député de droite éconduit par Cahuzac!!! Quant à l’instruction de cette affaire par le PNF, elle ne l’a été qu’a minima…. Juste un os à ronger pour les gogos.
Le PNF se targue de ne se saisir d’affaires politico-financières que quand elles sont complexes!!!
On attend dès lors que le PNF et sa procureure Houlette se saisissent enfin de l’affaire Guérini réputée tentaculaire !!!
D’ailleurs à ce sujet aucun media ne s’est posé la question du “gel” de son instruction durant le quinquennat d’Hollande! Aucun media ne s’est posé la question des raisons pour lesquelles le PNF ne s’est pas saisi de la complexité de ces affaires Guérini…. A méditer pour Marsactu, exigeant et indépendant!!!!
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Je ne vois pour ma part pas le rapport entre mon commentaire, qui porte sur des informations contenues dans l’article, et la légitimité, ou l’absence de légitimité, du PNF dans cette affaire.
Il y a une constante en France : quand le pouvoir est à gauche, les juges ne sont pas impartiaux car ils sont trop à droite ; et quand le pouvoir est à droite, c’est fou le nombre de juges rouges qui peuplent les palais de justice. C’est comme les journalistes, d’ailleurs…
C’est très facile de discréditer l’institution judiciaire. Mais, avec ses défauts et le manque criant de moyens dont elle souffre, il me semble préférable qu’elle existe plutôt que de compter sur l’honnêteté et la compétence irréprochables de la classe politique à laquelle nous confions la gestion de l’argent public.
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Il s’agit d’un simple constat… c’est vous qui parlez de discrédit!!! Je vous rappelle ce constat: étonnement devant le PNF qui ne s’est tjrs pas saisi des affaires Guérini … Il se dit qu’au sein même de ce PNF des tensions existent au sujet justement de cette passivité… vite des investigations journalistiques au moins
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Je note que le PNF a été créé début 2014, alors que les procédures visant Jean-Noël Guérini et consorts remontent respectivement à 2011 et 2013. Ceci explique peut-être cela.
Si le PNF devait être “laxiste” quand il s’agit du pouvoir politique en place dont il serait dépendant, peut-être n’aurait-il pas ouvert d’information judiciaire sur une affaire impliquant Richard Ferrand, qui n’est pas n’importe qui en Macronie (http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/01/16/affaire-ferrand-le-parquet-national-financier-ouvre-une-information-judiciaire-pour-prise-illegale-d-interets_5242575_1653578.html).
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Electeur du 8ème, désolé de vous rappelez que le PNF a ouvert cette enquête contraint et forcé. En effet, si Anticor était restée silencieuse dans un 1er temps, une autre association “FRICC” s’est constituée partie civile.. Le PNF n’avait donc d’autre choix que de se saisir… au risque de se faire doubler par sa gauche ou par sa droite, par un juge du siège d’un vulgaire tribunal de province.
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En tout cas, pour une juridiction “laxiste”, “dépendante du pouvoir politique” et qui ne se saisit d’affaires que “contrainte et forcée”, le bilan du PNF après 4 ans d’existence n’est pas maigre : 478 procédures en cours, seulement (https://www.challenges.fr/france/en-4-ans-d-existence-le-pnf-a-inflige-1-2-milliard-d-euros-de-sanctions_562158)…
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Electeur du 8ème, Muriel Pénicaud, Emmanuel Macron et Business France sont tout à fait d’accord avec vous: le PNF n’est jamais contraint et forcé… Quand à son tableau de chasse, est-il vraiment aussi efficient??
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J’avoue mal comprendre le procès qui est fait ici au PNF. Beaucoup de sous-entendus, rien de concret. J’attends donc que ceux qui ont des faits à lui reprocher abattent leurs cartes plutôt que d’alimenter des rumeurs : je ne crois qu’aux informations vérifiées, sourcées et établies, et pas aux “il se dit que”. Je suis aussi lecteur du Canard Enchaîné, qui n’aurait pas manqué d’en faire des pages entières si le PNF était une juridiction de pacotille.
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Le PNF a été créé pour centraliser les instructions d’affaires de corruption de tout ordre touchant les élus de la république. Cette notion de centralité pose problème:
– C’est François Hollande qui a nommé sa procureure (après avis tjrs favorable du CSM. Il a d’ailleurs nommé Eliane Houlette qui ne s’ait jamais cachée de sa proximité a
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Le PNF a été créé pour centraliser les décisions d’instruire des affaires de corruption de tout ordre touchant les élus de la république. Cette notion de centralité pose problème:
– C’est François Hollande qui a nommé sa procureure (après avis tjrs favorable du CSM dont les membres sont aussi nommés par lui et d’autres politiques). Il a d’ailleurs nommé Eliane Houlette qui ne s’est jamais cachée de sa proximité avec Hollande.
– Les Procureurs généraux et donc leurs parquets se voient “doubler” par ce PNF.
Et ils s’en sont emus comme l’a souligné le canard enchainé lors de la création du PNF, craignant une mainmise à peine voilée du pouvoir exécutif sur l’opportunité ou non de poursuivre des investigations sur telle ou telle affaire de corruption présumée..
Enfin je vous renvoie à l’analyse de Dupond-Moretti qui rapporte explicitement ce lien, le qualifiant de cordon ombilical entre la justice et le politique.
