Question d’élection, le retour (gagner pour changer les règles du jeu)

Billet de blog
le 6 Juin 2020
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Question d’élection, le retour (gagner pour changer les règles du jeu)
Question d’élection, le retour (gagner pour changer les règles du jeu)

Question d’élection, le retour (gagner pour changer les règles du jeu)

Préambule rapide, je ne vois aucune personnalité politique à ce jour en mesure d’accéder au pouvoir pour changer les règles du jeu. Je réfléchis donc à une autre alternative qu’un/des partis existants qui s’unissent ou pas pour gagner et proposer d’autres règles du jeu.

Gagner une élection (présidentielle)

Un élu DOIT pouvoir être n’importe qui? me dit-on.
Pour gagner et changer les règles du jeu, je soutiens qu’un élu ne pourra pas être n’importe qui.

Comme détaillé dans l’article précédent, des personnes plutôt en paix avec elles-mêmes et avec le monde, qui obtiennent des résultats dans ce qu’elles entreprennent.
Des personnes déterminées qui n’ont rien à prouver et prêtes à prendre des risques.
Suffisamment de personnes médiatiques et populaires (pragmatisme) pour susciter la confiance et motiver à aller voter..
Des personnes d’horizons variés, représentant la diversité de la France.
Quand les règles du jeu seront changées, c’est différent.

J’ai changé d’avis.
On remet une vision et ses mises en oeuvre au coeur de la mobilisation.
J’ai changé d’avis.
La cible devient la présidentielle puis les législatives.
La vision, l’unique programme: le changement des règles du jeu.

Hacker la prise de pouvoir, c’est possible, ça s’est vu.
Hacker la prise de pouvoir, pour ensuite changer les règles du jeu.
Aucune demande d’autorisation, le faire et c’est tout.
One-shot, le temps nécessaire pour le préparer.
Inutile de se cacher, les faits et les ressentis parlent d’eux mêmes.
Inutile de se cacher, si l’idée est suffisamment visionnaire, elle ne sera pas considérée comme réaliste et réalisable.
Puis 5 ans pour changer les règles du jeu, gérer les affaires courantes tout en expérimentant et affinant les nouvelles règles du jeu si nécessaire.

Mode d’emploi d’une accession au pouvoir: réflexion

Définir les règles du jeu, uniquement les règles du jeu.
Garder ce qui fonctionne, modifier ce qui bloque.
Y’a plein de gens qui bossent là-dessus. Rédiger une synthèse comme première proposition.
Il existe certainement plusieurs moutures avec toujours comme base inextricable, davantage de poids des citoyens dans les décisions politiques, davantage de répartition du pouvoir, davantage de numérique, un fonctionnement qui permette de retirer le pouvoir aux personnes qui en abusent + autres points du genre, mieux pensés, plus aboutis.

Je sens qu’il y a une donnée qui m’échappe. Les règles du jeu, uniquement les règles du jeu qui peuvent donc fédérer tant un électorat de « droite » que de « gauche ». Du coup, dans l’idée là tout de suite, on ne parle pas des impôts, des services publics, des choix énergétiques ou autres choix de contenus dont on discutera une fois les règles du jeu de la vie démocratique ré-étalonnée.

Chercher, en amont, en même temps et ensuite des personnes qui correspondent aux critères pour être candidat.e. Des candidat.e.s reconnu.e.s comme fiables qui inspirent la confiance. Il en faut suffisamment pour remplir les hémicycles, suffisamment de personnes médiatiques et populaires pour fédérer, avec une tête de liste issue de ces personnes médiatiques qui coopèrent avec suffisamment de personnes de terrains, connues et reconnues sur leur territoire pour susciter la confiance et motiver à aller voter.
Personnes de terrains qui auront elles aussi été recherchées et approchées par rapport à leur valeur humaine et des résultats qu’elles produisent.

