À La Provence, la reprise du travail n’éteint pas les craintes sur l’indépendance éditoriale
Après la réintégration du directeur de la rédaction dimanche 24 mars, les équipes de La Provence ont décidé de reprendre le travail le lendemain. L'ingérence éditoriale de l'actionnaire principal, la CMA CGM, laisse pourtant des traces qu'une "charte de déontologie et d'indépendance" en préparation doit tenter d'effacer.
À La Provence, la reprise du travail n’éteint pas les craintes sur l’indépendance éditoriale
Commentaires
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Aurélien Viers dit prendre la mesure de l’enjeu : “En 48 heures, je suis devenu le symbole de la liberté de la presse et de l’indépendance éditoriale. Cela m’oblige, cela nous oblige.”
Faudra se mesurer la taille du nombril le matin.m,mon gars Nest pas Jaurès,ou Zola ou Albert Londres qui veut.
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Zola, c’etait à quelle époque, déjà?🤫
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Est-ce qu’un jour, vous ferez ici un commentaire positif, un seul, @Alceste, parmi les très nombreux dont vous nous gratifiez quotidiennement ?
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Merci @Jean-Marie et @Marsactu d’accorder à cet événement la place et le temps qu’il mérite et qui va bien au-delà d’un incident à “La Provence”. Si seulement la mobilisation pouvait faire boule de neige et aboutir à d’autres chartes dans d’autres rédactions “milliardesques”, l’effet boomerang serait complet :p
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une “charte d’indépendance et de déontologie” devrait devenir obligatoire dans tous les organes de presse. de même que les sdj, société des journalistes.
sans garantie absolue, c’est un premier pas pour éviter les ingérences d’actionnaires dans le contenu rédactionnel.
et oui, effectivement, a. viers a raison, l’indépendance est l’enjeu pour les rédacteurs de la provence, il en va de leur crédibilité.
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C’est juste, l’économie de la Presse est tellement fragile et instable qu’il est vain de rêver de voir tous les médias d’information débarrassés des grands actionnaires et de la dépendance aux annonceurs. En revanche des sociétés de journalistes et des sociétés de lecteurs avec des droits de vote, des parts de l’actionnariat gelées dans des fondations indépendantes et des chartes de déontologie contraignantes (et protectrices) des rédactions ; tout cela existe et peut être généralisé.
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Une charte n’est pas contraignante aucune sanction si elle n’est pas appliquée
Les actionnaires non pas besoin d’agir directement comme vient de le faire Mr Saadé ils peuvent faire pression indirectement par le financement et entrainer une auto censure chez les journalistes
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8eme il faut raison garder. LA PROVENCE n’est pas le Washington Post et monsieur Viers n’est quand même pas Bob Woodward.
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Et ?
La liberté de la presse serait à géométrie variable selon le lieu d’implantation, la langue utilisée et le nombre de lecteurs ?
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Pas cool en effet, de venir bosser en redoutant de se prendre sur la tête un conteneur lâché par une grue …
Souhaitons à nos amis journalistes de retrouver la joie d’informer en toute liberté.
Le patron Rodo aura beau jeu de dire que lui, il paye. Donc eux, ils obéissent. Seulement qui l’avait obligé à racheter la boutique ?
Certes, on ne sait pas ce qu’elle serait devenu (sans lui). Décidément, il faut protéger nos feuilles de choux. Ces plantations là sont bien délicates, et pourtant tout aussi indispensables que le New York Times, n’en déplaise à certains : le local, c’est fondamental.
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