Ce lien est renforcé par les modalités de mise en place du PNF. Il existait bien auparavant. Par exemple, après son élection Hollande nomme (après avis du CSM tjrs favorable) la Juge Saunier-Ruellan pour prendre la suite de l’instruction des affaire Guérini…. cette juge, qu’Hollande avait décorée… s’est endormie sur cette affaire, elle a gelé l’instruction…. dans un silence assourdissant des médias…à l’exception du Canard enchainé
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Ah Marseille, son Vieux Port, sa Bonne Mère, ses Calanques , son stade Vélodrome, sa mairie et ses employés municipaux. Quelle merveille!
Tout Marseille sait qu’être employé à la “Ville ” recèle de nombreux avantages. D’ailleurs ,précision utile, l’on ne travaille pas à la “Ville’ , on est employé et l’on ne fiche rien, surtout si vos êtes syndiqué FO et merveille des merveilles, vous êtes même promu pour cela jusqu’au titre d’ingénieur.
Tout Marseille le sait , cela va s’en dire mais c’est mieux en l’écrivant et en cela MARSACTU fait œuvre utile.
Instigateurs de cette situation ,des zélus dont le niveau lamentable est compensé par l’achats de voix . Au lieu de donner des sous , l’on donne des avantages sur le dos de la collectivité, cela s’appelle du clientélisme mais qui vire à Marseille à l’industrie. A tel point que l’Etat s’en émeut par des enquêtes judiciaires.
Passons sur le folklore marseillais, des gardiens qui ne gardent rien, des agents d’entretiens qui n’entretiennent rien, des directeurs qui ne dirigent rien. Je suis convaincu que nous ne sommes qu’à l’aube de nos surprises d’ailleurs ,et que l’on va découvrir encore et encore des tas de dérives.
Face à cela , aucune démission . Remarquez , avec un premier adjoint condamné et toujours en place , rien d’étonnant.
Une chose à souhaiter , que la justice face son travail et aille jusqu’au bout et qu’enfin tout cela dégage.
Ah Marseille, son Vieux Port, sa Bonne Mère, ses Calanques , son stade Vélodrome, sa mairie et ses employés municipaux. Quelle merveille!
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Un jour (2020 ou avant peut-être?) d’autres placards s’ouvriront et nous tomberons de Charybde en Scylla. La république bananière de Gaudin et ses sbires est aujourd’hui hors de contrôle, la créature qu’ils ont entretenue et développée leur échappe. On pense Marseille comme un Etat dans l’Etat, mais c’est bien plus une totale anarchie dans l’Etat.
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A propos des agents du Parc Borely, qui après 4 jours d’affilé de travail se reposent 6 jours : “Le secrétaire général du syndicat Force ouvrière des territoriaux Patrick Rué dit ne pas connaître cet état de fait “.
Si même le maire-bis de Marseille (oui, à Marseille c’est FO qui a le pouvoir, depuis longtemps) dit ne pas être au courant… C’est une interprétation personnelle et ce monsieur joue assez mal le rôle de la vierge effarouchée ?
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C’est bien un inventaire des dérives. C’est impressionnant, le délitement de l’organisation, la structure même, de la nullicipalité tous ces tiroirs déjà ouverts, ne peuvent que nous laisser penser qu’il doit y en avoir d’autres, mieux enfouis, mieux protégés, plus confidentiels peut être. Evidemment.
En même temps, peut on être réellement surpris ! pas vraiment.
Ce sont des …dérives, tellement ancrées dans le patrimoine marseillais. Et depuis si longtemps.
A part un coup de balai (karcher) important la ville ne s’en sortira pas, et donc nous non plus. 2020 ? oui peut être….une nouvelle équipe, avec de nouvelles lois sur le cumul et la durée des mandats, un contrôle démocratique et populaire de l’activité des élus…..tant de choses s’imbriquent.
Il n’empêche, même si à mon avis ces “dérives” sont génétiquement pour la plupart marseillaises, il faut que ça sorte, que ça se sache et qu’on tente de ne plus supporter des renouvellements de mandats comme ceux de defferre, et de gaudin….
(ps : On connaît la date, l’heure d’arrivée du pape ????)
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“dérives… ancrées” très jolie formule qui résume bien la situation.
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C’est exact Liliclub, c’est Mediapart qui a sorti l’affaire Cahuzac, le PNF l’a instruite et il a été condamné (3ans ferme, confirmation le 15 mai à l’issue de son appel). De même c’est le Canard Enchainé qui a sorti l’affaire Fillon et le PNF l’instruit http://www.leparisien.fr/elections/presidentielle/affaire-penelope-fillon-le-procureur-national-financier-replique-aux-attaques-28-04-2017-6898845.php .
Merci la presse in dépendant et merci les magistrats qui font leur boulot !
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le pire c’est que ceux qui profitent de ce système municipal, à tous les niveaux, ne sont pas le derniers à crier au “scandale de l’assistanat”… à faire la morale…
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Oui, Tian ne supporte pas l’assistanat, les fraudeurs de bas étage, toute cette populace qui profite su système…
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Je me pose une question quand même… Que gardiennaient les surveillants du jardin botanique de Borély sachant que celui est resté fermé au public pendant des mois ?
Bon sinon, le directeur d’un quotidien régional déplorait il y a peu que le journalisme d’enquête était mort. Et bien non, il est bien vivant, sur Marsactu !
Heureusement que vous êtes là.
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