Vous croyez franchement que ce genre de personnes a envie d’user ses culottes sur les bancs de l’assemblée nationale ou du Sénat?
Certains peut-être.
Je prends pour pari que la plupart « non »
Il faut de la niaque, de la disponibilité, je dirais même un sacrifice personnel, pour vouloir aller en politique… Une niaque très différente d’être prêt.e à crever des pneus ou salir les choix et la réputation de ses adversaires, même en secret, pour y parvenir mais une forme de niaque de la lutte et du combat.

Les personnes médiatiques et populaires ont des rêves à soulever et les soulèvent probablement déjà. Elles s’intéressent probablement à la politique, leur action est probablement politique (vie de la cité) mais de là à s’investir en politique?

L’idée est donc de trouver suffisamment de niaqueuses et niaqueux en binôme avec toutes ces personnes médiatiques et populaires qui n’ont pas envie de passer au moins 5 ans dans les assemblées françaises et qui se portent garantes de la qualité humaine et de la fiabilité de l’éventuel l’inconnu (voir deux personnes pour les suppléant.e.s).

Une fois réunies toutes les personnes médiatiques et populaires ainsi que tous leur binôme sur toute la France, création d’un parti politique à une date raisonnable avant l’élection présidentielle suivante.
Attention, pour moi, création du parti qu’une fois le travail abouti et s’il aboutit.

One-shot, gros boulot collectif en amont, grosse prise de risque individuelle.

Les nouvelles règles du jeu

Les contenus m’intéressent toujours aussi peu. Ils s’élaborent collectivement.

Favoriser la place du numérique dans la vie démocratique, revoir les règles qui limitent la décision citoyenne, qui favorisent l’entre soi au sommet, qui permettent aux personnes concernées de décider pour elles-mêmes, qui rendent dépendants le législatif et le judiciaire de l’exécutif etc, etc… Je suis peu au fait de ces questions. Je ne me rends pas compte de l’étendue de ce que regroupe ce dont je parle intuitivement et à quel point c’est déjà clivant en soi. Faudrait continuer de délimiter pour savoir ce qui est inclus et ce qui ne l’est pas.

Le verrou de Bercy revient souvent.
Référendum.s et compagnie.
Une part de proportionnelle, de tirage au sort, un peu de représentativité?
Un truc qui pourrait faire consensus pour des gens pour qui le peuple, le peuple dans sa diversité, est tout sauf un amas de quidam incapable de réfléchir pour l’intérêt général si on lui en donne les moyens.
On parle bien des règles du jeu et uniquement des règles du jeu.

En terme de contenus, pour ma part, je suis de plus en plus radicale:
Sortir de l’UE pour en créer une autre, revoir la création monétaire, assumer la vision humaniste de la France et y inscrire dans la constitution tout ce qui ajoute individuellement à certains, sans rien enlever aux autres: avortement, mariage pour tous, euthanasie, peine de mort, PMA, GPA (des trucs bien faits, bien pensés, éthiques) mais inscrire ça comme un droit.
Faire clairement la différence entre les TPE, PME et les grosses boîtes, les multinationales.
La propriété aussi: être usager de droit d’un logement, ça me parle de plus en plus.
Mais comme je ne m’investirai jamais pour le voir advenir. C’est très peu intéressant.

A ce moment de ma réflexion, on s’en fout des avis des uns et des autres en terme de contenus.
Comment gagner les élections présidentielles pour changer les règles du jeu?
Sans cela, ne pissera-t-on pas encore longtemps dans un violon?

« Il y a une guerre des classes, c’est un fait. Mais c’est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guerre et qui est en train de la gagner. »
Warren Buffett, pendant un temps l’homme le plus riche de la planète disait ceci sur CNN en 2005. On parle maintenant des « ultras-riches ».

Faites-moi plaisir si ça vous fait plaisir, approfondissez ou remettez lourdement en question cette vision naissante que j’avance dans cette réflexion. A ce jour, je l’aime bien. 😉

Géraldine Carlier, ébauche au 6 juin 2020

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